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  • Audition : l’OMS veut combattre les préjugés | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Audition : l’OMS veut combattre les préjugés 13 décembre 2023 Publié le : A l’occasion de la Journée mondiale de l’audition prévue le 3 mars 2024, l’Organisation Mondiale de la Santé veut agir pour faire évoluer les représentations sur les surdités. Les préjugés sur la perte auditive représentent en effet un obstacle majeur pour la prise en charge efficiente de la perte auditive. Depuis 2007, le 3 mars de chaque année, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) organise une Journée mondiale de l'audition. Il s’agit plus précisément d’une campagne à l’échelle mondiale coordonnée par le Programme de la prévention de la cécité et de la surdité de l’OMS. Un peu partout sur la planète mais aussi au siège genevois de l’Organisation, sont organisées des actions de sensibilisation, de prévention de la perte auditive et d’amélioration de la santé auditive. Pour l’édition du 3 mars prochain, l’organisation internationale souhaite mettre l’accent sur un aspect méconnu de la perte auditive : les préjugés autour des problèmes auditifs. « La perte auditive a souvent été qualifiée de handicap invisible, non seulement en raison de l’absence de symptômes visibles, mais aussi parce qu’elle a longtemps été stigmatisée dans les communautés et ignorée par les décideurs politiques » relève ainsi Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS. Perceptions erronnées C’est pour cette raison que la Journée mondiale de l’audition 2024 ambitionne d’œuvrer à surmonter les défis posés par les perceptions erronées de la société et les mentalités stigmatisantes grâce à la sensibilisation et au partage d’informations, destinés au public et aux différents prestataires de soins de santé. L’OMS a ainsi fixé trois objectifs spécifiques pour le 3 mars prochain : combattre les idées fausses courantes liées aux problèmes d’oreille et d’audition dans les communautés et parmi les prestataires de soins de santé, fournir des informations précises et fondées sur des preuves scientifiques pour changer la perception du public concernant les problèmes d’oreille et d’audition et enfin appeler les pays et la société civile à lutter contre les perceptions erronées et les mentalités stigmatisantes liées à la perte auditive, étape cruciale vers un accès équitable aux soins auditifs et auditifs. SUIVANT PRECEDENT

  • En portant des appareils auditifs, vous vivrez plus longtemps ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine En portant des appareils auditifs, vous vivrez plus longtemps ! 25 janvier 2024 Publié le : Selon une étude de l’université de Los Angeles, porter régulièrement ses appareils auditifs réduit le risque de décès prématuré de 25% ! On le sait depuis longtemps : il y a un lien entre la perte auditive et le déclin des capacités mentales et intellectuelles, un déclin largement tempéré par le port d’appareils auditifs. Mais il semble y avoir encore plus important : selon une étude de Université de Los Angeles, en Californie, et publiée dans la revue The Lancet Healthy Longevity , porter des appareils auditifs améliorerait notre espérance de vie en réduisant le risque de décès prématuré de près de 25 %. 10 ans de suivi Pour arriver à ce constat, les chercheurs américains ont examiné les liens entre la perte auditive, l'utilisation d'appareils auditifs et la mortalité aux États-Unis sur la base des données d’une enquête nationale menée entre 1999 et 2012 portant sur près de 10’000 adultes âgés de 20 ans et plus. A l’époque, les participants avaient fait des évaluations audiométriques, un test pour mesurer la capacité auditive, et avaient rempli des questionnaires sur l'utilisation d'aides auditives. Les scientifiques de l’université de Los Angeles ont ainsi pu procéder à un suivi de leur mortalité sur une période moyenne de 10 ans après les évaluations. Protection Dans un communiqué publié le 3 janvier dernier Janet Choi, oto-rhino-laryngologiste et auteur de la recherche constate : "Nous avons découvert que les adultes souffrant de perte auditive qui utilisaient régulièrement des appareils auditifs avaient un risque de mortalité inférieur de 24 % à ceux qui n'en portaient jamais" . Et d’ajouter : « Ces résultats sont très intéressants car ils suggèrent que les aides auditives peuvent jouer un rôle dans la protection de la santé des personnes et prévenir les décès prématurés ». Mais attention : afin de bénéficier d’un effet protecteur, il faut porter régulièrement ses appareils auditifs. Selon l’étude en effet, porter un appareil de manière irrégulière n’apporte aucun effet positif. SUIVANT PRECEDENT

  • Jeunes malentendants | FoRom Ecoute

    Découvrez les services d'Écoute.ch pour les jeunes malentendants. Accédez à des ressources, des événements et des conseils spécialisés pour soutenir et améliorer leur quotidien. Jeunes malentendants Comité d’organisation Bastien Perruchoud Annabelle Coquoz Millo Rachel Tu souhaites les rejoindre ? Ils ont également un groupe Facebook et un groupe What's app. CONTACTEZ-LES Historique de nos sorties 2023 Sortie sportive hivernale Ski à Leysin 04 février 2024 Sortie sportive hivernale Week-end ski aux Diablerets 20 au 22 janvier 2023 Sortie loisir annuelle de FoRom Ecoute Karting à Payerne 4 mars 2023 Sortie musicale avec essai des gilets vibrants Sinfonietta à Lausanne 9 mars 2023 Sortie sportive en collaboration avec Randosourd Randonnée à Derborence 1 juillet 2023 Sortie loisir Escape room à Vernayaz 30 septembre 2023 Sortie culturelle Visite REGA à Lausanne 25 novembre 2023 Sorties précédentes Sorties précédentes Sorties précédentes Sorties précédentes Qu’est-ce que la Commission Jeunesse et prévention (Comm’s Jeun’s) ? La Commission Jeunesse et prévention (Comm’s Jeun’s) est une commission de forom écoute, la fondation romande des malentendants. Les jeunes formant la Commission Jeunesse sont âgés entre 18 et 35 ans et sont tous malentendants. La commission a pour vocation de réunir les jeunes malentendants romands afin de partager des moments d’échanges et de fun. Les activités qu’elle propose sont variées et peuvent être à caractère ludique (journées loisirs, rencontre, soirées d’informations), préventif (présence sur le stand de forom écoute à Mednat, Planète Santé, Course Titzé), dénonciatif (manque d’infrastructures adaptées aux (jeunes) malentendants, mauvaise installation des boucles magnétiques).

  • Pour la santé de vos oreilles, gare aux coups de soleil! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Pour la santé de vos oreilles, gare aux coups de soleil! 11 août 2025 Publié le : Inflammation et déshydratation peuvent provoquer ou exacerber les acouphènes, ces bruits désagréables que nombre de malentendants entendent sans qu’une source sonore objective soit identifiée. Les messages de prévention concertant les dangers d’une exposition excessive au soleil dont légion. Mais bien peu concernent les risques concertant… l’audition. C’est l’été et bien entendu, profiter des doux bienfaits des rayons du soleil peut être tentant et même agréable. Mais attention point trop n’en faut. « Il y a un mois, j’ai passé ma journée de congé à lézarder au soleil et bien entendu je me suis enduit la peau de crème solaire pour me protéger. Mais il m’est arrivé quelque chose de très inattendu, car en fin de journée, j’ai commencé à entendre des sifflements très désagréables. L’ORL que j’ai consulté m’a annoncé qu’il s’agissait très probablement d’acouphènes, en lien avec les effets de la chaleur et du soleil», témoigne une Genevoise rencontrée aux célèbres Bains des Pâquis Impact sur la qualité de vie Pour rappel, les acouphènes désignent tous les bruits (sifflements, chuintements bourdonnements, grésillements, etc.) que l’on entend dans une ou deux oreilles ou même dans sa tête, sans source sonore extérieure. Souvent, ils ont un impact significatif sur la qualité de vie, allant de la simple gêne à des troubles plus importants comme l'anxiété et la dépression, une péjoration telle qu’il y a deux ans FoRom écoute a choisi de consacrer son congrès annuel à cette épineuse problématique. Reste à établir le lien entre soleil et acouphènes. « On ne sait pas encore exactement quelle est la causalité entre les deux, explique un ORL lausannois. Mais plusieurs pistes sont actuellement à l’étude car l’inflammation liée à l’exposition, ainsi que la déshydratation, peuvent si ce n’est provoquer, mais en tout cas exacerber les symptômes des acouphènes. En outre, les insolations peuvent également provoquer des maux de tête et d'autres symptômes qui peuvent être associés à une aggravation des acouphènes ». Prévention De fait, toutes les personnes à risque de présenter des acouphènes, en particulier celles dont les capacités auditives sont altérées devraient, à titre préventif, limiter leur exposition au soleil. « Les recommandations sont les mêmes, conclut l’ORL : éviter l’exposition directe et prolongée, éviter les heures les plus chaudes de la journée, s’hydrater, se mettre le plus possible à l’ombre et porter un chapeau. L’audition est un bien trop précieux pour ne pas adopter toutes les mesures susceptibles de la préserver ». SUIVANT PRECEDENT

  • Page membre | FoRom Ecoute

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  • Genève: Le Théâtre de l’Usine améliore ses mesures d’accessibilité pour les malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Genève: Le Théâtre de l’Usine améliore ses mesures d’accessibilité pour les malentendants 9 mars 2025 Publié le : Boucle auditive, surtitrage… Le Théâtre de l’Usine de Genève, récemment ouvert après six mois de rénovation, travaille d’arrache-pied pour faciliter l’accessibilité de ses spectacles aux personnes sourdes et malentendantes. Après six mois de travaux de rénovation, le célèbre Théâtre de l’Usine de Genève, centre culturel autogéré depuis 1989, a fait peau neuve, et son agencement a été entièrement repensé afin de permettre non seulement un meilleur accueil du public et des artistes, mais aussi une meilleure accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Dans sa configuration de l’époque en effet, le Théâtre représentait un obstacle pour toutes les personnes vivant avec un handicap qu’il soit physique, sensoriel, mental ou psychique. « La question de l’accessibilité a pourtant toujours été au cœur de notre ADN, explique Ghalas Charara, responsable de l’accueil et des mesures d’accessibilité du Théâtre. Nous avons par exemple été les premiers à instaurer un prix libre tous les samedis pour que les personnes précarisées puissent accéder à nos spectacles. C’est d’autant plus important que les problématiques d’inclusion sont vraiment au cœur de notre programmation. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons fait en sorte que les derniers travaux de rénovation permettent d’améliorer l’accès des personnes en fauteuil roulant.» Large réflexion De fil en aiguille, « une solution à un handicap entrainant une recherche de solutions pour d’autres » , le Théâtre a également entamé une large réflexion pour l’accessibilité des personnes sourdes et malentendantes. «Le handicap auditif est malheureusement un handicap invisible, nous avons donc à notre corps défendant un peu tardé à le prendre en compte en termes d’accessibilité, ajoute Ghalas Charara. Nous entendons bien mettre désormais les bouchées doubles pour rétablir cette injustice». « L’accès à la culture est un droit et il est de notre responsabilité de mettre en place ce qui il faut pour que les personnes en situation de handicap auditif puissent elles aussi bénéficier de nos spectacles », renchérit Ruth Muganga, responsable de la communication du Théâtre de l’Usine. Cet engagement trouve déjà une première matérialisation par la mise en place dès cette année, pour un coût d’environ 15’000 francs, d’une boucle auditive, en lieu et place d’une boucle magnétique, impossible à installer en raison de la proximité du barrage du Seujet, juché sur le Rhône et dont la fonction est de contribuer à réguler le lac Léman. « Nous avons donc privilégié la solution de la boucle auditive via le wifi, détaille Ghalas Charara. Grâce à des micros supplémentaires disposés dans la salle, la personne pourra entendre directement dans son appareil auditif. Nous procèderons aux premiers tests en situation réelle lors de notre prochain spectacle Terminale Hysteria, prévu du 28 au 30 mars prochains ». Surtitrage L’autre grand chantier est celui du surtitrage. Forts d’une première expérience réussie l’année passée dans la traduction surtitrée d’un spectacle du portugais à l’anglais et au français, des services de surtitrage devraient être proposés très rapidement au public ayant un déficit d’audition. « Même si ce ne sera pas possible pour tous les spectacles en raison des spécificités de chaque mise en scène, nous avons l’ambition d’étendre au maximum le surtitrage aux sourds et malentendants». A terme, et en fonction des finances disponibles, le Théâtre aimerait même pouvoir engager une personne capable de signer en langue des signes afin de favoriser l’accueil de personnes qui n’oralisent pas. Afin d’en informer le public le plus large possible, toutes ces mesures, y compris celles développées pour d’autres publics comme les personnes ayant un déficit visuel et qui bénéficient elles-aussi de mesures d’accessibilité spécifiques, feront l’objet d’une large diffusion par les canaux usuels : site internet, newsletter, réseaux sociaux. www.theatredelusine.ch SUIVANT PRECEDENT

  • «Les médecins ORL devraient penser plus souvent à la lecture labiale» | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine «Les médecins ORL devraient penser plus souvent à la lecture labiale» 14 juillet 2025 Publié le : Enseignante spécialisée, Claudine Kumar a durant plus de 30 ans formé des dizaines de malentendants à l’art de lecture labiale. Cet indispensable complément aux appareils auditifs est malheureusement trop peu connu des médecins. Comment définiriez-vous la lecture labiale ? J’estime que la définition courante de la lecture labiale, comme étant la « reconnaissance de la parole par le décodage des mouvements des lèvres » est trop restrictive par rapport à la réalité. Pour ma part, j’élargirais le champ en disant plutôt qu’il s’agit d’une aide qui permet à la personne malentendante de participer activement à la vie quotidienne, qu’elle soit familiale, sociale et/ou professionnelle. Et comment s’exprime cette aide ? Aussi bien la déficience auditive que l’appareil auditif ou l’implant cochléaire provoquent des distorsions et des informations auditives souvent déformées, voire méconnaissables. La lecture labiale vient compléter les informations données par les appareils auditifs ou les implants et elle est même dans certaines situations le seul moyen de percevoir et comprendre le langage. Commet s’effectue son apprentissage ? Maîtriser la lecture labiale ne s’improvise pas. La lecture labiale s’apprend, en partant du principe que le but de toute personne sourde, devenue-sourde et/ou malentendante est de comprendre, en temps réel, le discours de son interlocuteur. Cette démarche implique une connaissance intime de la langue et de son fonctionnement, car il n’est pas possible de lire sur les lèvres comme on lit dans un livre. Il y a donc trois objectifs à atteindre : percevoir ce qui peut être vu, interpréter ce que l’on a perçu et compléter ce qui n’a pas été vu car la suppléance mentale joue un très grand rôle. En assemblant les syllabes lues et éventuellement en les modifiant, le malentendant finit par former des mots et des phrases, ce qui lui permet de saisir la pensée de son interlocuteur. Quel est le rôle d’une enseignante en lecture labiale ? Notre rôle ne consiste pas seulement à apprendre à décoder les mouvements des lèvres, mais d’accompagner l’apprenant dans le développement de multiples compétences, comme sa capacité linguistique, sa connaissance du sujet, sa capacité à faire un tout avec des fragments de mots, et sa capacité à substituer des indications visuelles en indications auditives. L’enjeu est ainsi de le conduire sur un chemin qui le mènera à reprendre confiance en lui. Quand faut-il avoir recours à l’apprentissage de la lecture labiale ? Le plus tôt possible, car plus tôt les compétences sont acquises et mieux c’est pour la personne malentendante et sa réinsertion dans la société. Il est dommage que les médecins, en particulier les ORL ne pensent pas plus fréquemment à informer les patients de l’existence de cet outil si utile. Pourtant, sur ordonnance, l’Assurance invalidité rembourse 40 heures d’apprentissage en tant que « frais d’entrainement à l’utilisation d’un moyen auxiliaire ». La condition est que la demande soit effectuée dès le 1er appareillage. SUIVANT PRECEDENT

  • Atelier-concert pour enfants sourds et malentendants | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Atelier-concert pour enfants sourds et malentendants 30 octobre 2024 Au Casino de Montbenon à Lausanne Atelier-concert pour enfants sourds et malentendants Date : Mercredi 30 octobre à 14h Lieu : Casino de Montbenon, Lausanne Cet évènement gratuit est proposé sur inscription. Il sera animé par le groupe Espuma Antigua . Photos du groupe et affiche du festival disponibles sur demande pour les visuels mediation@jazzonzeplus.ch SUIVANTE PRECEDENTE

  • A Genève, des spectacles surtitrés sur des tablettes | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine A Genève, des spectacles surtitrés sur des tablettes 2 novembre 2024 Publié le : Depuis l’année passée, le Théâtre de Carouge (GE) propose à ceux qui le souhaitent le surtitrage de ses spectacles via un système de tablettes. Une démarche plébiscitée par le public malentendant. Depuis de nombreuses années, le Théâtre de Carouge à Genève s’implique pour faciliter l’accessibilité de ses spectacles à tous les publics, y compris ceux présentant un handicap ou une déficience sensorielle. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en matière de handicap auditif, les efforts sont conséquents. Le théâtre met ainsi à disposition du public une dizaine de colliers magnétiques à réserver au moment de l’achat des billets. Compatibles avec les appareils auditifs en position T, ces derniers utilisent un système intitulé « listen everywhere » qui permet également aux personnes qui le souhaitent, de capter le son des spectacles directement avec leur appareil auditif, via une application à télécharger sur leur téléphone portable. Et ce n’est pas tout. En complément des colliers, le théâtre propose également à ceux qui ne sont pas équipés d’appareils auditifs ou ne disposent pas de la position T sur leurs appareils, une vraie offre de surtitrage de ses spectacles. Avec une particularité : depuis environ une année, ce surtitrage est exclusivement proposé via des tablettes mises à disposition du public malentendant. Usage généralisé « Au départ, le surtitrage était proposé via une projection au-dessus du plateau , explique Olga Timofeeva, responsable de l’accessibilité au Théâtre de Carouge et à l’origine de ce projet. C’était une solution adéquate surtout pour les personnes qui étaient en haut de la salle tandis que les spectateurs malentendants situés aux premiers rangs bénéficiaient déjà des tablettes. L’année dernière, nous avons choisi d’en généraliser l’usage car nous estimons qu’il s’agit d’une solution presque idéale : les spectateurs peuvent se placer n’importe où dans la salle, le surtitrage peut être choisi en français ou en anglais et surtout les tablettes peuvent être utilisées pour n’importe quelle scénographie, car elles sont peu lumineuses et donc très discrètes ». Et les résultats sont là : proposé pour chaque spectacle lors de deux séances spécifiques, l’une en semaine l’autre en week-end, le surtitrage permet à chaque fois à une quinzaine de sourds ou de malentendants d’accéder à la culture en toute facilité. « Je suis enchantée des tablettes pour malentendants mises à disposition par le Théâtre de Carouge. Je suis très sourde et cela me transforme la vie, car je comprends chaque mot des acteurs. De plus, les tablettes sont d’un maniement facile et cela ne m’empêche pas de voir le spectacle » s’enthousiasme ainsi Béatrice, une alerte nonagénaire et fidèle du théâtre. « Ce travail est vraiment précieux pour des personnes qui ont toujours l'impression d'avoir manqué quelque chose, en raison de leur déficience auditive », ajoute Bertrand, également très friand de l’offre de surtitrage. « Grace à nos prestations d’accessibilité pour les malentendants, des personnes qui depuis au moins une vingtaine d'années ne pouvaient plus aller au théâtre reviennent aujourd'hui, se réjouit Olga Timofeeva. Et nous avons d’excellents retours : elles sont ravies de cette offre, font l’effort de venir et d’utiliser les tablettes, en particulier les personnes âgées pour lesquelles c’est un véritable confort. Enfin, à ceux qui le souhaitent, nous proposons également une offre plus personnalisée comme leur envoyer le texte de la pièce à l'avance ». Pionnier Avec un total de 30 tablettes mises à la disposition du public sur simple demande, y compris d’ailleurs aux non malentendants et non francophones qui souhaiteraient obtenir une traduction surtitrée de certains spectacles, le Théâtre de Carouge fait office de pionnier. Au prix d’un travail considérable. « C’est un gros effort et j’y consacre facilement 40 à 50 % de mon temps puisque c’est moi-même qui procède au surtitrage des spectacles , admet Olga Timofeeva. Et à la différence de ce que l’on peut avoir au cinéma, les modalités du surtitrage de spectacles vivants sont particulières, car par exemple, le texte doit être lisible d’un seul regard. Mais pour le Théâtre de Carouge qui a fait de l’inclusivité une priorité, le jeu en vaut vraiment la chandelle ». www.theatredecarouge.ch Prochains spectacles surtitrés: Giselle à la Petite salle le 19 novembre et La crise, à la Grande Salle les 14 et 17 décembre 2024. SUIVANT PRECEDENT

  • Faut-il nettoyer soi-même ses appareils auditifs ? | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Faut-il nettoyer soi-même ses appareils auditifs ? 8 mars 2024 Publié le : Les appareils auditifs de dernière génération sont si petits que nombre de malentendants hésitent à procéder eux-mêmes à leur nettoyage. Un entretien quotidien est pourtant indispensable pour maintenir les appareils en bon état de marche. Ils sont portés en permanence 7 jours sur 7 et parfois même 24h sur 24. Logique, ils sont indispensables à tout malentendant qui souhaite retrouver tout ou partie de son audition, et nombre d’études ont démontré à quel point l’appareillage auditif permettait également de limiter le risque de survenue d’un déclin cognitif, l’âge venant. Seulement voilà : qu’ils soient à l’intérieur de l’oreille ou au-dessus du contour de l’oreille, les appareils auditifs se salissent, en raison des poussières, mais aussi des sécrétions de cérumen. Et les conséquences en sont inévitables : faute d’un nettoyage approprié, ils s’encrassent avec le temps et leurs orifices étant obturés, ne rempliront plus leur fonction. Tous les soirs Selon les audioprothésistes, il est recommandé de procéder à un nettoyage simple tous les soirs au retrait de l’appareil et de faire un nettoyage approfondi une fois par semaine, voire plus fréquemment selon la quantité de cérumen produite par le malentendant. « Il est important que le malentendant ait une certaine autonomie pour nettoyer lui-même son appareil explique Olivier Gaches, audioprothésiste à Lausanne. L’un des rôles de l’audioprothésiste est d’ailleurs de lui enseigner les gestes simples et adaptés à ses capacités pour cet entretien régulier ». Chaque soir, le malentendant devra donc inspecter le corps de son appareil, sa « carrosserie » en quelque sorte, puis l’essuyer avec un mouchoir en papier doux et vérifier si la sortie de l’écouteur n’est pas bouchée. Si tel était le cas, il faudrait attendre le lendemain que le cérumen ait séché et le brosser délicatement pour l’éliminer. Enfin, il faut stocker la nuit l’appareil dans un gobelet déshydratant ou une station de séchage électrique pour prévenir les risques de dommages dus à l’humidité. Pour les appareils rechargeables, le dégagement de chaleur du processus de charge permettra d’ailleurs spontanément cet assèchement. Service complet chaque semaine Au-delà de cet entretien quotidien, un entretien hebdomadaire plus poussé est indispensable : « Il faut effectuer une fois par semaine un service plus complet avec désinfection de la partie qui s’insère dans le conduit auditif, en utilisant des lingettes ou un spray désinfectant, tout en faisant attention à ne pas inonder de produit désinfectant l’écouteur de l’appareil sous peine de risque de panne », ajoute encore Olivier Gaches, qui précise : « Il s’agira aussi de contrôler le filtre pare-cérumen à l’extrémité de la sortie écouteur et de le remplacer le cas échéant. Enfin, pour les appareils micro-contours d’oreille à écouteur déporté, il sera nécessaire de démonter le dôme pour le nettoyer et le désinfecter. D’ailleurs il existe des bacs à ultra-sons qui permettent de nettoyer efficacement les dômes ou les embouts/coques sur mesures ». Et de terminer : « Il conviendra également de brosser avec une brosse sèche les grilles d’entrées des microphones ». Enfin et cela reste important, en plus de cet entretien, il est vivement conseillé de se rendre tous les 3 mois chez son audioprothésiste pour faire nettoyer ses appareils auditifs de manière professionnelle grâce à du matériel spécifique, en particulier un système d’aspiration qui permettra un nettoyage plus efficace et approfondi. SUIVANT PRECEDENT

  • Bastien Perruchoud: « j’aime apprendre ! » | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Bastien Perruchoud: « j’aime apprendre ! » 16 janvier 2014 Publié le : Âgé de 19 ans, Bastien Perruchoud est né et vit à Chalais, en Valais. Optimiste et doté d’un caractère aussi indépendant que volontaire, ce jeune malentendant vient de terminer un apprentissage d’agent d’exploitation. En attendant de dégotter son premier emploi, il croque la vie à pleines dents. Comment êtes-vous devenu malentendant ? Je suis né comme ça, même s’il a fallu attendre que j’aie deux ou trois ans pour que mes parents s’en rendent compte. Il n’y a pas de cause connue et mes deux frères quant à eux entendent très bien ! Quel est votre degré de perte auditive ? Je n’entends rien avec mon oreille gauche et à 60% avec mon oreille droite. Vous ne semblez pas porter d’appareil auditif… En effet. A l’âge de l’école, j’ai essayé de porter un appareil, mais cela n’a rien donné de concluant. C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’ai pas tenté l’implant cochléaire. En tout cas, mon audition est stable et l’ORL n’a pour l’instant décelé aucune tendance à la diminution. Quoi qu’il en soit, je me sens vraiment très bien comme ça ! Vous avez parlé de l’école. Comment était-ce ? J’ai fait toute ma scolarité dans une école normale, dans mon village de Chalais où je suis né et habite encore. J’ai appris le LPC (langage parlé complété, ndlr) vers l’âge de 10 ans, et bénéficié ensuite de l’appui d’une codeuse qui m’a à la fois beaucoup soutenu et motivé. Les profs aussi jouaient le jeu et n’hésitaient pas à répéter s’il le fallait. Enfin, j’ai bénéficié de cours d’appui quand c’était nécessaire. Et les notes ont suivi ? Mais oui, j’avais de bonnes notes ! Tout s’est bien passé, y compris avec mes camarades d’ailleurs. Vous terminez donc votre scolarité obligatoire en juin 2010… C’est ça. Et à ce moment-là, je fais toute une série de stages dans différentes entreprises, histoire de choisir en connaissance de cause. Comme polymécanicien, comme géomaticien, ou comme dessinateur en génie civil. Finalement sur quoi s’est porté votre choix ? J’ai fait un stage comme agent d’exploitation dans un EMS à Sierre, et ça m’a bien plu. C’est une activité très variée, avec du nettoyage, de la conciergerie, de l’entretien d’espaces verts… Et puis, à Sierre, j’ai vraiment beaucoup aimé le contact avec les personnes âgées. En fait, j’aime quand ça bouge, quand on agit… Quand avez-vous commencé votre apprentissage ? En août 2010 et j’ai terminé l’été dernier. Tout s’est bien passé, j’ai eu de bonnes notes, et ai même reçu le Prix aux élèves malentendants de forom écoute. Ça m’a fait bien plaisir d’ailleurs, car c’était une marque de soutien. Où en êtes-vous aujourd’hui ? A l’issue de mon apprentissage, l’AI m’a placé à l’hôpital de Sion pendant trois mois, pour évaluer mon taux d’invalidité. Et j’étais très content, puisque ma capacité de travail a été évaluée à 100%. L’essentiel, c’est qu’on me donne des consignes claires, en se positionnant bien en face de moi et en me parlant suffisamment fort (rires). Finalement, l’audition ne m’a pas posé de problèmes insurmontables, même s’il a bien sûr fallu faire beaucoup d’efforts. Aujourd’hui, vous cherchez du travail ! Eh oui, je suis au chômage, car à l’hôpital de Sion, il n’y avait pas de budget pour créer un poste pour moi. Alors, je réponds aux annonces, je fais des offres spontanées, etc. L’idéal serait de trouver quelque chose près de chez moi bien sûr. Mais je sais que cela prend un peu de temps… En attendant, je profite de la vie et je prends des cours d’anglais le soir. J’aime bien étudier ! Que faites-vous pour vos loisirs ? Du ski, de la natation. Et puis, j’ai passé mon permis en avril dernier, et j’adore conduire. Je le voulais tellement que j’ai passé en avance la théorie et le Samaritain, et dès que j’ai eu l’âge requis, je suis passé à la pratique. J’ai d’ailleurs tout payé grâce au salaire de mon apprentissage ! Et pour le reste ? Sorties avec des amis, sorties au cinéma. Voyager chaque été, et puis faire du sport bien sûr. J’ai fait du fitness et je pratique beaucoup la marche sportive avec mes parents. Propos recueillis par Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • Edgar Liechti, figaro et… malentendant | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Edgar Liechti, figaro et… malentendant 2 décembre 2020 Publié le : Malentendant et appareillé depuis une cinquantaine d’années, Edgar Liechti travaille toujours à 78 ans, dans son petit salon de l’avenue de France, à Lausanne. Contractée suite à une tuberculose à l’âge de 23 ans, sa perte auditive ne l’a jamais empêché d’exercer un métier qu’il exerce avec passion : coiffeur. Aux alentours de l’avenue de France, à Lausanne, il est connu comme le loup blanc. Parce qu’on va s’y couper les cheveux bien sûr, mais aussi parce qu’on veut se taper un peu la causette ou lorsqu’on est enfant, lui taxer une de ces sucettes qu’il aime tant distribuer. Âgé de 78 ans, Edgar Liechti est donc à lui seul une véritable institution dans ce quartier multiculturel et dont la mixité sociale se perd lentement au profit d’une gentrification de bon aloi. Depuis 25 ans, sa plaque trône allègrement sur la façade de l’immeuble du 26 avenue de France, où, dans son minuscule salon de 17 mètres carrés, il a vu défiler bon nombre de clients, connus ou anonymes. Et surtout bien des enfants qui adorent sa bonhomie, sa gentillesse et son éternelle joie de vivre. Pourtant rien n’a été facile pour lui. A l’âge de 23 ans, il contracte une méchante tuberculose qui lui vaut une longue hospitalisation à Epalinges et surtout une importante perte auditive bilatérale en raison des antibiotiques qu’il a dû prendre pour en guérir. Appareillage « C’est vers 35 ans que je me suis rendu compte que je n’entendais pas bien, explique-t-il. Une fois les tests faits, l’ORL m’a confirmé la perte auditive plus de 30% de chaque côté» . Aussitôt appareillé, il mène une vie sociale et professionnelle normale, même si la perte auditive s’aggrave avec le temps. « Heureusement que j’ai eu les appareils sans lesquels je n’entends plus rien, témoigne cette heureuse nature. C’est vrai qu’ils demandent un entretien quotidien et pointilleux, mais grâce à eux, ma perte auditive ne m’a jamais gêné dans mon travail ». Car Edgar évidemment est un vrai figaro. Jusqu’au bout des ongles : coiffeur pour enfants et messieurs bien sûr, mais aussi confident, animateur social anonyme à ses heures et observateur avisé et amusé de la vie contemporaine. La coiffure, c’est clairement une vocation pour ce Vaudois né à Mézières (VD) et dont le père paysan, le vouait à un apprentissage de carreleur, histoire d’être sûr d’avoir quelque chose à mettre dans son assiette, en ces temps incertains d’après-guerre. Seulement voilà, le jeune Edgar a une idée en tête : il veut absolument être coiffeur, c’est son métier, sa vocation, alors que tout petit, il pouvait passer des heures à admirer les figaros développer leur art virevoltant, entre rasoirs et coups de ciseaux. Il finit par obtenir gain de cause et fait son apprentissage juste au-dessus du Comptoir suisse, durant 3 ans et demi, car en cette époque désormais désuète, l’apprentissage comprenait aussi une formation de perruquier. Après quelques années de remplacements à droite et à gauche, il décroche un emploi à Genève comme salarié, et où durant 24 ans, il gagne parfaitement sa vie. « Ça marchait très bien pour moi et à l’époque, c’était plus facile puisqu’il n’y avait pas des salons à chaque coin de rue comme aujourd’hui». Après deux décennies, le patron décide pourtant de fermer son échoppe et voilà Edgar au chômage. Comme toujours avec lui, c’est sans drame ni trémolos, « son joli salaire » lui assurant une indemnité confortable. Enfin à son compte Âgé alors d’une cinquantaine d’années, l’homme ne se laisse pas abattre : il suit des cours de gestion d’entreprise, travaille comme coiffeur à domicile, le temps de trouver un local qui puisse lui convenir. Car c’est décidé : il veut se mettre à son compte… « J’ai cherché partout et longtemps un lieu qui puisse me convenir, à Montreux, Villeneuve, Moudon, mais rien ne me plaisait. Un jour je passe devant un petit salon à reprendre, à l’avenue de France. Hélas, la patronne l’avait promis à un toiletteur pour chiens ! » Mais il en faut plus pour le décourager : il laisse ses coordonnées et avance une offre de reprise plus avantageuse. 3 jours après, le toiletteur n’ayant pas donné signe de vie, le voilà heureux locataire du petit salon qu’il occupe encore aujourd’hui. « Au début raconte-t-il, c’était très difficile, je n’avais quasiment aucun client. Heureusement un de mes potes qui enseignait à l’EPFL, m’a fabriqué et imprimé avec ses étudiants 100’000 flyers que j’ai distribués moi-même. Et petit à petit, j’ai constitué ma clientèle ». En 2005, tous calculs faits, il décide de prendre sa retraite anticipée et de toucher son AVS. Mais pas question pour lui d’arrêter à travailler et de raccrocher les ciseaux, encore aujourd’hui d’ailleurs, malgré deux interventions cardiaques lourdes qui l’ont un temps, maintenu éloigné de son unique fauteuil. « J’ai choisi de ne pas fonder de famille et le travail c’est ma vie, sourit-il. J’aime ce que je fais, j’ai toujours adoré discuter avec les gens et donc tant que j’ai la force de continuer je le ferai ». Bonne nouvelle donc pour les enfants du quartier qui pour un temps encore, sauront où aller chercher leurs sucettes. SUIVANT PRECEDENT

  • En vacances sans soucis – avec un handicap | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine En vacances sans soucis – avec un handicap 3 janvier 2018 Publié le : Les personnes avec handicap qui projettent des vacances en Suisse ou à l’étranger frappent à la bonne porte en s’adressant à l’agence de voyages de Procap. Le catalogue de vacances 2018 présenté aujourd’hui au salon Swiss Handicap de Lucerne foisonne d’offres de voyages individuels et en groupe conçues pour prendre en compte les besoins des personnes avec handicap. Depuis plus de 20 ans, Procap Voyages organise des vacances à l’intention de voyageurs aux besoins spécifiques. « Notre grande expérience nous permet de répondre parfaitement aux besoins des personnes avec handicap », note Helena Bigler, responsable de Procap Voyages. Beaucoup d’entre elles accordent par exemple une grande importance à l’accessibilité des hôtels. Ainsi les spécialistes de l’agence contrôlent l’accès en fauteuil roulant de tous les établissements mentionnés dans le catalogue. Ils examinent les chambres et les salles de bains, mais aussi les parties communes, les restaurants et les piscines, ainsi que l’accès à la mer. « Ainsi, nous pouvons garantir à nos client-e-s un séjour sans stress et serein. De vraies vacances durant lesquelles leurs besoins spécifiques sont pris en compte », précise Helena Bigler. Pour tous les goûts La palette de l’offre est large et chacun-e pourra trouver une destination et un genre de vacances qui correspondent à ses goûts. Celles et ceux qui aiment voyager en solo trouveront dans le catalogue 2018 de nouvelles destinations attrayantes : Croatie, Crète, Inde, Scandinavie, Provence ou Côte d’Azur. Les personnes qui apprécient les voyages en groupe, auront l’embarras du choix, avec une offre encore élargie, allant du calme des Vosges à la trépidante Barcelone, en passant par l’île d’Elbe. Cette année, les clients plus actifs de Procap découvriront les charmes de la Suisse en pratiquant le ski, la voile, le canoë et en se baladant à vélo ou à pied. Avec une nouveauté au Tessin : un trek dans le Val Blenio avec des ânes et des Alpagas ! Un séjour à la ferme sera organisé à l’intention des enfants et des adolescents. Les vacanciers qui préféreront des loisirs plus calmes pourront se reposer au cœur du Valais, du Tessin ou au bord du Lac de Constance. S’engager bénévolement pour Procap Sans l’aide des nombreux bénévoles qui accompagnent les voyages en groupe de Procap Voyages, il serait impossible de proposer une offre de vacances complète aux personnes ayant des besoins spécifiques. En 2017, 529 personnes ont effectué plus de 63’000 heures de travail en Suisse et autour du globe, permettant à plus de 1'000 client-e-s de réaliser leurs rêves de vacances. Merci à eux ! Réserver par solidarité Si Procap Voyages est la spécialiste de voyages et vacances pour les personnes avec handicap, l’agence propose à tout le monde la palette d’offres des tour-opérateurs suisses renommés, ce aux prix usuels. « Nous nous réjouissons aussi de toute réservation de personne valide, signe de solidarité. Grâce à ce soutien, nous pouvons continuer à offrir nos services et conseils haut de gamme aux personnes avec handicap », précise Helena Bigler. Document PDF: Voyages accessible Site de procap: https://www.procap.ch/fr/prestations/voyages-sport-et-loisirs/voyages.html SUIVANT PRECEDENT

  • Rachel Millo, autonome envers et contre tout | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Rachel Millo, autonome envers et contre tout 2 février 2022 Publié le : Née à Satigny (GE), il y a 24 ans, Rachel Millo est sourde et implantée cochléaire. Horticultrice par tradition familiale mais aussi par passion, très indépendante et travailleuse, elle vient de décrocher en plus un diplôme d’architecte paysagiste. Comment êtes-vous devenue sourde ? A l’âge d’un an et demi, j’ai contracté une méchante méningite. A la suite des médicaments que l’on m’a donné à l’hôpital, j’ai perdu l’ouïe, je suis donc devenue sourde profonde. Les médicaments m’ont sauvé la vie, mais m’ont rendue sourde ! Comment vos parents s’en sont-ils rendu compte ? Je ne réagissais plus lorsqu’ils me parlaient, comme je le faisais avant la maladie. Et ce qui les a encore plus inquiétés, c’est que je n’émettais plus de sons. Vous avez été appareillée ? Non, dès l’âge de deux ans, j’ai été implantée à Genève. J’ai donc un implant cochléaire à gauche. Et on m’a conseillé de ne pas toucher à l’oreille droite pour la garder intacte dans le cas où la science progresserait encore… A vous entendre, on a du mal à croire que vous êtes sourde… Oui, c’est vrai, j’entends très bien, mais c’est grâce à mon oreille électronique (rires)… Comment s’est déroulée l’école ? J’ai fait beaucoup de LPC et j’ai même eu une codeuse à l’école. Mais un jour, celle-ci s’est aperçue que je ne la regardais même plus, puisque je suivais ce que disait la maîtresse grâce à l’implant et à la lecture labiale, d’autant qu’on veillait toujours à me placer tout devant. Je n’y ai donc plus eu recours et je me suis débrouillée comme ça. Idem pour la logopédie, j’ai décidé d’arrêter à l’âge de 15 ans et de me débrouiller toute seule. Du coup, j’ai fait beaucoup de pratique et ça m’a permis de bien parler aussi. Et avec vos camarades de classe ? Eh bien, j’étais différente donc plutôt exclue ! Mais cela m’a poussée à être plus autonome, car je ne pouvais compter que sur moi-même. J’ai toujours été dans un monde d’entendants et d’ailleurs ce n’est que très récemment que j’ai découvert avec plaisir celui des malentendants et sourds, avec lesquels je sors désormais beaucoup. Qu’avez-vous fait à la fin de votre scolarité obligatoire ? J’ai décidé de faire l’Ecole d’horticulture de Lullier à Genève, pour devenir horticultrice… Pourquoi ce choix ? D’une part j’aime beaucoup les plantes, et d’autre part, c’est une tradition familiale. Mon père est horticulteur et moi-même je représente la 4e génération (rires)… Au bout de 4 années de formation, j’ai obtenu – c’est la règle dans cette Ecole professionnelle – une maturité professionnelle et deux CFC, l’un en floriculture, l’autre en paysagisme…. Cela n’a pas été trop difficile ? Si quand même, d’autant que pour beaucoup de cours, il n’y avait pas, ou peu de supports écrits. Du coup, c’était beaucoup de travail, mais heureusement les enseignants et les responsables de l’école m’ont beaucoup soutenue, et les autres élèves aussi, avec lesquels on s’entraidait volontiers. Finalement vous vous en êtes bien sortie… Oui, même si le plus dur, ça a été les langues. En français, j’ai toujours le repère et le support de la lecture labiale. Pour l’anglais ou l’allemand, je n’avais que mon ouïe et cela me demandait beaucoup de concentration ! En 2016, vous êtes diplômée et officiellement horticultrice… C’est ça. Et comme j’avais encore envie d’étudier, j’ai hésité entre une filière d’ingénieur agronome, plus en continuité avec l’horticulture, ou alors d’architecte-paysagiste. Pour me donner du temps, j’ai un peu travaillé dans l’entreprise familiale, puis je suis allé six mois en année sabbatique aux Etats-Unis, en Californie, pour améliorer mon anglais. Et finalement à votre retour qu’avez-vous décidé ? J’ai fait un stage dans un bureau d’architecte-paysagiste et ça m’a donné envie de faire ça parce que c’est très créatif. J’ai donc suivi la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève et j’ai décroché mon diplôme ce printemps, en 4 années d’études au lieu de 3 car j’ai dû refaire la dernière année ! Et depuis ? Je cherche du travail, en postulant un peu partout, mais ce n’est pas facile car les employeurs cherchent d’abord des personnes ayant une expérience. Heureusement, je commence un contrat à durée déterminée de 4 mois dans un bureau à Lausanne, où exerce la prof qui m’a suivie pour mon travail de Bachelor. Votre handicap auditif ne pose-t-il pas de problème ? Non, j’explique seulement que le téléphone fixe ou bien les séances de travail à plus de 5 personnes sont difficiles pour moi. Mais au bureau où je vais aller, nous serons 5 au total, c’est donc idéal pour moi (rires) ! Ne pensez-vous pas reprendre un jour l’entreprise familiale ? Oui peut-être plus tard, dans dix ans, quand mon père prendra sa retraite. Mais dans un premier temps, il faut que j’accumule de l’expérience, c’est la priorité. Finalement, vous rendez-vous compte que votre parcours est quand même exceptionnel ? Oui bien sûr, mais c’est grâce au soutien de ma famille et aussi grâce à mon caractère parce que j’aime être autonome. SUIVANT PRECEDENT

  • Séjour linguistique à Malte | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Séjour linguistique à Malte 9 mars 2014 Publié le : Âgée de 25 ans, Elodie Ernst est Jurassienne et vit à Porrentruy. Malgré une profonde déficience auditive de naissance, la jeune femme a décroché un bachelor en management du tourisme. À l’automne dernier, elle a passé près de quatre mois à Malte pour un stage intensif d’anglais. L’occasion certes d’étudier pour préparer son avenir, mais aussi de profiter de la plage et de réaliser de belles rencontres. Si les voyages servent en général à se reposer, à aller à la rencontre des autres et à se divertir, certains peuvent en revanche prendre une dimension nettement plus studieuse, même si le côté farniente n’en est pas forcément totalement exclu. Sourde de naissance mais qui entend et s’exprime très bien avec ses appareils, Elodie Ernst s’est envolée depuis Zurich le 1er septembre dernier pour Malte. Férue de voyages, cette Jurassienne, diplômée en 2012 d’un bachelor en management du tourisme délivré par la HES de Sierre, s’était en effet fixé un objectif prioritaire: améliorer son niveau en anglais. « Une fois mon diplôme HES obtenu et après deux stages, explique-t-elle, j’ai décidé de travailler dans l’événementiel. Et pour cela, il est indispensable d’avoir un bon niveau en anglais, un niveau professionnel ». Le choix de Malte comme lieu de séjour linguistique s’est imposé assez rapidement, suite à quelques recherches sur le web. « Je cherchais d’abord un endroit qui ne soit pas trop cher, et ensuite quelque chose de différent de l’Angleterre que je connais très bien, raconte encore Elodie. J’ai de la famille là-bas, j’y suis allée très souvent, j’avais donc vraiment envie de changer et de découvrir autre chose ». Enseignement intensif Et puis, ajoute-t-elle avec un grand sourire, « Malte était synonyme pour moi de plage et de chaleur. C’était donc un bon choix pour joindre l’utile à l’agréable !» Grâce à une bourse, ainsi qu’à l’argent qu’elle a économisé en travaillant, là voilà donc qui débarque à Malte. Son point de chute est plus précisément Sliema, à 5 kilomètres au nord de La Valette, où elle doit se rendre tous les jours en bus pour suivre ses cours. Des trajets un peu « rock’n’roll », tant les bus maltais sont bondés et peu ponctuels, et la conduite automobile un rien sportive. « Il m’arrivait fréquemment d’arriver une demi-heure en retard à mes cours », rigole encore Elodie. Heureusement, les cours sont sérieux et l’enseignement intensif. Toutes les matinées sont consacrées à l’apprentissage en groupe, tandis que les après-midi sont dévolues à des cours particuliers, suivis de révisions en fin de journée. « Au début, j’ai eu du mal à m’habituer, convient Elodie. Une nouvelle langue, un nouvel environnement, un nouveau rythme… cela faisait pas mal de changements. Mais ensuite, tout s’est très bien passé, surtout après que j’ai demandé à changer de classe pour avoir un niveau un peu plus élevé ! » Avec un tel rythme de travail, les progrès viennent très vite, d’autant qu’Elodie surmonte sans trop d’efforts son handicap auditif, grâce à un micro qu’elle confiait à l’enseignant, au début de chaque cours. « Suivre une conversation de groupe, c’était un peu plus difficile, c’est sûr, mais en bilatéral, tout se passait vraiment très bien. Même si bien sûr, en fonction de l’accent de la personne qui parle, l’anglais n’est parfois pas facile à comprendre ! » (rires) Rencontres Au-delà de l’école, il y a bien sûr la plage. De magnifiques plages riches en rochers, et où l’eau azur est à bonne température, avec au menu, bronzage et farniente, malgré l’incroyable afflux de touristes sur l’île, et ce en toutes saisons. Le reste de son temps, Elodie le consacre à sillonner l’endroit pour découvrir les lieux touristiques. « Les premières semaines, j’ai passé pas mal de temps à visiter les deux îles de Malte, raconte encore la jeune étudiante. Seulement, l’archipel est petit et on a assez vite fait le tour de la question ». Heureusement, la vie estudiantine est faite de rencontres. D’abord avec les colocataires qui partageaient son appartement (« J’en ai vu défiler dix durant les quinze semaines qu’a duré le séjour ! »), ensuite avec ses collègues, également en stage linguistique. « Ce séjour a été l’occasion de se faire pas mal d’amis, des gens en provenance de partout, de Suisse alémanique, d’Europe et d’ailleurs, et ça, c’est très sympa parce que j’aime aller à la découverte des autres. Nous avons fait des sorties et des pique-niques ensemble, et pour beaucoup d’entre eux, nous sommes restés en contact par email ou par Facebook ! » Et d’ajouter dans un sourire: « maintenant, si j’ai envie d’aller au Japon, je sais qui contacter, et c’est franchement sympa ! » Cap sur le Canada Après 15 semaines de travail, interrompues par un court week-end en Suisse et la visite de membres de sa famille à Malte, Elodie rentre chez elle, à Porrentruy. « Je ne regrette vraiment pas ce voyage, conclut-elle. Au début, on compte les jours, puis ensuite, tout passe très vite. Mais à la fin, j’étais bien contente de rentrer, 15 semaines, c’est long et au bout d’un moment, on s’ennuie un peu… » Sauf qu’à peine de retour chez elle, juste à temps pour les fêtes de fin d’année, Elodie, décidément infatigable, reprend l’avion au tout début du mois de janvier, cette fois pour l’autre bout du monde… le Canada, plus précisément la ville de Toronto. Objectif: encore un cours de langue anglaise, mais cette fois couronné par un examen et un diplôme. « Pour passer l’examen de certification, il me fallait au total six mois d’enseignement. A l’époque, je m’étais dit: pourquoi ne pas diviser le séjour en deux ? Cela faisait deux pays à découvrir ! Et puis le Canada, c’est une culture qui me semble plus proche de la nôtre, Toronto est une grande ville avec beaucoup d’occasions de sorties. C’était donc un bon choix complémentaire ! » ChA SUIVANT PRECEDENT

  • La Chaux-de-Fonds : Une transition en douceur | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine La Chaux-de-Fonds : Une transition en douceur 15 mai 2010 Publié le : Fondée en 1925, forte d’une quarantaine de membres, l’Amicale des malentendants de la Chaux-de-Fonds voit arriver à sa tête un nouveau président, Yves Bourboën. « Bien entendant » et néophyte de la vie associative, il peut compter sur le soutien de l’ancienne présidente, Lysiane Wicky. Est-il plus beau symbole d’un passage de témoin réussi, que la présence simultanée d’une ancienne présidente, Lysiane Wicky, et de son successeur, Yves Bourboën, qui a repris le flambeau de la présidence il y a six mois à peine ? Car à l’Amicale de la Chaux-de-Fonds, forte d’une quarantaine de membres, la transition s’opère en douceur, à une période où la vie associative connaît pourtant une crise des vocations qui ne se dément pas. Après plus de treize années d’une présidence assidue et volontariste, Lysiane Wicky a en effet décidé de passer le flambeau. En cause, une certaine usure, simplement liée au temps qui passe, mais aussi une réelle fatigue, après plusieurs années d’engagement bénévole. Lourde charge « Les premières années de mon mandat, j’ai été très bien soutenue par mon comité », reconnaît Lysiane Wicky, qui a perdu son audition à l’âge de 21 ans, suite à une méchante méningite. « Et puis, avec le temps, la charge de travail est devenue de plus en plus lourde, c’est tout de même une fonction exigeante ! » Pour cette dame décidée, qui a assuré la présidence malgré un grave accident de la route en 1997, tout à commencé lorsqu’en cherchant à s’appareiller après la perte de son acuité auditive, elle rencontre à l’hôpital de la ville, une dame membre de l’Amicale. Après une dizaine d’années de collaboration bénévole, elle prend, en 1996, la succession de l’ancienne présidente, elle-même en fonction depuis… une quinzaine d’années. Sitôt élue, Lysiane Wicky imprime sa marque. « Quand j’ai repris, j’ai changé du tout au tout les activités de l’Amicale, se souvient-elle. Avant, il s’agissait surtout de repas et de rencontres etc. Moi, je souhaitais avant tout proposer aux membres des activités qu’ils ne pouvaient pas faire, comme organiser un loto, où des visites de musées… » Et pour l’ancienne présidente, la tâche n’a pas toujours été de tout repos. « Organiser ce genre de choses demandait beaucoup de travail. Alors au début, quand j’ai vu que les gens ne venaient pas en nombre suffisant, j’ai dû un peu taper du poing sur la table ! » Sang neuf Et de préciser ensuite : « Même si se sentir utile a été une expérience très gratifiante, j’ai aussi décidé d’arrêter car je n’avais plus beaucoup d’idées. Avec le temps, j’ai constaté que les membres avaient moins envie de venir, alors je me suis simplement dit : « il faut du sang neuf » ! » Et du sang neuf, il y en a eu, puisqu’en juillet dernier, c’est l’ensemble du comité de l’Amicale – présidence comprise -, qui a été renouvelé. Une démarche pas facile, tant les vocations se font rares. « J’ai longtemps cherché quelqu’un pour prendre la relève, constate Mme Wicky. C’était quelque chose de très dur, mais c’était triste de constater que les gens qui se proposaient voulaient se faire payer ! Pendant une année, on a mis des annonces, fait des recherches sur internet, et rien n’est venu ! Heureusement, le hasard a mis sur mon chemin Yves Bourboën !» Lui-même fils d’une malentendante, Yves Bourboën, âgé de 57 ans et heureux papa d’une petite fille de deux ans, ne souffre pas lui-même de problèmes d’audition. « Ma mère était membre de l’amicale de la Chaux-de-Fonds. Je connaissais Lysiane Wicky et j’avais d’excellents contacts avec elle. Alors quand il a été question que je reprenne la présidence, je me suis dit : pourquoi pas, faisons un essai ! » « Apprentissage » Et d’avouer avec franchise et lucidité : « Je sais que je suis le seul à avoir dit oui. J’ai aussi accepté car ma mère, qui est veuve depuis cinq ans, avait beaucoup de plaisir à participer aux activités de l’Amicale. Si celle-ci avait dû cesser ses activités, elle se serait retrouvée toute seule ! » Dès son entrée en fonction, Yves Bourboën, qui se reconnaît une nature « plutôt conciliante », constate très vite l’ampleur de la tâche. « C’est vrai, il y a beaucoup de travail. Je ne voyais que le côté pique-niques, balades, soupers, c'est-à-dire pas grand-chose. Je me suis vite rendu compte qu’il y avait beaucoup plus, et je comprends que cette fonction soit impossible, par exemple pour quelqu’un qui travaille. Il y a pas mal de travail, entre l’organisation des activités et la gestion des relations avec forom écoute. D’autant que j’ai tout à apprendre, puisque je ne connais pas grand-chose, ni au monde des malentendants, ni au monde associatif ! Je suis, en quelque sorte, en apprentissage». Attirer les jeunes Son objectif ? « Arriver à avoir le même succès que Lysiane Wicky, qui laissera une trace indélébile dans la vie de l’Amicale. Je découvre tous les jours à quel point ce qui a été fait est impressionnant ». A court terme, de nombreuses tâches attendent le nouveau comité. En premier lieu, trouver de nouveaux membres pour que l’Amicale puisse continuer à vivre. « Je pense qu’une des choses à faire, c’est de travailler en direction de la presse pour mieux nous faire connaître », pronostique Yves Bourbën. « Heureusement, Mme Wicky continue à nous épauler. Je suis vraiment bien content qu’elle soit là !» « Je vais continuer à être présente à 100% pendant encore quelques mois, puis je lâcherai un peu de lest », assure de son côté l’ancienne présidente. « Mais je suis confiante, car je constate qu’Yves est vraiment très bien soutenu par le nouveau comité ! En vérité, le véritable enjeu qui attend l’Amicale sera de penser à renouveler complètement ses activités pour attirer des membres plus jeunes ! » Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • "Le Prophète" en projection sous-titrée ce week-end ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine "Le Prophète" en projection sous-titrée ce week-end ! 4 avril 2017 Publié le : Ce dimanche 9 avril, une projection audiodécrite et sous-titrée à l'écran du film Le Prophète sera proposée aux Cinémas du Grütli à Genève. L'association Regards Neufs qui a pour objectif l'accès à la culture cinématographique aux personnes déficientes visuelles ou auditives , organise en collaboration avec le Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG), un ciné-brunch oriental et à un e projection audiodécrite et sous-titrée à l'écran du film Le Prophète, qui est une adaptation en animation du célèbre livre du poète libanais Khalil Gibran. Sur l’île fictionnelle d’Orphalese, Almitra, une petite fille de huit ans, rencontre Mustafa, prisonnier politique assigné à résidence. Contre toute attente, cette rencontre se transforme en amitié. Ce même jour, les autorités apprennent à Mustafa sa libération. Des gardes sont chargés de l’escorter immédiatement au bateau qui le ramènera vers son pays natal. Sur son chemin, Mustafa partage ses poèmes et sa vision de la vie avec les habitants d’Orphalese. Almitra, qui le suit discrètement, se représente ces paroles dans des séquences oniriques visuellement éblouissantes. Mais lorsqu’elle réalise que les intentions des gardes sont beaucoup moins nobles qu’annoncées, elle fait tout son possible pour aider son ami. Arrivera-t-elle à le sauver? La séance aura lieu le dimanche 9 avril 2017 à 11h aux Cinémas du Grütli de Genèveet sera précédée et accompagnée d'un brunch oriental. • Tarif de la séance : 8.- (au lieu de 14.-), gratuit pour l'accompagnant d'une personne aveugle ou malvoyante • Brunch oriental à 10h : 10.- par personne (au lieu de 15.-), réservation à filmoriental@gmail.com La bande annonce du film peut être visionnée ici . SUIVANT PRECEDENT

  • LPC, quand tu nous tiens ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine LPC, quand tu nous tiens ! 5 décembre 2018 Publié le : Week-end d’apprentissage de la Langue Parlée Complétée (LPC) réussi avec la participation de 225 personnes ; le comité de l’association pour les Langues Parlées Complétées, ALPC témoigne ; l’émotion est vive. Lors du stage biannuel de Langue Parlée Complétée, qui s’est déroulé les 17 et 18 novembre dernier à Villars-sur-Ollon, environ 225 participants ont pris part au programme. Comme à chaque rencontre, la possibilité d’appréhender ou de perfectionner les bases de LPC sont chaudement appréciées par les participants, qui, de plus profitent de pouvoir rencontrer, échanger, partager et tisser des liens avec des personnes de tous âges, liées par le monde de la malentendance. Témoignages à chaud du comité. [caption id="attachment_4735" align="alignnone" width="640"] Les enfants étaient tout occupé à diverses activités et semblaient les apprécier.[/caption] Organisé par le nouveau Team de Genève, celui-ci s’est hautement distingué. A chaque rencontre, l’un d’eux, encadré par le comité, se constitue de bénévoles, professionnels, parents, amis ou personnes touchées par la malaudition, afin de préparer un week-end mémorable. « Le Team genevois nous a transporté dans le monde médiéval avec costumes et vocabulaire d’antan. Nous avons beaucoup apprécié la créativité des membres, la parfaite organisation et la chaleur de leur présence tout au long du week-end », s’enthousiasme la présidente de l’ALPC, Sonja Musy. Cette année, parmi les personnes présentes, la secrétaire ALPC, Evelyne Jordan, a chiffré à 56, les personnes sourdes ou malentendantes et à 40, les nouveaux participants. Les cours étaient ponctués d’activités pour les plus jeunes, laissant le temps aux parents de suivre leur propre cours de code ; ceux-ci sont enseignés en français et allemand par des codeuses interprètes professionnelles, secondées par des animateurs/trices, tous bénévoles. Parmi les loisirs et agapes tout au long de cette rencontre, le loto codé, qui a eu lieu en soirée et en famille, a suscité un vif intérêt. Reprise de flambeau [caption id="attachment_4734" align="alignnone" width="640"] Le Team Genève a organisé ce week-end avec pour thème le Moyen-Age.[/caption] Le travail d’Evelyne Jordan, qui prend sa retraite après huit années de bons et loyaux services, consiste en un travail associatif très varié, ponctué d’événements, assemblées générales, rapports d’activités, rappels de cotisation, statistiques, mises à jour du site internet ou de la Journée nationale de l’audition (JNA). Plus encore, les étroites relations avec notamment la Fondation a Capella, l’Association alémanique EdLS (LaPC Langue allemande Parlée Complétée), le Comité, etc, enrichissent ce poste. « Chaque week-end LPC est vécu avec émotion. Cette dernière année particulièrement, partagée entre joie de ma retraite et nostalgie de ce fourmillement qu’est Villars, où j’ai fait mes adieux professionnels ». Applaudie par les participants pour son engagement et sa ferveur, Evelyne passe le flambeau à Anoucha Betti, active dans le domaine de la surdité, à qui l’on souhaite chaleureusement la bienvenue. « Ce week-end s’est déroulé dans la bonne humeur, la patience et le respect, riche en émotions et en rencontres, dans une ambiance communicative sans aucune appréhension de ne pas être compris. Lire sur les lèvres, coder, signer, que de diversité pour ce handicap singulier ; je me réjouis d’ores et déjà de renouveler les 4 et 5 mai prochains ». www.alpc.ch SUIVANT PRECEDENT

  • Journée traditionnelle à thème, retour à chaud ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Journée traditionnelle à thème, retour à chaud ! 3 juillet 2018 Publié le : La Journée traditionnelle à thème de forom écoute sur le sujet de l’apprivoisement de la perte auditive, du diagnostic au financement, a généré des témoignages et des rencontres de femmes engagées. [caption id="attachment_4993" align="alignleft" width="225"] Pause repas en toute convivialité.[/caption] La rencontre, dans le cadre de la Journée traditionnelle à thème organisée par la Fondation forom écoute le 9 juin dernier au Musée Olympique de Lausanne, avait pour but de rassembler les personnes malentendantes et les professionnels aptes à améliorer leur quotidien. Si les personnes du troisième âge étaient nombreuses, les femmes, jeunes, étaient au rendez-vous avec plein de projets et d’enthousiasme à partager. Les conférenciers ont pu exposer leur point de vue, les visiteurs poser les questions qui les interpellent, la Fondation rappeler que son rôle est de cibler les personnes en difficulté et relayer leurs demandes. « Nous réunissons les gens pour qu’ils puissent s’exprimer et transmettons les informations, les demandes, les expériences et témoignages dans notre magazine en ligne, jusqu’à les exposer à l’OFAS, afin que les processus et aides puissent se concrétiser », explique la responsable de forom écoute, Michèle Bruttin. Le thème de la Journée, «Apprivoiser la perte auditive : du diagnostic au financement», a été développé devant l’assistance, avant la table ronde et les discussions de l’après-midi, entamées après un agréable et convivial repas. Les intervenants [caption id="attachment_4994" align="alignleft" width="300"] Conférences et débats avec de gauche à droite : Raphaël Rufioux, Pierre Liard, Laurence Calcagno, Alessio Nisticò et Romina Couso.[/caption] Pierre Liard, médecin ORL, président de l’Association Genevoise des Malentendants (AGM) défendait sa profession et ses patients, Raphaël Furioux, audioprothésiste indépendant à Yverdon-les-Bains exposait l’ensemble de son travail, ainsi que l’accompagnement nécessaire, professionnel, psychologique et pratique, afin que sa clientèle puisse bénéficier des aides subsidiaires ou autres. A cet effet, la cheffe du Service Moyens auxiliaires de l’Office AI du canton de Vaud, Laurence Calcagno, a pu expliquer en détail les règlements et processus pour obtenir des subventions. Elle a aussi pu répondre à plusieurs personnes inquiètes quant au remboursement des appareillages, boucles magnétiques, séances chez le médecin ou audioprothésiste, etc. De leur côté, Romina Couso et Alessio Nisticò, assistants sociaux chez Pro Infirmis Vaud sont intervenus durant la matinée, exposant les supports gratuits existants pour parer à des subventions et autres aides. Ayant droits exceptés Les malentendants et leurs proches sont toujours choqués lorsqu’on leur annonce un diagnostic de perte auditive. Un long processus s’impose alors. Confirmation du diagnostic, acceptation et décisions avant de pouvoir avoir recours aux différentes mesures qui permettent de s’y adapter au mieux. Etre entouré par des professionnels compétents, trouver le bon appareillage, l’apprivoiser et parvenir à le financer en naviguant dans les méandres administratifs des assurances sociales suisses, un parcours du combattant revisité le 9 juin. Lorsqu’on parle argent, la boule au ventre se ravive. Des personnes âgées, parfois seules et sans aide, doivent dépêtrer le langage de l’AI sur un éventuel remboursement d’appareils ou d’opérations si leur affection entre dans la case « cas de rigueur ». On a entendu Madame Calcagno parler de cas devant être « simples, adéquats et économiques », des adjectifs antonymes de malentendance, surdité, opération, implantation, souffrance. Sans compter que les lois s’appliquent par canton et varient, un vrai casse-tête. La cheffe du Service Moyens auxiliaires de l’Office AI du canton de Vaud, a pu détailler les critères de l’AI à chaque personne qui a levé la main pour poser sa question. Pro Infirmis a, elle, rappelé qu’elle accompagne les personnes qui nécessitent une aide dans les démarches administratives... A bon entendeur. Témoignage « Mon mari a dessiné au fond de la classe jusqu'à 12 ans lorsqu’un enseignant se rend enfin compte qu’il n'est pas idiot, mais seulement sourd... ». Martine Missillier a évoqué le parcours du combattant de son mari, aujourd’hui âgé de septante ans. Après cette révélation, Jean-François porte un appareil à l’oreille gauche, la droite est jugée trop endommagée. Commence une approche de la Lecture Labiale avec un pasteur à la retraite. Il s’adapte tant bien que mal à son environnement; son épouse, elle, s’adaptera à ses difficultés. Ce n’est qu’en 1986 que Jean-François est appareillé des deux oreilles par son ORL. Fin 2016, alors que ses appareils tombent en panne, l’audioprothésiste peine à en trouver d’autres suffisamment puissants. Après deux mois dans le silence total, Martine l’accompagne pour la première fois dans ses démarches. Le diagnostic tombe : perte auditive de 100% des deux oreilles. « A la question sur un éventuel implant, la réponse est négative ; la facture s’élève à CHF 7’000.- pour deux nouveaux appareils. La demande de cas de rigueur est refusée par l’AI qui demande tout de même une expertise au CHUV. Verdict du médecin : - C'est super Monsieur Missillier, des appareils à CHF 7’000.- pour ne pas entendre ! (100 % sourd oreille droite et 99, 9 % sourd oreille gauche / intelligibilité maximum avec 2 appareils : 20 % à 85 dB en champ libre). Un autre rendez-vous est pris pour la pose d’un implant cochléaire cette année, l’opération est un succès. « L’AI a payé le 75 % de l’appareil extérieur et nous le reste; pour l’implant cochléaire intérieur, c’est le CHUV et le HUG qui ont heureusement entrepris les démarches, l’assurance maladie, le canton et notre part de 10 % ont couvert l’opération. Jean-François entend le chant des oiseaux et la voix de son petit-fils pour la première fois de sa vie. Mais il aurait pu être implanté dix ans plus tôt, l’audiogramme effectué chez l’ORL révélait à cette époque 99,8% de surdité des deux oreilles ! « Cette Journée à thème m’a permis de poser ma colère, d’entendre d’autres témoignages, de recevoir des explications de l’AI ; nous allons pouvoir enfin nous tourner vers des jours plus paisibles ». Des femmes en action [caption id="attachment_4995" align="alignleft" width="225"] Marie-Aurore Smeyers de Neolife à gauche et Marylise Pesenti d’AGDM, des femmes en action au service de la malentendance.[/caption] Durant cette Journée, la rencontre avec plusieurs jeunes femmes engagées promet des perspectives très positives. Leur engagement, leur motivation, leur combat sont passionnants. Nous vous les avons déjà présentées ou vous les présenterons individuellement dans nos pages du magazine ces prochaines semaines, car leurs actions méritent qu’on en parle ! Création d’une association alliant défi sportif et surdité, écriture d’un livre dans la peau d’une malentendante, témoignage de l’exclusion et des souffrances subies dans un petit village romand... Plus encore des supports constructifs : découverte d’une audioprothésiste qui déambule avec son véhicule au domicile de personnes malentendantes dans le besoin de tests auditifs et d’appareillage. Une conseillère en aide auditive qui se déplace dans les EMS genevois pour contrôler et nettoyer les appareils, les piles, les oreilles. Une psychologue spécialiste qui crée des groupes de paroles pour personnes malentendantes, une psychologue FSP, qui applique le concept "Walk 2 Talk" avec des malentendants, pour les amener au questionnement, à l’acceptation du handicap et d’une aide dans un environnement naturel. Un grand bravo à elles ! Le mot de la fin Grégoire Droz-dit-Busset, secrétaire bénévole du Conseil de fondation et du Comité de Direction, présent à la Journée à thème, a insisté sur l’émergence de la prévention. « Nous devons entreprendre plus de prévention auprès des entendants comme des malentendants. Mon handicap me permet d’expliquer à mon entourage, essentiellement des jeunes étudiants, de quoi je parle, mail il paraît difficile pour eux d’appréhender la malentendance. On ne va pas attendre que les jeunes, entourés de nuisances phoniques, deviennent sourds ! Notre rôle est de les informer des dangers potentiels et de la possibilité de réaliser des contrôles auditifs ». [border-around color="blue"]Infos pratiques La retranscription des conférences et débats sera prochainement publiée sur le site de forom écoute : www.ecoute.ch Groupes de paroles pour personnes malentendantes ; infos et inscriptions sur www.ecoute.ch , sous la rubrique CONTACT. Concept Walk 2 Talk avec Solène Perruchoud, psychologue et vice-Présidente de forom écoute : www.walk2talk.ch . Conseillère en aide auditive à Genève : www.agdm.ch/ Lecture labiale : www.arell.ch [/border-around] SUIVANT PRECEDENT

  • Flatscope, une petite puce dans le cerveau qui pourrait faire des miracles ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Flatscope, une petite puce dans le cerveau qui pourrait faire des miracles ! 4 août 2017 Publié le : Flatscope, une petite puce dans le cerveau qui pourrait faire des miracles ! Des chercheurs américains ont créé un prototype, sorte d’interface neuronale, capable de restaurer la vue et de s’appliquer également aux problèmes auditifs. Dans le domaine scientifique, les espoirs se tournent désormais vers Flatscope, un microprocesseur implanté dans le cerveau, à la surface du cortex cérébral, capable de détecter, analyser et stimuler, via les neurones, la répartition des signaux électriques. Si le « microscope à neurones » a jusqu’ici été testé pour qu’une personne aveugle puisse recouvrer la vue, il pourrait remplacer les prothèses auditives et répartir les déficits sensoriels chez des personnes atteintes de malentendance. Implanter des électrodes pour stimuler certaines zones du cerveau, le principe n'est pas nouveau : « la stimulation cérébrale profonde, notamment, utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson existe avec des systèmes à seulement 16 électrodes, bien trop limités pour restaurer la vue ou l'audition » , explique Jacob Robinson, collaborateur au sein du projet. Fin juillet dernier, les chercheurs de l’Université américaine de Rice à Houston dans le Texas ont dévoilé leur projet. Le centre de recherche de l’armée américaine, DARPA, aurait déjà investi quatre millions de dollars. Si encore peu d’informations circulent à ce sujet, créer des processeurs pour smartphone contenant des milliards d’éléments existe déjà ; « pourquoi ne pourrions- nous pas appliquer ces avancées aux interfaces neuronales ? s’interroge Jacob Robinson ? Affaire à suivre. Plus d’infos (en anglais) sur : http://news.rice.edu/2017/07/12/rice-team-developing-flat-microscope-for-the-brain/ Copyright : Rice University Projet en cours aux Etats-Unis : une puce à implanter dans le cerveau restaurerait la vue et l’audition SUIVANT PRECEDENT

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