top of page

2475 résultats

  • Forom Ecoute | fondation romande des malentendants | Av. Général-Guisan 117, 1009 Pully, Switzerland

    Forom Ecoute est une fondation romande des malentendants. Conseils, soutien et ressources pour mieux gérer la perte auditive. La fondation romande des malentendants Évalution de nos Prestations Lire le Magazine HOTLINE GRATUITE 0800 614 614 DERNIÈRES NOUVELLES TOUS LES ARTICLES Lecture Labiale En savoir + Foire aux questions En savoir + Demander de l'aide En savoir + Appelez-nous 0800 614 614 Fax 021 614 60 51 Email info@ecoute.ch ENTRER EN CONTACT AVEC FOROM ECOUTE MAGAZINE Un enfant sourd ou malentendant a droit à une allocation pour impotent Les enfants présentant une perte auditive de 60 % ou à partir d’un seuil d’audibilité de 55 dB peuvent prétendre à une allocation d’impotence faible versée par l’AI. Cette aide, actuellement d’un montant de 504 francs mensuels, est bienvenue pour un grand nombre de familles. Peu de parents le savent, mais l’information est d’importance. Si votre enfant présente une perte auditive grave, il a droit à une allocation pour impotent. Régie par la circulaire sur l’impotence (CSI) de l’Office fédéral des assurances sociales, cette allocation est destinée à toute personne résidente en Suisse présentant « une atteinte à la santé physique, mentale ou psychique » « Est réputée impotente toute personne qui, en raison d’une atteinte à sa santé, a besoin de façon permanente de l’aide de tiers ou d’une surveillance personnelle pour accomplir des actes ordinaires de la vie (art. 9 LPGA) » précise ainsi la circulaire. Contacts sociaux Pour les enfants malentendants ou sourds, le droit à cette allocation s’exprime lorsque des services « considérables et réguliers » des parents ou de tiers sont nécessaires pour que l’enfant concerné puisse entretenir des contacts sociaux. Entrent ainsi dans cette catégorie toutes les démarches destinées à stimuler la capacité de communication de l’enfant handicapé, par exemples lors de mesures scolaires et pédago-thérapeutiques, comme l’application à domicile d’exercices appris et recommandés par des spécialistes, des aides découlant de l’invalidité pour l’apprentissage de l’écriture, ainsi que l’acquisition de la langue ou la lecture labiale etc. « Les enfants atteints d’un grave handicap de l’ouïe ont droit à une allocation pour impotence faible lorsqu’ils sont sourds, plus précisément s’ils présentent un grave handicap de l’ouïe, donc à partir d’un degré de déficience auditive de 60 % ou à partir d’un seuil d’audibilité de 55 dB dans la plage de fréquences comprise entre 500 et 4000 Hz, nous précise encore l’OFAS. Ils ont aussi droit à l’allocation pour impotent lorsque la fourniture d’un moyen auxiliaire n’entre pas en ligne de compte (soit qu’elle est impossible, qu’elle n’amène pas d’amélioration ou qu’elle n’est pas souhaitée par l’enfant) ou lorsque la compréhension de la parole n’est pas suffisante malgré l’utilisation d’un moyen auxiliaire ». 3 niveaux d’impotence Pour rappel, pour l’AI, l’impotence est classée en 3 niveaux : faible, moyenne ou grave. Les enfants présentant une perte auditive sont ainsi reconnus comme présentant une impotence faible et à ce titre, ont droit à une allocation mensuelle de 504 francs et ce, indépendamment du revenu ou de la fortune de leurs parents. Sauf exception, le droit à cette allocation prendra fin au moment où l’enfant n’aura plus besoin d’aide pour l’entretien de ses contacts, « généralement déjà avant la fin de l’école obligatoire » précise l’OFAS. « Il ne faut pas hésiter à demander cette allocation, car cette aide est souvent bienvenue pour des familles dont les parents ont souvent dû arrêter de travailler ou réduire leur temps de travail pour accompagner leur enfant », explique Eva Mani co-directrice de l’Association suisse pour les parents d’enfants déficients auditifs (ASPEDA), dont l’organisation a édité un aide-mémoire clarifiant la procédure à suivre pour solliciter cette allocation. « Cet aide-mémoire contient des informations très utiles pour les parents qui ne savent pas forcément qu’ils ont le droit à cette allocation et qui ne connaissent pas les démarches à suivre. Par exemple, la demande doit ainsi bien préciser qu’elle porte sur l’acquisition des contacts sociaux par les enfants et il faut donc prouver que la contribution des parents porte là-dessus. D’ailleurs, on propose souvent aux familles de tenir un tableau qui détaille leurs actions. Ce n’est pas obligatoire, mais c’est un vrai plus pour que les offices AI puissent se rendre compte des besoins réels des enfants, d’autant que les décisions d’octroi changent souvent d’un canton à l’autre ». Difficile en tout état de cause de savoir combien d’enfants y ont droit en Suisse. Tout au plus sait-on qu’en 2024, 5710 mineurs ont bénéficié d’une allocation pour impotence faible en raison d’une infirmité congénitale, catégorie qui comprend les enfants sourds et malentendants. Publié le : Lire l'article Breno Rodrigues Lange: «Mes implants ne m’empêchent de jouer au basket-ball!» Né à Morges d’une maman brésilienne et d’un papa allemand, Breno Rodrigues Lange est double implanté cochléaire. Ce qui n’empêche pas ce jeune homme de 16 ans, trilingue, de s’adonner avec passion à son sport préféré au sein du Cossonay Basket Club. Depuis quand êtes-vous sourd ou malentendant ? En réalité, les tests l’ont montré dès ma naissance et l’ont confirmé trois mois plus tard. A ce moment-là, j’ai été adressé au CHUV et de nouveaux examens ont montré que j’étais sourd à 97% des deux oreilles. Quelle est la cause de cette surdité ? On n’en sait rien ! Ma maman a eu une grossesse normale et tout s’était très bien passé. Je n’ai en outre aucun cas de surdité dans ma famille. Vous avez donc été appareillé ? Non, j’ai directement été implanté à l’âge d’un an à Genève, aux HUG. J’ai d’ailleurs été un des tout premiers à faire l’objet d’une double implantation simultanée ! Du coup, comment s’est déroulée votre scolarité avec cette perte auditive ? Mais très bien ! Comme beaucoup d’enfants, j’ai subi du harcèlement scolaire, mais pas du tout en lien avec ma surdité, pour laquelle j’ai toujours été respecté. Durant mes premières années, j’ai été scolarisé à l’Ecole cantonale pour enfants sourds (ECES) avant de passer à l’école obligatoire normale car tout se passait très bien puisque je parlais déjà 3 langues : le français, le portugais et l’allemand. Les enseignants ont surtout ensuite veillé à ce que je sois placé au 1erou au 2ème rang… A vous entendre, tout à l’air facile ! Non bien sûr. D’abord, j’ai la chance d’avoir eu le soutien de ma famille qui m’a toujours accompagné dans tout ce que je faisais que ce soit à l’école ou dans mes loisirs. Ensuite, c’est évident que quand on est sourd ou malentendant, il faut toujours faire bien plus d’efforts que les autres, surtout dans des matières il y a beaucoup d'oral comme l'histoire par exemple. Alors c’est vrai, à la fin d’une journée, on est vraiment fatigué (rires)! Ce qui ne vous a pas empêché de réussir votre scolarité ! Oui, aussi parce que j’ai la chance d’avoir toujours eu beaucoup de facilité dans les matières scientifiques, et c’est là que j’ai obtenu beaucoup de points. D’ailleurs, je suis aujourd’hui en première année de gymnase pour obtenir une maturité maths-physique. Et qu’aimeriez-vous suivre comme études plus tard ? Plusieurs domaines m’intéressent, mais depuis que j’ai découvert, il n’y a pas très longtemps, le 747, cet avion extraordinaire, je me passionne pour l’aviation et l’aérospatiale ! Au début, j'ai envisagé de devenir pilote, mais la surdité occasionne beaucoup de désavantages. Alors désormais, je pense plutôt devenir ingénieur ou une profession proche. Apparemment le basket-ball est votre autre passion ! Eh oui, et c’est aussi une passion récente ! Au départ, j’ai essayé le football, mais je n’ai pas beaucoup aimé. Et puis, il y a un an environ, mon père m’a acheté un ballon de basket en me disant : « essaye !». Et là, tout a décollé ! Cet été, j’ai même été bénévole pendant la Coupe du monde de basket des moins de 19 ans qui s’est déroulée à la Vaudoise aréna. Et puis surtout, je m’entraîne désormais au Cossonay Basket club dont je suis membre. Et cela se passe bien, malgré vos implants ? Mais oui, même si je suis le seul sourd du club, je communique avec mes coéquipiers et j’entends très bien les consignes avec mes implants. Tout se passe donc très bien ! Garder les implants pour jouer au basket, ce n’est pas risqué ? Pas du tout (rires) ! J’ai bien moins d'accidents avec mes implants dans le club que quand je fais du sport ou des activités à l'école ! Pour une raison simple : au club, c’est physique c’est vrai, mais tout le monde sait jouer et la tête n’est quasiment jamais sollicitée ! Il est aussi question que vous participiez aux Deaflympics (Jeux olympiques pour les sourds, ndlr) ? Oui effectivement, c’est un projet qui me plairait beaucoup. Mais le problème, c’est que l’on manque de joueurs et il n’est donc pas sûr que l’on puisse constituer une équipe. Nous verrons bien ! Et finalement, où vous voyez-vous dans 20 ans ? C'est une question compliquée (rires). Mais j'espère bien que je réussirai à faire le métier que je veux, c'est-à-dire ingénieur dans l'aviation ou l'aérospatiale. L’autre option qui serait aussi géniale, ce serait de faire une énorme carrière dans le basket, parce que c'est vraiment mon sport préféré ! Les jeunes ont la parole 10 novembre 2025 Publié le : Lire l'article Un complément alimentaire pour soigner les troubles auditifs? Les autorités américaines viennent de délivrer un brevet au complément alimentaire ACEMg dans le cadre d’une «préservation ou amélioration de l’audition en cas de perte auditive neurosensorielle». Il y un nom un peu étrange, mais qui pourrait être appelé à une vraie célébrité. Élaboré par la société américaine Soundbites PBC après de nombreuses années de recherche, le complément alimentaire ACEMg® est un antioxydant à base de vitamines A, C, E, ainsi que de magnésium minéral. Intitulée « Le complément alimentaire ACEMg modifie la progression de la surdité héréditaire », une première étude datant de 2016 et publiée dans la prestigieuse revue Nature, a cherché à évoluer le potentiel de traitement de l'ACEMg sur la cochlée et l'audition de modèles de souris pour deux mutations humaines: la GJB2, principale cause de surdité infantile, et la DIAPHIE3, une cause de neuropathie auditive. Avec un premier résultat encourageant : les seuils auditifs mesurés par la réponse auditive du tronc cérébral étaient significativement meilleurs pour les souris Gjb2-CKO nourries par l'ACEMg que pour le groupe de régime témoin. Depuis, d’autres études appliquées aux humains, ont confirmé élargi le spectre d’utilisation de l’ACEMg: ainsi, une prise quotidienne de ce complément durant au moins 16 semaines améliorerait les seuils auditifs mesurés par distorsion-produit otoacoustique d’au moins 15% et ce, dans des fréquences allant de 1 à 10kHz. Bénéfice clinique évident « Même s’il ne faut pas en surestimer l’effet, l’usage de l'ACEMg s’est soldé par un bénéficie clinique évident et important pour les patients », explique le Dr. Glenn Green, de l’institut de recherche Kresge à l’université du Michigan. A l’aune de ces résultats, et c’est une première, l’Office des brevets et des marques des États-Unis (USPTO) vient très officiellement de délivrer un brevet au complément nutraceutique ACEMg, dans le cadre explicite d’une « préservation ou amélioration de l’audition en cas de perte auditive neurosensorielle non liée à une infection virale ». «Ce nouveau brevet est plus qu'une étape juridique, c'est un grand pas en avant pour la santé auditive et qui consacre plus de deux décennies de recherches », se réjouit Barry Seifer, fondateur et PDG de la société Soundbites PBC. Et les perspectives s’annoncent encore plus prometteuses pour l ACEMg, disponible en libre accès aux États-Unis depuis de nombreuses années sous forme de capsules: d’autres études sont actuellement en cours pour en évaluer son potentiel dans la prise en charge des symptômes de l’acouphène, de l’hyperacousie et de la sensibilité auditive, ainsi que sur la réduction du risque de démence chez les patients atteints de troubles auditifs. Actualités 3 novembre 2025 Publié le : Lire l'article TOUS LES ARTICLES Agenda Afficher + Des questions ? Contactez-nous

  • Magazine en ligne gratuit | FoRom Ecoute

    Explorez notre magazine en ligne dédié aux personnes malentendantes et devenues sourdes. Articles, témoignages et conseils pour améliorer le quotidien et favoriser l'inclusion Filtrer par Catégorie Sélectionnez Catégorie EN VOIR + Magazine

  • Un enfant sourd ou malentendant a droit à une allocation pour impotent | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Un enfant sourd ou malentendant a droit à une allocation pour impotent Publié le : Les enfants présentant une perte auditive de 60 % ou à partir d’un seuil d’audibilité de 55 dB peuvent prétendre à une allocation d’impotence faible versée par l’AI. Cette aide, actuellement d’un montant de 504 francs mensuels, est bienvenue pour un grand nombre de familles. Peu de parents le savent, mais l’information est d’importance. Si votre enfant présente une perte auditive grave, il a droit à une allocation pour impotent. Régie par la circulaire sur l’impotence (CSI) de l’Office fédéral des assurances sociales, cette allocation est destinée à toute personne résidente en Suisse présentant « une atteinte à la santé physique, mentale ou psychique » « Est réputée impotente toute personne qui, en raison d’une atteinte à sa santé, a besoin de façon permanente de l’aide de tiers ou d’une surveillance personnelle pour accomplir des actes ordinaires de la vie (art. 9 LPGA) » précise ainsi la circulaire. Contacts sociaux Pour les enfants malentendants ou sourds, le droit à cette allocation s’exprime lorsque des services « considérables et réguliers » des parents ou de tiers sont nécessaires pour que l’enfant concerné puisse entretenir des contacts sociaux. Entrent ainsi dans cette catégorie toutes les démarches destinées à stimuler la capacité de communication de l’enfant handicapé, par exemples lors de mesures scolaires et pédago-thérapeutiques, comme l’application à domicile d’exercices appris et recommandés par des spécialistes, des aides découlant de l’invalidité pour l’apprentissage de l’écriture, ainsi que l’acquisition de la langue ou la lecture labiale etc. « Les enfants atteints d’un grave handicap de l’ouïe ont droit à une allocation pour impotence faible lorsqu’ils sont sourds, plus précisément s’ils présentent un grave handicap de l’ouïe, donc à partir d’un degré de déficience auditive de 60 % ou à partir d’un seuil d’audibilité de 55 dB dans la plage de fréquences comprise entre 500 et 4000 Hz, nous précise encore l’OFAS. Ils ont aussi droit à l’allocation pour impotent lorsque la fourniture d’un moyen auxiliaire n’entre pas en ligne de compte (soit qu’elle est impossible, qu’elle n’amène pas d’amélioration ou qu’elle n’est pas souhaitée par l’enfant) ou lorsque la compréhension de la parole n’est pas suffisante malgré l’utilisation d’un moyen auxiliaire ». 3 niveaux d’impotence Pour rappel, pour l’AI, l’impotence est classée en 3 niveaux : faible, moyenne ou grave. Les enfants présentant une perte auditive sont ainsi reconnus comme présentant une impotence faible et à ce titre, ont droit à une allocation mensuelle de 504 francs et ce, indépendamment du revenu ou de la fortune de leurs parents. Sauf exception, le droit à cette allocation prendra fin au moment où l’enfant n’aura plus besoin d’aide pour l’entretien de ses contacts, « généralement déjà avant la fin de l’école obligatoire » précise l’OFAS. « Il ne faut pas hésiter à demander cette allocation, car cette aide est souvent bienvenue pour des familles dont les parents ont souvent dû arrêter de travailler ou réduire leur temps de travail pour accompagner leur enfant », explique Eva Mani co-directrice de l’Association suisse pour les parents d’enfants déficients auditifs (ASPEDA), dont l’organisation a édité un aide-mémoire clarifiant la procédure à suivre pour solliciter cette allocation. « Cet aide-mémoire contient des informations très utiles pour les parents qui ne savent pas forcément qu’ils ont le droit à cette allocation et qui ne connaissent pas les démarches à suivre. Par exemple, la demande doit ainsi bien préciser qu’elle porte sur l’acquisition des contacts sociaux par les enfants et il faut donc prouver que la contribution des parents porte là-dessus. D’ailleurs, on propose souvent aux familles de tenir un tableau qui détaille leurs actions. Ce n’est pas obligatoire, mais c’est un vrai plus pour que les offices AI puissent se rendre compte des besoins réels des enfants, d’autant que les décisions d’octroi changent souvent d’un canton à l’autre ». Difficile en tout état de cause de savoir combien d’enfants y ont droit en Suisse. Tout au plus sait-on qu’en 2024, 5710 mineurs ont bénéficié d’une allocation pour impotence faible en raison d’une infirmité congénitale, catégorie qui comprend les enfants sourds et malentendants. SUIVANT PRECEDENT

  • fourelsyaka@gmail.com | FoRom Ecoute

    Cabinet Soley Site web fourelsyaka@gmail.com Next Previous

  • Catalogue de prestataires externes | FoRom Ecoute

    Catalogue des prestataires externes Cabinet Soley Se reconstruire et se découvrir par la danse et le psycho-corporel, pour personnes sourdes et malentendantes, avec Syaka psychologue danse-thérapeute et chorégraphe Association Fri-Son Des lieux comme Fri-Son sont bien plus que des lieux où l’on consomme de la musique. Ce sont des lieux sociaux où l’on échange des idées, des pensées et des histoires. Des lieux où des communautés naissent, grandissent et se développent. Ce qui unit: le rythme, les beats, les mélodies, la passion. Toutes les informations relatives à l'accueil de personnes en situation de handicap se trouvent sur la page "accessibilité" notre site internet : https://www.fri-son.ch/fr/visiter-fri-son/accessibilite Culture accessible Genève Culture accessible Genève s'est fixé pour but de permettre aux personnes en situation de handicap de s'autodéterminer dans leur vie culturelle. L'association atteint son objectif via 3 axes: • un site internet accessible (certifié Access for All) regroupant un agenda des événements cultures avec mesures d'accessibilité et un répertoire des lieux culturels genevois, décrits en fonction de leur accessibilité. • la mise en place d'un réseau reliant la culture et le handicap. • des rencontres avec les publics qui mettent en relation directe des personnes en situation de handicap et des personnes travaillant dans des institutions culturelles genevoises Communauté œcuménique des sourds et malentendants de Genève (COSMG) LA COSMG accompagne les personnes sourdes et malentendantes de Genève pour leur permettre de se réunir, de célébrer Dieu et de vivre leur foi. La COSMG offre des temps de partage biblique, des célébrations suivies de repas et de diverses activités. Les rencontres se passent en majorité au temple de Montbrillant (Genève). SysConcept Audiovisuel Sarl Boucles magnétiques Systèmes WiFi / Smartphone Location de matériel Association Ecoute Voir L'association Ecoute Voir, fondée en 2014, a pour objectif de favoriser l'accès aux arts vivants pour les spectateurs et les spectatrices en situation de handicap sensoriel. Elle organise des activités sur mesures co-construites avec des personnes en situation de handicap : pièces avec surtitrage, représentations en langue des signes, spectacles avec audiodescription, visites guidées de décors, ateliers de perception du mouvement et bords de plateau. Amicale des malentendants de La Chaux-de-Fonds et environs Une Amicale animée de convivialité et d'amitié, dont la mission est de favoriser l'inclusion des personnes malentendantes et devenues sourdes en les éloignant de leur isolement. Nous les convions à des rencontres et des activités qui offrent accueil, écoute, partage. Nous les aiguillons également personnellement vers d'autres contacts en lien avec leur handicap. Association pour l'animation de Vuarrens Née en 2006, l’Association pour l’Animation de Vuarrens (AAV) organise des spectacles d’humour à Vuarrens, sans but lucratif et bénévolement. Elle a pour principaux buts de rapprocher le théâtre professionnel d’une région décentralisée, de proposer des spectacles à des tarifs accessibles à tous, de dynamiser la région et développer la culture.

  • Catalogue des prestataires externes | FoRom Ecoute

    Découvrez les prestations d'Écoute.ch pour les malentendants. Accédez à des services spécialisés, des conseils et des solutions pour améliorer votre quotidien auditif. Catalogue des prestataires externes Voici la liste de nos prestataires et ce qu'ils proposent

  • Gstaad Menuhin Festival | FoRom Ecoute

    Découvrez les cours de gym adaptés aux malentendants. Améliorez votre forme physique grâce à des séances conçues pour répondre à vos besoins spécifiques. Gstaad Menuhin Festival & témoignage FoRom Écoute a eu la chance, pour la troisième année consécutive, de participer au magnifique Gstaad Menuhin Festival. Grâce à la générosité d’un donateur au grand cœur, nos malentendants ont une nouvelle fois pu vivre une expérience profondément émouvante et inoubliable, dans des conditions idéales. Les gestes, la bienveillance et la fidélité résonnent bien au-delà de la musique : ils apportent de la joie, de la reconnaissance et un sentiment d’inclusion précieux à celles et ceux pour qui l’écoute prend un sens tout particulier. Nos participants en sont infiniment reconnaissants — leurs sourires et leurs émotions sont les plus beaux remerciements que nous puissions leur transmettre. Trois années de confiance et de collaboration ont tissé entre nous un lien solide et sincère. Cette continuité, empreinte de respect et d’enthousiasme partagé, est une source de motivation et d’inspiration pour toute notre équipe. Portés par cette belle énergie, nous nous réjouissons de poursuivre cette aventure humaine et musicale, et d’imaginer ensemble de nouveaux moments d’harmonie. « Les Choristes » à Gstaad : Une harmonie entre émotion, musique et inclusion Le dimanche 17 août 2025, mon épouse et moi avons eu le privilège d’être invités à un événement exceptionnel au Menuhin Festival de Gstaad : la projection du film Les Choristes (2004), accompagnée, en direct, par le City Light Orchestra de Lucerne ainsi que les voix limpides et émouvantes des Luzerner Sängerknaben. Sous la Tente du Festival, cette œuvre mémorable de Christophe Barratier, présentée en version originale française avec sous-titres en allemand, a pris une dimension nouvelle : un essor quasi palpable. La musique de Bruno Coulais, interprétée avec une sensibilité rare, dialoguait avec les images du film dans une synchronisation émotive. Le chœur d’enfants, les solistes et l’orchestre ont su recréer l’âme du récit, offrant au public une immersion profonde dans l’univers de Clément Mathieu (Gérard Jugnot) et de ses jeunes protégés, dont Pierre Morhange, incarné par le jeune prodige, d’alors, Jean-Baptiste Maunier. Mais ce moment fut aussi, pour moi, un exemple, réussi, remarquable d’inclusion. En tant qu’ancien généraliste, engagé depuis des années dans la sensibilisation à la presbyacousie et à l’intégration des personnes malentendantes dans la vie culturelle, j’ai été particulièrement touché par les dispositifs mis en place. Grâce à une boucle d’induction magnétique, j’ai pu suivre le concert avec une clarté sonore remarquable, directement transmise à mes appareils auditifs via la position T. Ce système, discret mais sophistiqué, relevait d’une véritable prouesse technique : il fallait équilibrer la bande sonore du film avec les prestations musicales en direct, sans que l’un ne prenne le pas sur l’autre. Et si certains dialogues en version originale n’étaient pas toujours relayés par la boucle (au profit, bien sûr, des passages musicaux sur scène) cela n’a en rien altéré notre enchantement. Nous restons profondément reconnaissants à Forom Écoute de cette belle invitation, adressée à tout un groupe de malentendants, ainsi qu’au Menuhin Festival pour son souci exemplaire de l’accessibilité. Leur engagement ne se limite pas à des principes : il se traduit concrètement, avec finesse et respect, dans l’expérience offerte à chaque spectateur. Ce concert fut bien plus qu’un spectacle : une célébration de la musique, du partage et de la dignité de chacun. Une soirée où l’art et l’inclusion ont chanté à l’unisson. Un tout grand merci ! Rodolphe Thomi Gstaad Menuhin Festival

  • Donateurs et partenaires | FoRom Ecoute

    Découvrez comment soutenir Écoute.ch. Rejoignez nos donateurs et partenaires pour aider les malentendants. Contribuez à des initiatives et des projets qui changent des vies. Fondations et organisations Fondation Ernest Mattey Fondation Pierre Demaurex Fondation Dutmala Fondation Cécile Pélichet Nyon Fondation Coromandel Fondation Oiken SA Fondation de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance de Lausanne Fondation Casino Barrière Montreux Fondation Alfred Fischer Fondation privée vaudoise Fondation Georges-Junod Stiftung Roches Utiger Fondation Strölin pour le troisième âge Fondation Hans Wilsdorf Vaudoise assurance Fondation Mary's Mercy Foundation Fondation Pierre Mercier Fondation Lord Michelham Fondation genevoise de bienfaisance Valeria Rossi di Montelera (VRM) Loterie Romande Fondation Denantou Cantons Canton de Berne Canton de Vaud Canton du Valais Canton de Neuchâtel Communes Chavannes-près-Renens Ecublens FoRom écoute participe à des projets interinstitutionnels, notamment Voir pour comprendre. FoRom écoute est membre de l'IFHOH (International Federation of Hard of Hearing People), membre solidaire d'Agile et une organisation de soutien pour la commission spécialisée "Handicapés auditifs dans les transports publics" (HöV). Donateurs 2024-2025 FoRom écoute ne pourrait exister et poursuivre ses buts sans le soutien généreux de ses donateurs, dont certains sont à ses côtés depuis de nombreuses années. Nous remercions vivement les donateurs ci-après, ainsi que tous ceux qui souhaitent rester anonymes. Association pour les Langues Parlées Complétées (ALPC) Association RécupAudio Solidarité Association romande des enseignantes en lecture labiale (ARELL) Association suisse de parents d’enfants déficients auditifs (ASPEDA) Fédération Suisse des Sourds (SGB-FSS) Fondation A Capella Pro Audito Schweiz Pro Senectute Systemedecoute.ch Partenaires Nos donateurs et partenaires

  • Breno Rodrigues Lange: «Mes implants ne m’empêchent de jouer au basket-ball!» | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Breno Rodrigues Lange: «Mes implants ne m’empêchent de jouer au basket-ball!» 10 novembre 2025 Publié le : Né à Morges d’une maman brésilienne et d’un papa allemand, Breno Rodrigues Lange est double implanté cochléaire. Ce qui n’empêche pas ce jeune homme de 16 ans, trilingue, de s’adonner avec passion à son sport préféré au sein du Cossonay Basket Club. Depuis quand êtes-vous sourd ou malentendant ? En réalité, les tests l’ont montré dès ma naissance et l’ont confirmé trois mois plus tard. A ce moment-là, j’ai été adressé au CHUV et de nouveaux examens ont montré que j’étais sourd à 97% des deux oreilles. Quelle est la cause de cette surdité ? On n’en sait rien ! Ma maman a eu une grossesse normale et tout s’était très bien passé. Je n’ai en outre aucun cas de surdité dans ma famille. Vous avez donc été appareillé ? Non, j’ai directement été implanté à l’âge d’un an à Genève, aux HUG. J’ai d’ailleurs été un des tout premiers à faire l’objet d’une double implantation simultanée ! Du coup, comment s’est déroulée votre scolarité avec cette perte auditive ? Mais très bien ! Comme beaucoup d’enfants, j’ai subi du harcèlement scolaire, mais pas du tout en lien avec ma surdité, pour laquelle j’ai toujours été respecté. Durant mes premières années, j’ai été scolarisé à l’Ecole cantonale pour enfants sourds (ECES) avant de passer à l’école obligatoire normale car tout se passait très bien puisque je parlais déjà 3 langues : le français, le portugais et l’allemand. Les enseignants ont surtout ensuite veillé à ce que je sois placé au 1erou au 2ème rang… A vous entendre, tout à l’air facile ! Non bien sûr. D’abord, j’ai la chance d’avoir eu le soutien de ma famille qui m’a toujours accompagné dans tout ce que je faisais que ce soit à l’école ou dans mes loisirs. Ensuite, c’est évident que quand on est sourd ou malentendant, il faut toujours faire bien plus d’efforts que les autres, surtout dans des matières il y a beaucoup d'oral comme l'histoire par exemple. Alors c’est vrai, à la fin d’une journée, on est vraiment fatigué (rires)! Ce qui ne vous a pas empêché de réussir votre scolarité ! Oui, aussi parce que j’ai la chance d’avoir toujours eu beaucoup de facilité dans les matières scientifiques, et c’est là que j’ai obtenu beaucoup de points. D’ailleurs, je suis aujourd’hui en première année de gymnase pour obtenir une maturité maths-physique. Et qu’aimeriez-vous suivre comme études plus tard ? Plusieurs domaines m’intéressent, mais depuis que j’ai découvert, il n’y a pas très longtemps, le 747, cet avion extraordinaire, je me passionne pour l’aviation et l’aérospatiale ! Au début, j'ai envisagé de devenir pilote, mais la surdité occasionne beaucoup de désavantages. Alors désormais, je pense plutôt devenir ingénieur ou une profession proche. Apparemment le basket-ball est votre autre passion ! Eh oui, et c’est aussi une passion récente ! Au départ, j’ai essayé le football, mais je n’ai pas beaucoup aimé. Et puis, il y a un an environ, mon père m’a acheté un ballon de basket en me disant : « essaye !». Et là, tout a décollé ! Cet été, j’ai même été bénévole pendant la Coupe du monde de basket des moins de 19 ans qui s’est déroulée à la Vaudoise aréna. Et puis surtout, je m’entraîne désormais au Cossonay Basket club dont je suis membre. Et cela se passe bien, malgré vos implants ? Mais oui, même si je suis le seul sourd du club, je communique avec mes coéquipiers et j’entends très bien les consignes avec mes implants. Tout se passe donc très bien ! Garder les implants pour jouer au basket, ce n’est pas risqué ? Pas du tout (rires) ! J’ai bien moins d'accidents avec mes implants dans le club que quand je fais du sport ou des activités à l'école ! Pour une raison simple : au club, c’est physique c’est vrai, mais tout le monde sait jouer et la tête n’est quasiment jamais sollicitée ! Il est aussi question que vous participiez aux Deaflympics (Jeux olympiques pour les sourds, ndlr) ? Oui effectivement, c’est un projet qui me plairait beaucoup. Mais le problème, c’est que l’on manque de joueurs et il n’est donc pas sûr que l’on puisse constituer une équipe. Nous verrons bien ! Et finalement, où vous voyez-vous dans 20 ans ? C'est une question compliquée (rires). Mais j'espère bien que je réussirai à faire le métier que je veux, c'est-à-dire ingénieur dans l'aviation ou l'aérospatiale. L’autre option qui serait aussi géniale, ce serait de faire une énorme carrière dans le basket, parce que c'est vraiment mon sport préféré ! SUIVANT PRECEDENT

  • Septembre Musical | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Septembre Musical 5 septembre 2024 Temple Saint-Martin, Vevey Forom écoute, en partenariat avec le septembre musical, offre aux malentendants 10 places pour le concert : Kristjan Järvi Ensemble, The Elements Qui aura lieu le : Jeudi 5 septembre 2024 20:00 Temple Saint-Martin, Vevey équipé d'un boucle magnétique Le festival commence par une expérience unique, où la musique se mêle à la technologie. Sous la direction du visionnaire Kristjan Järvi, ce spectacle dédié à la nature permet une immersion totale grâce à des projections vidéo simultanées. Les musiciens, aussi talentueux que polyvalents, vous feront vibrer aux sons de Vivaldi, Tchaïkovski comme de Max Richter. Une fusion parfaite pour une célébration multisensorielle. Pour obtenir un billet offert, veuillez envoyer votre demande : info@ecoute.ch . Offre valable jusqu'à épuisement des billets disponibles TOUTES LES PLACES ONT ETE DISTRIBUEES, A L'ANNEE PROCHAINE! SUIVANTE PRECEDENTE

  • En Australie, un lien entre pauvreté et déficience auditive | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine En Australie, un lien entre pauvreté et déficience auditive 14 juillet 2023 Publié le : Une étude australienne établit une corrélation sans équivoque entre niveau socio-économique et prévalence de la perte auditive. En cause, l’accès aux soins pour les Australiens les plus défavorisés. Et s’il y avait un lien entre pauvreté et déficience auditive ? A en croire les résultats d’une étude longitudinale australienne publiée en mai dernier dans la revue Ear and Hearing, cette hypothèse ne serait pas une simple vue de l’esprit. Menée sur plus de 10'000 personnes en âge de travailler et interrogées entre 2008 et 2018, sur la base de données longitudinales d’une enquête globale intitulée « Household, Income and Labour Dynamics in Australia », cette étude a exploré les associations entre la déficience auditive autodéclarée et l'éducation, le revenu, le statut d'emploi et le niveau socio-économique des personnes ciblées, autant de paramètres qui ont été estimées à l'aide d'un modèle de régression logistique multivariée et d'une régression des risques proportionnels de Cox. Constat sans appel L’étude en tout cas, aboutit à un constat sans appel : la prévalence de la déficience auditive est plus élevée chez les personnes ayant un revenu, un statut professionnel et un désavantage socio-économique inférieurs. Chacun des paramètres étudiés a en effet abouti à un constat de risque plus élevé de développer une déficience auditive. Ainsi, les personnes ayant les revenus plus faibles avaient un risque deux fois plus élevé de déficience auditive que ceux dont le revenu était plus élevé. Sans surprise également, les professions de la classe ouvrière ont présenté un risque 1,9 fois plus élevé. Enfin, la localisation géographique a également été identifiée comme un facteur impactant, avec un risque accru de déficience auditive environ 1,75 plus élevé. Résultats « préoccupants » L’explication d’un tel constat est à rechercher dans les possibilités d’accès aux soins auditifs en Australie. « Ces résultats sont particulièrement préoccupants puisque les Australiens en âge de travailler ne sont pour la plupart pas éligibles aux soins de santé auditifs socialement subventionnés en Australie, expliquent en effet les auteurs de l’étude. Ce manque d'accès à des services auditifs abordables pourrait exacerber les conséquences négatives de la déficience auditive et accroître les inégalités sociales. » SUIVANT PRECEDENT

  • Un grand week-end entre malentendants à Gand | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Un grand week-end entre malentendants à Gand 6 juillet 2023 Publié le : Durant l’Ascension, une dizaine de malentendants et sourds romands se sont déplacés en Belgique pour un long week-end d’échanges et de découvertes. L’ambiance et le plaisir étaient au rendez-vous. « Le fait de faire les choses entre malentendants change tout. On se comprend tellement, on sait ce que c’est que d’être sourds, et on fait toujours en sorte de se comprendre entre nous. Franchement, le seul fait de se balader ensemble est succulent ». C’est forts de ce constat, qu’une dizaine de jeunes malentendants et sourds, originaires de toute la Suisse romande et même de France voisine, se sont retrouvés le 18 mai dernier à l’aéroport de Genève pour quelques jours de vacances bien méritées, en plein week-end de l’Ascension. Direction Bruxelles, puis par train, la belle ville de Gand en Belgique. « J’ai toujours eu l’habitude de voyager en famille et cela faisait un bon moment que j’avais envie de faire quelque chose entre amis, avec des personnes du même monde que moi, explique la Française Sonia Schwerdtel établie en Valais et qui a organisé le voyage, secondée par la Genevoise Rachel Millo. C’est en septembre 2022 que j’ai commencé à faire circuler l’idée dans mon groupe d’amis. » « Gestion de groupe » Très vite évidemment, l’idée séduit. L’idée est de choisir un pays où la plupart des participants ne sont jamais allés et la Belgique s’impose rapidement. « Nous avons voté et c’est la Belgique qui a été retenue parmi plusieurs propositions », explique Rachel Millo. Résultat : tout ce petit monde débarque à Gand en ce 18 mai. Tous ? Pas vraiment, parce qu’un des participants a tout simplement oublié… sa pièce d’identité. « Le plus compliqué dans ce genre de voyage, c’est la gestion de groupe, rigole Rachel. La preuve, le dimanche jour de notre retour, deux d’entre nous ont également oublié de se réveiller, le vol partant très tôt. Ils en ont été quittes pour se racheter un autre billet ». Heureusement, le séjour ne s’est pas résumé à ces impondérables, et le plaisir a largement été au rendez-vous. Et pour cause : Gand est une ville superbe. Port situé au nord-ouest de la Belgique, à la confluence de la rivière Lys et du fleuve Escaut, elle fut durant le Moyen-Âge, une cité-État de premier plan, marqué par un centre à l’architecture médiévale qui perdure encore aujourd’hui. « Je suis moi-même architecte d’intérieur et cette architecture incroyable est clairement ce qui m’a le plus plu dans cette ville, d’ailleurs le nombre de photos que j’ai prises est incroyable », s’extasie encore Sonia Schwerdtel qui, en bonne organisatrice, avait concocté un programme varié. « Pour faciliter la compréhension, j’ai en effet préparé à l’avance un programme assorti d’images. Comme nous étions 9 au total, j’ai fait en sorte qu’il ne soit pas trop chargé afin de pouvoir faire face à l’imprévu ». Balade en bateau Visites et balades se succèdent donc au fil des jours avec, cerise sur le gâteau, un superbe tour en bateau qui via les canaux, offre un superbe aperçu de la ville. « Sonia avait prévenu de notre arrivée raconte Rachel Millo et ils ont eu la gentillesse de nous préparer une fiche expliquant tous les propos du guide ». « En outre, mon copain, le seul entendant du groupe, et qui a appris à coder, codait en parallèle pour tous, ajoute Sonia, si bien que tout le monde pouvait tout comprendre ce qui se disait ! » Évidemment, avec un tel séjour, si réussi, mais si court, l’envie d’organiser un nouveau voyage pointe très vite son nez. Rendez-vous est donc pris pour le mois d’octobre, pour autre périple entre sourds et malentendants. Destination ? La Grèce ! SUIVANT PRECEDENT

  • Une quarantaine de malentendants se sont retrouvés à Yverdon pour apprendre la lecture labiale | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Une quarantaine de malentendants se sont retrouvés à Yverdon pour apprendre la lecture labiale 20 octobre 2023 Publié le : Les week-ends d’apprentissage intensif de la lecture labiales organisés par FoRom écoute affichent systématiquement complet. Et pour cause, ils permettent d’avancer plus vite grâce à l’apprentissage en groupe. L’événement fait partie des rendez-vous incontournables que FoRom écoute organise année après année, pour la plus grande satisfaction des participants. Les 14 et 15 octobre dernier, une quarantaine de malentendants de tous âges et en provenance de tous les cantons romands se sont retrouvés au Grand Hôtel des Bains d’Yverdon (VD) pour un week-end entier consacré à l’apprentissage de la lecture labiale. Organisé de main de maître, une navette a même été prévue pour garantir le transfert des participants qui le souhaitaient, ce week-end avait pour objectif de permettre un approfondissement des compétences en lecture labiale, via un apprentissage en groupe, toujours plus agréable et plus efficient. « Un bien fou » « Je retrouve les gens que je connais et aussi les enseignants et cela fait un bien fou », lance un participant. « J’avais déjà suivi un cours il y a une dizaine d’années, ajoute une autre et j’avais vraiment besoin de mettre à jour mes compétences. Ce week-end a vraiment été très utile. Car la lecture labiale est un complément indispensable qui m’aide énormément, soit quand je dois débrancher mon implant cochléaire, soit durant les fêtes et les rencontres à plusieurs où il y a toujours beaucoup de bruit ». Répartis en plusieurs groupes, les malentendants-apprenants, dont un grand nombre participait pour la première fois à ce type de formation, ont ainsi consacré de nombreuses heures à l’apprentissage de la lecture labiale, sous la supervision attentive et bienveillante d’enseignantes entièrement dévouées à leur tâche. Un apprentissage long et exigeant tant la lecture labiale se fonde sur la suppléance mentale et exige d’importantes facultés de concentration. Exigeant « Ce sont des séminaires vraiment très utiles mais quand même bien exigeants, même si nous sommes dans un décor de rêve , conclut un septuagénaire participant manifestement enchanté par l’expérience. Ce matin par exemple, ce n’était pas facile. Il faut donc beaucoup de patience pour avancer et progresser, et surtout multiplier ce type d’événements pour consolider ce que l’on apprend ». Bonne nouvelles, 2 nouveaux week-ends sont d’ores et déjà prévus, les 2-3 et les 16-17 décembre prochains. SUIVANT PRECEDENT

  • Que faire quand un objet est bloqué à l’intérieur de l’oreille? | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Que faire quand un objet est bloqué à l’intérieur de l’oreille? 9 novembre 2024 Publié le : Bien plus souvent que l’on ne pense, il arrive que des corps étrangers soit coincés à l’intérieur de nos oreilles, un cas particulièrement fréquent chez les enfants. La meilleure chose à faire dans ces cas-là et afin de ne pas compliquer davantage la situation, est de consulter rapidement un ORL. « Mon enfant a quelque chose qui lui bouche l’oreille de l’intérieur. Non seulement il entend moins bien, mais c’est extrêmement désagréable. J’espère qu’ils vont pouvoir le lui retirer rapidement ». L’inquiétude d’Adeline rencontrée aux urgences pédiatriques des HUG en compagnie de son fils Brian âgée de 5 ans est palpable, en ce week-end automnal. Et pour cause : aussi improbable que cela puisse paraître, la présence d’un corps étranger à l’intérieur de l’oreille est un motif fréquent de consultation en ORL ou aux urgences, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte du reste. Un coton tige enfoncé trop profondément, un petit caillou coincé, un insecte, un jouet, une pile, des aliments, des petits bijoux… les exemples sont légion, en particulier chez les enfants, rarement conscients du risque qu’ils encourent. Au départ peu de symptômes Dans la grande majorité des cas, la présence d’un corps étranger à l’intérieur de l'oreille ne produit au départ peu de symptôme, raison pour laquelle les parents ou les enfants ne se rendent pas immédiatement compte du problème, même si la présence de ceux-ci peut être gênante et entrainer une baisse de l’audition en raison de l’obstruction du conduit auditif. C’est souvent avec le temps qu’apparaissent des symptômes plus graves, souvent liés à une infection et qui peuvent si l’on ose dire, mettre la puce à l’oreille : perte d’audition donc mais aussi douleurs, démangeaisons, ou même saignements. Plus surprenant encore, il peut arriver que la présence d’un insecte encore vivant à l’intérieur du conduit auditif se traduise par des bourdonnements, des grésillements ou d’autres sensations désagréables et très déstabilisantes. Que faire dans ce cas-là ? Premier principe : un corps étranger doit toujours être retiré du conduit auditif externe et même en urgence lorsqu’il s’agit de piles, source de corrosion chimique, ou de tout autre objet de nature à dégager des substances toxiques. Deuxième principe : ne jamais, jamais avoir recours à un coton tige pour tenter de retirer l’objet incriminé, au risque de l’enfoncer encore plus profondément dans le conduit auditif et d’aggraver le problème. « Chez l'adulte, il faut qu'une personne de l'entourage examine le conduit auditif externe à l'aide d'une source lumineuse et si l'objet est proche de la sortie, le retirer délicatement avec une pincette fine, explique le Dr Pierre Liard ORL à Genève et ancien président de l’association genevoise des malentendants. S'il est plus profondément implanté, on peut essayer, au moyen d'une seringue, si on en dispose, et de sérum physiologique, de rincer délicatement le conduit. L'eau va le "lubrifier" et permettre parfois de le faire glisser vers la sortie où on peut le retirer. Si cela ne fonctionne pas, il faut avoir recours à un spécialiste ORL. » Consultation systématique pour les enfants Chez l’enfant en revanche, le recours à l’ORL doit être systématique : « Chez l'enfant, l’objet est souvent un petit jouet ou une pièce d'un jeu comme un lego et je déconseillerais qu'un membre de la famille tente de le retirer , avertit encore le Dr Liard. L'enfant a peur, bouge et vouloir absolument le retirer pourrait nettement aggraver la situation. Dans ce cas, il faut plutôt s’adresser à un médecin ORL qui est le plus apte à retirer ce corps étranger. C’est d’ailleurs parfois tellement difficile, parce que l'enfant bouge constamment et qu'un œdème s'est formé autour du corps étranger, que le spécialiste devra avoir recours à un sédatif, voire à une mini-anesthésie générale ». SUIVANT PRECEDENT

  • «Sorda», un émouvant film espagnol sur la surdité | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine «Sorda», un émouvant film espagnol sur la surdité 13 avril 2025 Publié le : Magistralement mis en scène, ce film signé Eva Libertad évoque avec émotion la difficulté de gérer et de vivre le handicap auditif au sein d’un couple questionné et mis à l’épreuve par sa nouvelle parentalité. Voici un film à ne pas rater et dont on a pu découvrir la version courte en primeur en novembre dernier, lors de la Nuit du court métrage, organisée par l’association Base court basée à Lausanne. C’est désormais la version longue, signée par la réalisatrice et dramaturge Eva Libertad qui est disponible dans les salles et qui vaut le détour tant elle questionne sur la malentendance et les problématiques d’identité qui vont avec. « Sorda » (« sourde » en espagnol) raconte avec délicatesse et subtilité le destin d’Angela, une jeune femme sourde qui, avec son compagnon entendant Ivan, attend un enfant. Tout va mieux dans le meilleur des mondes possibles ? Certainement, tant dans ce couple épanoui et complice, chacun a appris à s’adapter à l’autre. Mais la naissance de l’enfant vient perturber l’équilibre du couple. Et pour cause : le bébé fille à venir sera-t-il sourd ? Dans quel monde devra-t-il évoluer ? Comment faudra-t-il l’éduquer ? Quels liens pourra-t-il développer avec chacun de ses parents ? Le trio parviendra-t-il à former réellement une famille ? Angela pourra-t-elle elle-même s’adapter à cette nouvelle vie ? Magistrale mise en scène Autant de questions auxquelles le spectateur se retrouve lui également confronté, dans ce drame magistralement mis en scène où, la surdité remarquablement suggérée en sons et en images, laisse progressivement place aux questions d’identité sur soi et sa place dans le monde. «Pour construire cette histoire et l’arc narratif d’Angela, je voulais créer un personnage qui soit indépendant et qui soit heureux avec sa vie. Je ne voulais pas créer un personnage compliqué, explique la réalisatrice Eva Libertad au journal j:mag. Je voulais montrer que la relation entre une personne entendante et une personne non-entendante peut générer de l’empathie, mais aussi cette faculté de prendre soin les uns des autres» . Et d’ajouter : «Ce qui arrive à Angela est ce qui arrive à toutes celles et ceux dont la vie se complique. Il arrive qu’en voulant rendre les choses meilleures, on les rend pires. Dans le cas d’Angela, il y a cette impatience qui émerge, cette impatience à pouvoir communiquer avec sa fille. Je trouvais cet aspect très intéressant». Nombreux prix Sur le plan purement cinématographique Sorda est un véritable petit bijou s’inscrivant pleinement dans la grande tradition du cinéma espagnol, à la fois émouvant et souvent cru et réaliste, avec pour résultat pour le spectateur, une vraie immersion dans un monde dont il ignore tout et dont il apprend au fur et à mesure, les codes, les difficultés, les frustrations mais aussi les joies. Le public quant à lui ne s’y est pas trompé : à la célèbre Berlinale de cette année, Sorda a obtenu le prix du public dans la section Panorama, sans compter une bonne trentaine d’autres prix obtenus dans le monde entier. «Sorda», un film d’Eva Libertad, Avec Miriam Garlo, Alvaro Cervantes, Elena Irureta, Joaquin Notario, 2025. Prix du Public, Berlin 2025, Panorama. www.agorafilms.net SUIVANT PRECEDENT

  • En Chine, 4 enfants ont retrouvé l’audition grâce à une thérapie génique | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine En Chine, 4 enfants ont retrouvé l’audition grâce à une thérapie génique 7 décembre 2023 Publié le : Des chercheurs de l'université Fudan à Shanghai ont réussi une performance remarquable : permettre à des enfants souffrant de surdité héréditaire d’entendre… sans leur implant cochléaire. La nouvelle peut redonner de l’espoir à des centaines de milliers d’enfants qui souffrent de surdité héréditaire dans le monde entier. Selon un article publié dans le magazine MIT Technology Review , 4 enfants sourds ont, en Chine, pu retrouver leur audition, suite à un essai clinique extrêmement prometteur, mené par des chercheurs de l'université Fudan à Shanghai. Et le magazine de raconter, vidéo à l’appui, l’histoire de la petite Yiyi, six ans, qui une fois retiré son implant cochéaire, demeure capable de répondre aux questions de sa mère. La vidéo, dans laquelle on peut la voir mener une conversation sans son implant a été partagée des dizaines de milliers de fois sur le réseau social X, ex twitter. Et la petite Yiyi n’est pas la seule. Trois autres enfants présentant une surdité héréditaire ont également pu retrouver l’ouïe. La clé de cette véritable première mondiale en forme de petit miracle s’appelle otoferline, une protéine indispensable au fonctionnement des cellules sensorielles de l’audition en leur permettant la transmission des vibrations sonores. « Les patients qui en sont dépourvus n’ont tout simplement pas de signal en provenance des cellules ciliées de l’oreille interne » , explique le chercheur Zheng-Yi Chen, professeur associé à Harvard et qui a contribué à l’essai. Pour l’essentiel, la thérapie génique a consisté à introduire dans l’oreille interne des jeunes patients un vecteur viral désactivé portant le gène fonctionnel de l’otoferline et ainsi de restaurer la transmission des vibrations sonores. La démarche reste délicate car non seulement le gène de l’otoferline est de grandes dimensions, ce qui implique de le diviser en deux, d’introduire les deux parties dans le liquide de l’oreille interne puis de le reconstituer. Les résultats sont en tout cas très prometteurs puisque sur 5 enfants soignés, 4 ont pu retrouver des capacités auditives très performantes, bien meilleures que celles offertes par un implant cochéaire. « Les implants cochléaires sont la prothèse neuronale la plus performante jamais développée , explique le Pr Chen, mais ils ont leurs limites. Avec un implant on peut entendre la musique, mais les nuances ont totalement disparu et on n’entend que le rythme. C’est la raison pour laquelle notre objectif a plutôt été de chercher à inverser la perte auditive ». SUIVANT PRECEDENT

  • On peut bien entendre et souffrir d’acouphènes chroniques | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine On peut bien entendre et souffrir d’acouphènes chroniques 15 février 2024 Publié le : 20% des personnes entendant des acouphènes ont une audition normale à l’audiogramme. Une récente étude montre qu’en réalité, leur nerf auditif serait altéré. Un constat qui ouvre la voie à l’espoir d’un traitement pour ces symptômes souvent très invalidants. Pour bien des malentendants, c’est un peu la double peine. Souvent, très souvent, s’ajoutent en effet à leur perte auditive, des acouphènes, ces fameux bruits « parasites » qu'une personne entend sans que ceux-ci existent réellement. Et selon une enquête menée dans 12 pays de l’Union européenne, environ 15 à 20 % des adultes en souffriraient, ce qui en fait un véritable problème de santé publique. Du reste, FoRom écoute, par deux fois, a consacré sa traditionnelle Journée à thème à la prise en charge de ces bruits parasites si invalidants et gênants qu’ils peuvent durablement péjorer la qualité de vie des malentendants, avec anxiété et dépression à la clé, et pour lesquels il n’existe pas à proprement parler de véritable traitement curatif. Potentiels évoqués Mais la donne pourrait bien changer. Une récente étude publiée en décembre dernier dans la revue Scientific Report ouvre en effet la voie à une prise en charge médicale des acouphènes. Comme souvent à l’origine de toute recherche, une interrogation : « Pourquoi les acouphènes affectent-ils également des personnes dites normoentendantes, dans environ 20% des cas ? » Pour y répondre, des chercheurs de l'Institut spécialisé Massachusetts Eye and Ear de l’université de Harvard aux Etats-Unis ont analysé l’audition, plus exactement l’influx nerveux qui va de l'oreille interne jusqu'au cerveau, de 201 personnes qui n'avaient jamais ressenti ce symptôme et 64 qui ont déjà souffert d'acouphènes. « On a enregistré ce qu'on appelle les potentiels évoqués auditifs pour pouvoir mesurer la réponse du nerf auditif , explique le Pr Stéphane Maison, l’auteur de cette étude sur le site de Radio France . Et on s'est aperçu que chez ces normaux entendants, ceux qui avaient des acouphènes avaient une perte significative de fibres du nerf auditif ». Perte auditive cachée En clair, ceux que l’on pensait normo-entendants, souffrent en réalité d’une perte auditive cachée, invisible sur les audiogrammes actuellement pratiqués et qui expliquerait les acouphènes qu’ils entendent. En outre, une hyperactivité du cerveau a également été observée chez ces mêmes patients. « On a alors découvert deux choses chez les personnes avec acouphènes, résume le Dr Maison dans une interview au journal Sciences et Avenir . Tout d'abord, il y a en effet une atteinte du nerf auditif. Et par ailleurs, le cerveau présentait une suractivité : là encore, il essaye de compenser la perte induite par les nerfs endommagés ». Ce constat ouvre un espoir pour de nombreuses personnes souffrant d’acouphènes, avec la perspective, certes encore lointaine qu’une éventuelle régénération des terminaisons nerveuses auditives, avec en ligne de mire une activité cérébrale normale, pourrait les faire régresser. SUIVANT PRECEDENT

  • Peut-on dormir avec ses appareils auditifs ? | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Peut-on dormir avec ses appareils auditifs ? 31 janvier 2024 Publié le : D’une manière générale, dormir avec ses appareils auditifs n’est pas conseillé. Deux exceptions : soulager les acouphènes et permettre aux mamans malentendantes d’entendre leur bébé la nuit. C’est une question que beaucoup de malentendants, jeunes ou moins jeunes se posent fréquemment : est-il possible ou même recommandé de dormir avec ses appareils auditifs ? Pour Emma par exemple, c’est comme une évidence : « J’ai un bébé de trois mois, et je souhaite pouvoir l’entendre la nuit. C’est pour cette raison que depuis sa naissance je porte mes appareils auditifs pour dormir, cela me permet de rester en alerte pour intervenir en cas de besoin, et du coup je dors bien plus tranquille ». « Il est en effet fréquent que des mamans appareillées fassent cette demande dans le but d’entendre les pleurs de leur bébé ou de leur enfant la nuit, confirme Olivier Gaches, audioprothésiste à Lausanne. Mais en dehors du besoin tel que cité ci-dessus, il n’y a pas d’argument incitant à recommander le port des appareils auditifs la nuit lorsque l’on dort ». S’il est en effet possible de dormir avec son appareil auditif, la démarche n’est d’une manière générale par recommandée par les audioprothésistes. Effet Larsen… Deux écueils peuvent en effet rendre l’expérience éprouvante : d’abord un effet Larsen peut se produire lorsqu’en dormant sur le côté, on pose son oreille appareillée sur l’oreiller. Dans ce cas, le son qui était censé entrer dans l’appareil auditif sera orienté vers le microphone et de nouveau amplifié, avec à la clé des sifflements qui seront très vite désagréables. « Dans certains cas, l’audioprothésiste pourra éventuellement procéder à des ajustements en réalisant un programme spécial pour l’appareil afin de limiter l’effet Larsen, ajouter Olivier Gaches. En outre, le ou la malentendante peut également aménager sa position de couchage ». L’autre problème est tout simplement mécanique : l’appui de l’appareil sur l’oreiller, lorsqu’il est volumineux peut en effet, selon la position, induire une gêne physique et parfois une douleur sur le pavillon de l’oreille et réveiller ou empêcher le malentendant de dormir. Acouphènes Reste cependant un cas où le port des appareils auditifs la nuit peut être conseilé, cette fois pour des raisons médicales : les acouphènes. « ll m’est arrivé de conseiller de garder les appareils la nuit à un patient souffrant d’acouphènes, observe Raphaël Furioux, audioprothésiste à Yverdon-les-Bains. Cela lui a permis de s’endormir et de passer une nuit correcte. Il faut en tout cas en discuter avec son audioprothésiste, le but étant de soulager la personne tout en lui évitant une éventuelle blessure ». SUIVANT PRECEDENT

  • Une entreprise française facilite la communication des malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Une entreprise française facilite la communication des malentendants 24 février 2023 Publié le : Afin de faciliter leur intégration sociale et professionnelle, deux applications permettent aux malentendants de bénéficier gratuitement et instantanément d’une transcription écrite, en LPC ou en langue des signes, sur leur lieu de travail (Tadeo) ou dans la vie courante (Acceo). Des entreprises suisses commencent à s’y intéresser. Joindre une société ou une organisation au téléphone, interagir avec le personnel soignant quand on est malade, échanger à un guichet administratif, mieux interagir avec ses collègues de travail… Pour bien des malentendants, ces actes simples de la vie quotidienne peuvent s’apparenter à un véritable chemin de croix, tant leur handicap sensoriel limite leurs interactions. Alors bien sûr, il y a des possibilités de contourner la difficulté en faisant appel en avance à des interprètes, mais ces démarches demandent une anticipation, une organisation hors pair, tout en alimentant un désagréable sentiment de perte d’autonomie. Active depuis plusieurs années, la société française Delta Process propose des solutions qui permettent aux malentendants et sourds, d’interagir avec les autres sans difficulté et en temps réel, grâce à deux plateformes accessibles via internet, Tadeo et Acceo. Physiquement, au téléphone ou en visio-conférence Développée il y a une dizaine d’années à l’initiative de grandes entreprises françaises, Tadeo est une application conçue pour le monde professionnel dans le but d’aménager spécifiquement les postes de travail des employés handicapés auditifs. Qu’ils oralisent, aient recours à la langue des signes ou au langage parlé complété, ces derniers peuvent bénéficier via une application téléchargée sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone, d’une retranscription simultanée des propos de leur interlocuteur, que celui-ci soit physiquement à côté d’eux, en visioconférence ou même au téléphone. Pas besoin de rendez-vous fixé en avance, l’employé malentendant ou sourd a la garantie d’obtenir un accès au service Tadeo dans les 30 secondes au maximum. Pour réussir ce petit miracle, Tadeo fait appel à distance, à des retranscripteurs de la parole, disponibles immédiatement et formés durant 5 années à la retranscription écrite, au LPC et à la langue des signes. Ce sont eux qui font l’interface entre la personne déficiente auditive et ses divers interlocuteurs. « Évidemment, la retranscription fonctionne dans les deux sens, la personne entendante se voit traduire en temps réel en français oral les propos de l’interlocuteur malentendant, tandis que ce dernier reçoit en parallèle une retranscription adaptée à son cas particulier, explique Julien Monnet, directeur de Tadeo et lui-même sourd de naissance. C’était la condition de la réussite de notre projet : la personne malentendante est équipée de Tadeo, tandis que de l’autre côté, la personne entendante sans aucun effort ni besoin de faire répéter, reçoit immédiatement une traduction orale de la part du transcripteur ». Gratuite pour les malentendants Face au succès de Tadeo, exclusivement destinée au monde du travail, Delta Process a développé dans la foulée Acceo qui fonctionne exactement selon le même principe, mais cette fois-ci pour permettre aux personnes malentendantes d’interagir, hors cadre professionnel, avec n’importe quelle organisation, entité, commerce etc. La seule action à faire pour la personne malentendante est de télécharger l’application Acceo et de faire appel au service de retranscription instantanée à chaque fois qu’elle en a besoin, qu’il s’agisse d‘une interaction par téléphone, ou physique devant un guichet ou dans un commerce. « L’avantage de la solution d’accessibilité physique et téléphonique Acceo est qu’elle est totalement gratuite pour la personne malentendante , ajoute Julien Monnet. Il revient en effet à l’entreprise ou au service public concerné de conclure des abonnements avec Acceo », une démarche conclue par près de 50'000 établissements et institutions en France, tandis qu’en Suisse, de grandes entreprises commencent à s’y intéresser. SUIVANT PRECEDENT

  • info@culture-acessible.ch | FoRom Ecoute

    Culture accessible Genève Site web info@culture-acessible.ch Next Previous

bottom of page