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  • Magazine en ligne gratuit | FoRom Ecoute

    Explorez notre magazine en ligne dédié aux personnes malentendantes et devenues sourdes. Articles, témoignages et conseils pour améliorer le quotidien et favoriser l'inclusion FILTRER PAR CATEGORIE Sélectionnez la catégorie Point fort A Lausanne, un concert spécifiquement destiné aux sourds et malentendants Publié le : 6 mai 2025 Lire l'article Actualités L’empreinte carbone des appareils auditifs est en constante augmentation Publié le : 27 avril 2025 Lire l'article Actualités «Sorda», un émouvant film espagnol sur la surdité Publié le : 13 avril 2025 Lire l'article Point fort « Les enfants malentendants ou sourds sont à la fois uniques et semblables aux autres » Publié le : 6 avril 2025 Lire l'article Actualités On sait enfin ce qui a rendu Beethoven sourd ! Publié le : 23 mars 2025 Lire l'article Point fort «Pour les jeunes sourds et malentendants, l’accès à l’éducation sexuelle est compliqué» Publié le : 16 mars 2025 Lire l'article Dans les cantons Genève: Le Théâtre de l’Usine améliore ses mesures d’accessibilité pour les malentendants Publié le : 9 mars 2025 Lire l'article Actualités La journée mondiale de l’audition a lieu ce 3 mars Publié le : 1 mars 2025 Lire l'article Les jeunes ont la parole « Les bus, ma grande passion !» Publié le : 23 février 2025 Lire l'article Actualités Les tournois de tennis réservés aux malentendants connaissent un essor sans précédent Publié le : 20 février 2025 Lire l'article Point fort Intelligence artificielle et appareils auditifs: à quoi faut-il s’attendre ? Publié le : 9 février 2025 Lire l'article Actualités Le bruit excessif péjore les capacités de lecture de nos enfants Publié le : 2 février 2025 Lire l'article Les jeunes ont la parole Nabil El May: «Nier ma surdité ne m’a pas aidé» Publié le : 26 janvier 2025 Lire l'article Point fort Reeflect, une «oreille artificielle» à domicile Publié le : 19 janvier 2025 Lire l'article Dans les cantons A la Chaux-de-Fonds, une amicale de malentendants riche de projets Publié le : 12 janvier 2025 Lire l'article Santé Consommer régulièrement des fruits de mer réduit le risque d’acouphènes Publié le : 6 janvier 2025 Lire l'article Point fort Une bande dessinée pédagogique sur les appareils auditifs Publié le : 22 décembre 2024 Lire l'article Actualités Un espoir pour le traitement de la Maladie de Ménière Publié le : 15 décembre 2024 Lire l'article Point fort «Ecoute Voir» ou la passion de rendre la culture accessible aux malvoyants et malentendants Publié le : 8 décembre 2024 Lire l'article Dans les cantons A Genève, bientôt un guichet administratif pour les personnes sourdes et malentendantes Publié le : 1 décembre 2024 Lire l'article Dans les cantons Sourde et sergent dans l’armée suisse! Publié le : 24 novembre 2024 Lire l'article EN VOIR + Magazine

  • Forom Ecoute | fondation romande des malentendants | Av. Général-Guisan 117, 1009 Pully, Switzerland

    Forom Ecoute est une fondation romande des malentendants. Conseils, soutien et ressources pour mieux gérer la perte auditive. La fondation romande des malentendants Évalution de nos Prestations Lire le Magazine HOTLINE GRATUITE 0800614614 DERNIÈRES NOUVELLES TOUS LES ARTICLES Lecture Labiale En savoir + Foire aux questions En savoir + Demander de l'aide En savoir + Appelez-nous 0800 614 614 Fax 021 614 60 51 Email info@ecoute.ch ENTRER EN CONTACT AVEC FOROM ECOUTE MAGAZINE A Lausanne, un concert spécifiquement destiné aux sourds et malentendants Le 15 mai prochain, la Haute Ecole de Musique de Lausanne proposera « La danse macabre », une œuvre de Camille Saint-Saëns, à découvrir à travers la langue des signes et… des vibrations. Le concert est gratuit, sur inscription. Minuit sonne... C’est l’heure d’une danse endiablée, et c’est Satan qui conduira le bal… Imagée et dansante, la « Danse Macabre », œuvre du célèbre compositeur Camille Saint-Saëns décrit un bal des morts dans un cimetière, entre minuit et le lever du jour. On y croise même la Mort en personne accorder son violon grinçant. Si vous êtes malentendant ou sourd, ce concert est pour vous. Prévu le jeudi 15 mai au BCV Concert Hall de la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU), cette manifestation unique et gratuite (sur inscription) est en effet spécifiquement conçue pour les personnes présentant un handicap auditif. Projet de recherche Sa particularité ? Elle propose de découvrir la musique classique en explorant l’œuvre à travers les vibrations, la langue des signes française, ou encore des échanges avec les musiciens… « Ce concert s’inscrit dans la 2ème phase du projet SensiMUS porté par la HEMU dont la première étape visait à étudier l'effet des gilets vibrants sur les concerts, explique Lucile Arnold, assistante du projet de recherche. Cette 2ème phase a quant à elle pour but de personnaliser les approches de médiations musicales pour les besoins des personnes malentendantes, tout en contribuant à la formation des futurs professionnels de la musique en matière d'inclusion culturelle. Il s’agit vraiment d’un projet très ambitieux ». Chants poèmes et concert De fait, ce concert a été créé par des étudiants de l’HEMU ainsi que des personnes malentendantes et aura recours à différents instruments ou planchers vibrants sans compter des effets de lumière, d’abord articulés autour de chants et de poèmes puis suivis de l’œuvre de Saint-Saëns interprétée par un ensemble instrumental formé d'une dizaine d'étudiants de la HEMU « Notre objectif est de collecter ensuite les avis des personnes présentes dans le public afin d’évaluer comment elles ont accueilli le concert, et de voir ensuite ce que l’on améliorer, ajoute Lucile Arnold. Le tout avec également l’intention de former de former les futurs professionnels de la musique à la médiation et l'accessibilité aux personnes malentendantes et sourdes ». Jeudi 15 mai à 19h, à la HEMU de Lausanne BCV Concert Hall (Voie du Chariot 23 1002 Lausanne). Entrée dans la limite des places disponibles. Inscription obligatoire ici Point fort 6 mai 2025 Publié le : Lire l'article L’empreinte carbone des appareils auditifs est en constante augmentation Alors qu’une étude française publiée en janvier dernier a mis en évidence l’impact écologique de la production et de l’usage des appareils auditifs, en Suisse, FoRom écoute s’investit dans un important et original projet de recyclage de ses appareils. En Suisse, selon Akustika l’association faîtière des audioprothésistes suisses, 100’000 appareils auditifs sont en moyenne vendus chaque année. Un chiffre en constante augmentation, en raison de l’évolution démographique de la population, mais qui pose la légitime question de l’empreinte carbone de ces appareils, à la fois en ce qui concerne le coût écologique de leur fabrication, mais aussi de leur élimination en tant que déchets électroniques, une fois leur cycle de vie terminé. Faute de données fiables disponibles en Suisse, c’est vers la France qu’il faut se tourner. Là-bas, un think tank spécialisé appelé The Shift Project, fondé par le très médiatique ingénieur Jean-Marc Jancovici, a pour la première fois chiffré l’empreinte carbone résultant de la production des appareils auditifs, dans le cadre d’une étude portant sur l’empreinte écologie globale des dispositifs médicaux. 0.11 % de l’ensemble des dispositifs médicaux Et le chapitre consacré aux aides auditifs est très évocateur. On y apprend ainsi que dans ce pays, où pas moins de 3 millions de personnes sont appareillées, la production annuelle d’appareils auditifs (locale et importée) génère pas moins de 11 kt de C02. Ce chiffre ne représente que 0.11 % de l’empreinte carbone générée par la totalité des dispositifs médicaux utilisées dans ce pays. Il faut néanmoins le mettre en rapport avec les très faibles dimensions de ces dispositifs médicaux bourrés d’électronique, et donc à fort potentiel d’émissions carbone en proportion de leur taille. À piles ou à batterie… « L’empreinte carbone des aides auditives à pile provient en grande partie des consommations de piles (piles zinc-air), qui doivent être renouvelées régulièrement : ainsi, plus de 32 millions de piles pour aides auditives sont produites annuellement pour la consommation française », peut-on lire dans ce rapport qui poursuit : « l’empreinte carbone des aides auditives fonctionnant avec une batterie repose quant à elle en grande partie sur la production (notamment du boîtier de recharge et du chargeur) et sur le transport. Nous estimons que plus de 94% des aides auditives sont importées, dont 90% par fret aérien lorsqu’elles proviennent de pays hors d’Europe, ce qui explique la part importante du transport dans la répartition de l’empreinte carbone ». Même chose pour la Suisse « Il n’y a pas de raison que la Suisse présente un profil différent de celui rapporté par The Shift Project pour la France, estime un ancien responsable d’une des grandes firmes commercialisant les appareils auditifs en Suisse et qui a requis l’anonymat. A l’instar des autres pays d’Europe, le marché des appareils auditifs en Suisse est très concentré, dominé par une poignée de fabricants qui représente une écrasante majorité du marché mondial ». En Suisse comme ailleurs, la diminution de l’empreinte carbone des appareils auditifs représente donc un enjeu écologique majeur, d’autant que le vieillissement annoncé de la population engendrera une augmentation mécanique de l’usage des audioprothèses. C’est du reste en tenant compte de cette perspective que FoRom écoute a mis en place, en collaboration avec Smita Gogniat de l’association RecupAudioSolidarité, un original et novateur projet de recyclage d’appareils auditifs, reconditionnés puis mis à la disposition, après expertise d’un audioprothésiste partenaire, des malentendants qui n’en auraient pas les moyens. Actualités 27 avril 2025 Publié le : Lire l'article «Sorda», un émouvant film espagnol sur la surdité Magistralement mis en scène, ce film signé Eva Libertad évoque avec émotion la difficulté de gérer et de vivre le handicap auditif au sein d’un couple questionné et mis à l’épreuve par sa nouvelle parentalité. Voici un film à ne pas rater et dont on a pu découvrir la version courte en primeur en novembre dernier, lors de la Nuit du court métrage, organisée par l’association Base court basée à Lausanne. C’est désormais la version longue, signée par la réalisatrice et dramaturge Eva Libertad qui est disponible dans les salles et qui vaut le détour tant elle questionne sur la malentendance et les problématiques d’identité qui vont avec. « Sorda » (« sourde » en espagnol) raconte avec délicatesse et subtilité le destin d’Angela, une jeune femme sourde qui, avec son compagnon entendant Ivan, attend un enfant. Tout va mieux dans le meilleur des mondes possibles ? Certainement, tant dans ce couple épanoui et complice, chacun a appris à s’adapter à l’autre. Mais la naissance de l’enfant vient perturber l’équilibre du couple. Et pour cause : le bébé fille à venir sera-t-il sourd ? Dans quel monde devra-t-il évoluer ? Comment faudra-t-il l’éduquer ? Quels liens pourra-t-il développer avec chacun de ses parents ? Le trio parviendra-t-il à former réellement une famille ? Angela pourra-t-elle elle-même s’adapter à cette nouvelle vie ? Magistrale mise en scène Autant de questions auxquelles le spectateur se retrouve lui également confronté, dans ce drame magistralement mis en scène où, la surdité remarquablement suggérée en sons et en images, laisse progressivement place aux questions d’identité sur soi et sa place dans le monde. «Pour construire cette histoire et l’arc narratif d’Angela, je voulais créer un personnage qui soit indépendant et qui soit heureux avec sa vie. Je ne voulais pas créer un personnage compliqué, explique la réalisatrice Eva Libertad au journal j:mag. Je voulais montrer que la relation entre une personne entendante et une personne non-entendante peut générer de l’empathie, mais aussi cette faculté de prendre soin les uns des autres» . Et d’ajouter : «Ce qui arrive à Angela est ce qui arrive à toutes celles et ceux dont la vie se complique. Il arrive qu’en voulant rendre les choses meilleures, on les rend pires. Dans le cas d’Angela, il y a cette impatience qui émerge, cette impatience à pouvoir communiquer avec sa fille. Je trouvais cet aspect très intéressant». Nombreux prix Sur le plan purement cinématographique Sorda est un véritable petit bijou s’inscrivant pleinement dans la grande tradition du cinéma espagnol, à la fois émouvant et souvent cru et réaliste, avec pour résultat pour le spectateur, une vraie immersion dans un monde dont il ignore tout et dont il apprend au fur et à mesure, les codes, les difficultés, les frustrations mais aussi les joies. Le public quant à lui ne s’y est pas trompé : à la célèbre Berlinale de cette année, Sorda a obtenu le prix du public dans la section Panorama, sans compter une bonne trentaine d’autres prix obtenus dans le monde entier. «Sorda», un film d’Eva Libertad, Avec Miriam Garlo, Alvaro Cervantes, Elena Irureta, Joaquin Notario, 2025. Prix du Public, Berlin 2025, Panorama. www.agorafilms.net Actualités 13 avril 2025 Publié le : Lire l'article TOUS LES ARTICLES Agenda Afficher + Des questions ? Contactez-nous

  • A Lausanne, un concert spécifiquement destiné aux sourds et malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine A Lausanne, un concert spécifiquement destiné aux sourds et malentendants 6 mai 2025 Publié le : Le 15 mai prochain, la Haute Ecole de Musique de Lausanne proposera « La danse macabre », une œuvre de Camille Saint-Saëns, à découvrir à travers la langue des signes et… des vibrations. Le concert est gratuit, sur inscription. Minuit sonne... C’est l’heure d’une danse endiablée, et c’est Satan qui conduira le bal… Imagée et dansante, la « Danse Macabre », œuvre du célèbre compositeur Camille Saint-Saëns décrit un bal des morts dans un cimetière, entre minuit et le lever du jour. On y croise même la Mort en personne accorder son violon grinçant. Si vous êtes malentendant ou sourd, ce concert est pour vous. Prévu le jeudi 15 mai au BCV Concert Hall de la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU), cette manifestation unique et gratuite (sur inscription) est en effet spécifiquement conçue pour les personnes présentant un handicap auditif. Projet de recherche Sa particularité ? Elle propose de découvrir la musique classique en explorant l’œuvre à travers les vibrations, la langue des signes française, ou encore des échanges avec les musiciens… « Ce concert s’inscrit dans la 2ème phase du projet SensiMUS porté par la HEMU dont la première étape visait à étudier l'effet des gilets vibrants sur les concerts, explique Lucile Arnold, assistante du projet de recherche. Cette 2ème phase a quant à elle pour but de personnaliser les approches de médiations musicales pour les besoins des personnes malentendantes, tout en contribuant à la formation des futurs professionnels de la musique en matière d'inclusion culturelle. Il s’agit vraiment d’un projet très ambitieux ». Chants poèmes et concert De fait, ce concert a été créé par des étudiants de l’HEMU ainsi que des personnes malentendantes et aura recours à différents instruments ou planchers vibrants sans compter des effets de lumière, d’abord articulés autour de chants et de poèmes puis suivis de l’œuvre de Saint-Saëns interprétée par un ensemble instrumental formé d'une dizaine d'étudiants de la HEMU « Notre objectif est de collecter ensuite les avis des personnes présentes dans le public afin d’évaluer comment elles ont accueilli le concert, et de voir ensuite ce que l’on améliorer, ajoute Lucile Arnold. Le tout avec également l’intention de former de former les futurs professionnels de la musique à la médiation et l'accessibilité aux personnes malentendantes et sourdes ». Jeudi 15 mai à 19h, à la HEMU de Lausanne BCV Concert Hall (Voie du Chariot 23 1002 Lausanne). Entrée dans la limite des places disponibles. Inscription obligatoire ici SUIVANT PRECEDENT

  • Julien Pasquier : « de l’enfer au paradis » | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Julien Pasquier : « de l’enfer au paradis » 15 mai 2016 Publié le : Âgé de 22 ans, Julien Pasquier, incarne la plénitude du concept de résilience. Car c’est bien celle-ci qui, avec le soutien d’une famille aimante et d’une entreprise exemplaire, a permis à ce jeune Gruyérien de passer en quelques années du statut de souffre-douleur au cycle à celui d’apprenti modèle. Depuis quand êtes vous malentendant ? Depuis la naissance ! En fait, j’entends normalement d’une oreille, et je suis sourd de l’autre. On en ignore la cause, génétique ou autre. Êtes-vous appareillé ? Non ! J’ai des appareils, mais que je n’utilise jamais car ils me dérangent plus qu’autre chose. Venons-en à votre parcours scolaire. Depuis le mois de septembre dernier, vous avez-entamé un deuxième apprentissage de dessinateur, après avoir terminé le premier avec succès ! Pourquoi ce choix ? Depuis longtemps et avant même mon premier apprentissage, je visais un métier en lien avec le dessin, comme géomètre, ou dans le génie civil… Le problème, c’est que mes demandes d’apprentissage se heurtaient toujours à des refus. Alors, le jour où j’ai vu une annonce pour la construction métallique, j’ai foncé. Comme je suis quelqu’un d’assez manuel, cela me convenait encore assez bien. Mais dès le début, je leur ai annoncé que tôt ou tard je voulais m’orienter vers le dessin (rires)! C’est donc l’entreprise Morand SA (Voir notre article en page 6) qui vous a pris comme apprenti en construction métallique ? Exactement. Avant même de me faire passer le test obligatoire, mon contrat était signé ! Leur philosophie est celle d’une entreprise familiale et ils ont dû voir que j’étais très motivé. La personne qui m’a embauché a même dit : « ta malentendance, ce n’est rien d’autre qu’un petit problème technique » ! Comment s’est déroulé ce premier apprentissage ? Très bien ! J’ai la chance d’avoir une mémoire exceptionnelle et j’ai beaucoup appris, qui plus est dans un environnement très positif. Je dois dire que cet apprentissage a changé ma vie. Entre le cycle d’orientation et l’apprentissage, je suis passé de l’enfer au paradis. De l’enfer au paradis ? Comment cela ? Au cycle, j’ai vraiment vécu l’enfer. Discriminations, moqueries incessantes, insultes, critiques et maltraitance, tabassage, j’ai tout vécu durant des années, et l’institution n’a rien fait pour m’aider. Heureusement, mes parents qui m’ont toujours beaucoup soutenu, ont pris contact avec l’Institut Saint-Joseph (Centre scolaire et éducatif pour sourds et malentendants à Villars-sur-Glâne (Fribourg), ndlr), qui a adressé des lettres salées aux professeurs et au directeur du cycle. Malheureusement, le mal était fait, mon moral et ma confiance en moi en avaient pris un sacré coup, et mes notes s’en sont ressenties… C’était vraiment catastrophique ! Donc pour résumer, mauvaises notes au cycle, et très bonnes notes en apprentissage… Exactement ! Il a juste suffi que l’on me fasse confiance et que l’on me donne la chance de montrer ce que je savais faire… En apprentissage, tout s’est parfaitement passé. Je m’entendais très bien avec mes collègues de Morand SA et avec mes enseignants. L’entreprise m’a accepté et soutenu dès le départ sans le moindre problème, et cela a fait une énorme différence ! Au point donc de continuer chez eux votre deuxième apprentissage ! Mais oui ! Comme je bénéficie des acquis du premier, ce deuxième apprentissage ne va durer au total que deux ans. Je devrais donc terminer en 2017 et il y a encore beaucoup de travail à faire d’ici là ! Et qu’envisagez-vous de faire ensuite ? D’abord travailler dans les bureaux de mon entreprise. Mais comme je vois que je m’en sors bien, cela me donne envie d’aller plus loin, d’autant que ma famille est très fière de moi. Mon rêve, ce serait de devenir professeur dans les écoles professionnelles pour enseigner les disciplines de la construction métallique, et pourquoi pas le dessin ! Ah bon, vous vous sentez une vocation d’enseignant ? Oui, parce que je me suis rendu compte qu’en entreprise, les autres apprentis viennent d’abord me demander des explications à moi, avant d’aller voir le chef. Comme je suis très attentif aux autres, j’aime prendre le temps d’expliquer, de transmettre… Désormais, j’ai acquis une vraie confiance en moi, au point que j’en oublie même ma surdité (rires)! Et comment devient-on professeur en école professionnelle ? Je ne sais pas encore exactement. Mais je pense qu’il faudra passer par un brevet. Une chose est sûre : dans ce domaine d’enseignement, les besoins sont importants ! Mouton noir à l’école, apprenti brillant et épanoui aujourd’hui, futur professeur demain… Quelle revanche ! Oui, c’est vrai, d’autant que je suis vraiment passé à côté de la catastrophe. Il suffisait juste que l’on me donne ma chance et je suis tellement reconnaissant à tous ceux qui m’on fait confiance. J’espère que cela montrera aux autres malentendants que même au fond du trou, il y a toujours une lueur d’espoir ! Propos recueillis par Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • Le BFEH publie un guide pour expliquer comment offrir des infos sur internet | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Le BFEH publie un guide pour expliquer comment offrir des infos sur internet 15 juin 2017 Publié le : Les obstacles à la communication varient en fonction du contexte et du handicap. Souvent, quelques mesures simples suffisent à les éliminer ou à les atténuer. Le BFEH, Bureau fédéral de l'égalité pour les personnes handicapées publie un guide ainsi que des fiches associées pour expliquer à l'administration fédérale comment offrir des informations pleinement accessibles sur Internet. Un chapitre ainsi que de nombreuses fiches sont consacrés aux personnes sourdes et malentendantes. Le guide et les fiches peuvent être téléchargés ici . SUIVANT PRECEDENT

  • 300 kilomètres pour 3 bonnes causes ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine 300 kilomètres pour 3 bonnes causes ! 11 décembre 2016 Publié le : GENEVE-JURA - Jeune étudiante malentendante, qui vit entre le Jura et Genève, Elodie Ernst a participé en octobre dernier au défi « Décrochons la Lune ». Durant un mois, elle a parcouru 300 kilomètres et récolté près de 300 francs pour soutenir de très belles causes. C’est à un drôle de challenge que s’est adonnée la jeune Elodie Ernst en octobre dernier. Cette jeune malentendante jurassienne, qui poursuit actuellement ses études à Genève, tombe en effet un jour sur un article du magazine Femina qui lui donne illico envie de relever le défi. Mais de quoi s’agit-il au juste ? D’une campagne de sensibilisation un peu particulière intitulée « Décrochons la Lune ». A titre individuel, par équipe ou même encore en famille, l’objectif était simple : couvrir la plus grande distance pendant le mois d’octobre et s’engager à verser 1 francs par kilomètre couru, marché, nagé, pédalé ou autre à l’une des causes bénéficiaires du défi. Il s’agissait en fait de mobiliser le plus de monde possible afin de couvrir, très symboliquement, les 380'000 km qui séparent la Terre de la lune. Chaque participant, jeune ou âgé, sportif ou pas, s’est ainsi fixé un objectif « sportif », bon pour sa santé tout en contribuant à trois belles causes : la totalité des fonds ainsi récoltés a été versée aux associations Cookie et ASA (Association Savoir Patient) ainsi qu’à la fondation Just for Smiles (lire ci-dessous). Beau challenge Un tel défi évidemment, ne pouvait pas laisser indifférente Elodie, grande sportive voyageuse qui pratique la boxe, le badminton et a fait du vélo son moyen de transport quotidien, qu’il neige, pleuve ou vente. « C’est un beau challenge, raconte-t-elle et les causes soutenues sont également très belles. Je suis moi-même handicapée, alors je suis très sensible à ce genre de questions qui touchent à la santé. Et puis, je préfère ce genre de défi plutôt que de me contenter d’acheter un pin’s, un ruban ou quoi que ce soit d’autre. Alors, je me suis lancée et me suis fixé pour objectif durant tout le mois d’octobre de parcourir 300 kilomètres. » Au début, la jeune femme pensait relever le défi avec des amis, mais malheureusement le projet tombe à l’eau. « D’une manière générale, je pensais qu'il y aurait plus de personnes qui s’intéresseraient à ce beau défi, c’est un peu dommage ! » Qu’à cela ne tienne, Elodie ne se démonte pas et décide de se lancer tout seule. Elle s’inscrit sur le site comme « activiste », fixe son objectif et se jette à l’eau, enregistrant les distances parcourues grâce à sa montre connectée. « Je me suis tout de même un peu forcée, explique-t-elle, 300 km, c’est un peu plus que ma moyenne mensuelle normale, aux alentours de 250 km. Mais c’était très cool, car cela m’a menée à découvrir de nouveaux endroits, pour moitié à Genève et pour l’autre moitié dans mon Jura natal ». A Genève, elle grimpe ainsi au Salève cette montagne très proche située en France voisine et qui permet d’avoir une vue aérienne sur la ville du bout du lac. Suivi sur facebook Appliquée et volontaire, Elodie poste chaque jour sur facebook son parcours assorti de sympathiques commentaires. « 30 septembre : ça y est, demain c'est le grand départ ! A moi de parcourir 300km durant le mois d'octobre ». « Jour 3 : 16,3 km, petit tour à vélo de Porrentruy à Chevenez pour aller rendre visite à ma sœur ». Le 27 octobre, le défi est relevé avec trois jours d’avance et poste aussitôt : « BOUM !!! Ça y est le compteur a explosé ! Challenge des 300km à parcourir relevé ! Après 27 jours de marche, vélo, badminton et boxe j'ai réussi à atteindre mon objectif en moins de 30 jours et j'en suis fière ! » Outre la performance sportive, Elodie peut également se targuer d’avoir récolté 287 francs de dons prodigués par ses parrains, sa contribution aux 18’000 francs déjà récoltés. « Les dons que j’ai récoltés viennent essentiellement de ma famille et de quelques amis qui m’ont bien soutenue » se réjouit-elle ainsi, avant de s’engager à nouveau : « ça ne m’a rien coûté et ça m’a beaucoup plu, explique-t-elle. Donc l’année prochaine, je remets ça sans aucun doute ! ». [zone]Décrochons la Lune La campagne « Décrochons la Lune » du mois d’octobre a visé à mobiliser le plus de monde possible afin de couvrir les 380'000 km qui séparent la Terre de la lune. « Décrochons la Lune » propose à chacune et chacun, jeune ou âgé, sportif ou pas, de se fixer un objectif durant le mois d’octobre et de courir, marcher, nager, pédaler ou ramer pour son bien, tout en contribuant à de belles causes ! Chaque activiste individuel ou groupe d’activistes s’est fixé un objectif kilométrique - réaliste mais ambitieux ! - pour le mois d’octobre. Ainsi, un objectif affiché de 100 kilomètres correspondait à une somme de 100 francs que l’activiste s’engageait à lever à l’aide de son entourage et avec le soutien actif des médias sociaux. De nombreuses personnalités romandes Stéphane Lambiel, Alexandre Jollien, Ellen Sprunger, Céline Van Till et d’autres encore ont rejoint le mouvement. www.decrochonslalune.ch [/zone] [zone]Les 3 associations soutenues L’association COOKIE COOKIE s’engage actuellement auprès de 10 jeunes athlètes d’élite en Suisse romande avec une aide financière mais également, et surtout, un réseau de connaissance et d’experts. COOKIE cherche à promouvoir le rôle de modèles que représentent les athlètes qu’elle soutient. Cette association basée à Lausanne est également l’instigatrice du projet Décrochons la Lune. L’association ASAP À l’occasion d’octobre rose, nous soutiendrons les femmes dans leur lutte contre le cancer du sein. L’ASAP (Association Savoir Patient) développe des synergies entre les patients, les professionnels de terrain et les chercheurs afin de promouvoir l’amélioration des soins et de la qualité de vie. La fondation Just for Smiles Just for Smiles offre des activités sportives (ski, voile, randonnée) aux enfants et jeunes adultes en situation de polyhandicap. Elle leur offre la possibilité de découvrir des environnements et des sensations qu’ils ne connaissent pas encore.[/zone] SUIVANT PRECEDENT

  • Repas et exposé de Claudine sur l'implant cochléaire - Amicale de la Chaux-de-Fonds | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Repas et exposé de Claudine sur l'implant cochléaire - Amicale de la Chaux-de-Fonds 26 juin 2021 La Cibourg Repas spaghettis suivi d'un exposé de Claudine sur l'implant cochléaire. Pour plus d'informations veuillez contacter Mme Kramer : josina.kramer@hotmail.com *Sous réserve de l'évolution de la situation sanitaire* SUIVANTE PRECEDENTE

  • Assemblée Générale Amalco au Grenier bernois | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Assemblée Générale Amalco au Grenier bernois 27 avril 2019 Grenier bernois SUIVANTE PRECEDENTE

  • «La musique, ma grande passion!» | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine «La musique, ma grande passion!» 27 janvier 2023 Publié le : Âgée de 32 ans, laborantine en chimie à l’EPFL, Annabelle Coquoz joue d’un instrument de musique depuis son enfance, malgré une perte auditive très précoce. Après des années consacrées au trombone, la voici qui se met désormais au… violoncelle. Peu de gens le savent. Mais il est tout à fait possible d’être malentendant ou sourd et de… jouer d’un instrument de musique. Malentendante depuis son plus jeune âge, Annabelle Coquoz, âgée aujourd’hui de 32 ans et membre très active de la Commission Jeunesse de forom écoute, joue en effet du… trombone depuis qu’elle a 11 ans. Une passion plutôt familiale d’ailleurs puisque tout le monde chez elle est musicien. « Ma maman ne voulait pas faire de différence avec mes frères et sœur, alors elle m’a mise sur un piano quand j’avais à peine 4 ans » , raconte celle qui vit à Aigle et travaille depuis plusieurs années à l’EPFL, comme laborantine en chimie. Depuis, la musique occupe une part importante de sa vie, elle joue dans une harmonie et dans un orchestre où son handicap auditif passe quasiment inaperçu, participe à des répétitions plusieurs fois par semaine, sans compter ses entraînements à la maison. D’autant que, depuis deux ans environ, elle s’est lancée dans le violoncelle. « C’est une fausse idée de croire que l’on ne peut pas faire de musique avec un handicap auditif explique-t-elle. C’est vrai que j’ai la chance d’avoir entendu entre 0 et 2 ans avant que mon ouïe ne se péjore. Mais jouer de la musique a vraiment quelque chose de reposant, car il n’y a pas besoin d’essayer de se concentrer sur des paroles, mais juste de ressentir des sensations. Par exemple, avec le violoncelle, je ressens beaucoup les vibrations, ce qui m’aide à appréhender la musique lorsque je la travaille ». Perte auditive très jeune Très jeune, dès 2 ans, Annabelle commence à perdre son ouïe, réagit de moins en moins aux bruits et ne répond pas quand on l’appelle. Et le diagnostic est sans appel : perte auditive supérieure à 80% à l’oreille gauche, 50% à droite. Dès 4 ans, elle est appareillée avec en plus un système « BiCROS » qui permet de transmettre tous les sons à l’oreille droite, la moins atteinte. Malgré l’ampleur de sa perte auditive, et de caractère très indépendant, elle suit une scolarité normale sans avoir recours à la moindre aide. Elle choisit ensuite de faire un apprentissage pour obtenir en 2009 un CFC de laborantine en chimie puis décroche une maturité professionnelle et une maturité fédérale. Malgré son aisance, la vie quotidienne n’est pas facile et les effets du handicap auditif se font de plus en plus sentir : fatigue intense, voire épuisement et vertiges la poussent à nouveau à consulter un ORL qui décide de reprendre son dossier à zéro. Et là, elle peut enfin mettre un nom sur la cause de sa surdité : « Syndrome de Pendred », une maladie génétique rare décrite pour la première fois en 1896 par le médecin britannique Vaughan Pendred. Bonne nouvelle cependant, elle est éligible à l’implantation cochléaire et la voilà implantée à son oreille gauche en 2016 à Berne. Elle a 26 ans et l’implant change sa vie : « Bien sûr je ne pourrais pas vivre sans, constate-t-elle. Mais il ne suffit pas. La rééducation a été longue et difficile, et j’ai encore besoin de mon appareil auditif de l’autre côté » . Ses choix de vie, elle les a faits en tenant compte de son handicap. « J’ai choisi de ne pas faire d’études longues et de ne travailler qu’à 80% pour ne pas m’user au travail, même si je suis très contente de mon emploi à l’EPFL, dans un monde de recherche et dans un environnement humain qui tient compte de ma surdité. Mais le plus important pour moi, c’est qu’il me reste du temps à consacrer à la musique !» SUIVANT PRECEDENT

  • A Saint-Imier, une exposition relate le quotidien des malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine A Saint-Imier, une exposition relate le quotidien des malentendants 13 juin 2023 Publié le : Découvrez l'exposition « Ear Me! » jusqu'au 30 juin prochain à Saint-Imier, Jura bernois. Photos, textes et témoignages relatent le quotidien des personnes qui souffrent d'un handicap auditif. Si vous habitez Saint-Imier, vous avez jusqu’au 30 juin pour aller découvrir l’exposition « Ear me ! » proposée par pro infirmis. Constituée de panneaux réunissant textes, témoignages ainsi que des photographies réalisées par Fabrice Nobs, l’exposition «Ear me!» relate le quotidien des personnes qui souffrent d’un handicap auditif. 14 personnes y partagent ainsi des tranches de leur vie. La richesse de la langue des signes, le travail des interprètes, l’ingéniosité des différents appareils auditifs y sont – entre autres - mis en avant. « Avec »… Le projet « EarMe ! » est une exposition de photos, de textes et de témoignages sur la surdité et le handicap en allemand et en français et qui a déjà été présenté l’année dernière à Bienne. Son objectif est de sensibiliser et d'informer le public sur les thèmes en question. L'accent a été mis sur les reportages photographiques et les textes de personnes concernées consacrés à divers aspects de la vie avec un handicap auditif : la problématique des enfants de parents sourds, la lecture labiale et la langue des signes, la terminologie de la surdité, les "faux sourds" et bien d'autres thèmesw encore. Enfin, A Saint-Imier, « Ear me ! » s’inscrit dans le cadre d’une programmation thématique intitulée « Avec » proposée durant tout le mois de juin et centrée sur l’accès à la culture et tout particulièrement sur la notion de «culture inclusive». Fabrice Nobs Né en 1974, Fabrice Nobs vit et travaille à Bienne. Diplômé de l’Ecole des Arts Appliqués de Vevey en 2005 et en Sciences Sociales (2001), il se consacre principalement à son métier de photographe. En dehors de cette activité, il enseigne régulièrement la photographie à l’Espace Art-vif, un lieu de créativité pour adolescents et jeunes adultes. En 2005, il reçoit un prix de soutien de l’office de la culture du canton de Berne pour son projet « Les métamorphoses urbaines ». En dehors de ses recherches personnelles, il pratique le plus souvent la photographie de théâtre et de portrait, le reportage et la photographie industrielle. « Ear Me ! », jusqu’au 30 juin au Centre de Culture & de Loisirs, rue d’la Zouc 6, Saint-Imier. me-ve, 14h-18h. Entrée libre www.ccl-sti.ch SUIVANT PRECEDENT

  • Amicale des Malentendants de La Chaux-de-Fonds - rencontre des Jeux | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Amicale des Malentendants de La Chaux-de-Fonds - rencontre des Jeux 25 janvier 2020 c/o Josina Kramer, Chemin des Rocailles 1 L'Amicale des Malentendants de La Chaux-de-Fonds organise un après-midi de jeux (cartes, domino, chromino, scrabble, etc..). Pour plus d'informations: Flyer SUIVANTE PRECEDENTE

  • BoulevardSanté, "accès aux soins pour tous" | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine BoulevardSanté, "accès aux soins pour tous" 5 septembre 2019 Publié le : Dès le 2 septembre BoulevardSanté regroupe des professionnels de la santé compétents à disposition des personnes malentendantes ou sourdes, dans le but de rendre accessible les soins pour tous. Lever de rideau à Lausanne. « Ces difficultés de prise en charge qu’elles soient d’ordre psychologique, physique, médical ou paramédical sont très préoccupantes. Un pôle regroupant plusieurs professionnels de la santé m’est apparu comme une évidence », explique Corinne Béran, psychothérapeute FSP, spécialisée en surdité. Cette problématique est connue et documentée. Elle avait déjà été abordée durant le Colloque Santé Surdité au CHUV, organisé par « Des Mains pour Le Dire » en 2010. On peut également découvrir ce thème dans le Doctorat d’Odile Cantero « Accès aux soins et communication : vers une passerelle entre la communauté sourde et soignants de Suisse romande », qu’elle a présenté en 2016. « On observe aussi les actions réalisées dans les pays limitrophes comme en France, où le premier pôle santé a été ouvert en 1995. Ces exemples montrent bien que les lieux de soins accessibles aux personnes malentendantes ou sourdes sont prisés et constituent une ressource pour une meilleure prise en charge de leur santé », poursuit la fondatrice et responsable de BoulevardSanté. A ce jour, les personnes présentant un déficit auditif ont peu de références de professionnels accessibles du domaine médical ou paramédical, qui peuvent les accompagner à travers des suivis individuels, en groupe ou en couple et les aider, notamment en proposant une communication adaptée et une certaine compréhension des difficultés rencontrées. BoulevardSanté, accès aux soins pour tous Situés à 300 mètres de la gare de Lausanne, au Boulevard de Grancy 1, les nouveaux locaux accueillent, dès le 2 septembre, une équipe pluridisciplinaire de médecins et thérapeutes. « Ce pôle va rendre visible les diverses prestations et permettre aux personnes malentendantes ou sourdes de demander facilement de l’aide aux treize professionnels de la santé, sensibilisés aux spécificités de cette population ». « Plus de 25 domaines de compétences sont représentés chez BoulevardSanté. D’autres professionnels sont en cours de réflexion pour se joindre à nous ». Psychiatre, psychothérapeutes, sexologues, logopédiste pour petits et grands, art thérapeute, médiateur familial, nutritionniste, masseur, ostéopathe, autant de prestataires de soins indépendants. Parmi eux, certains ont déjà des compétences spécifiques dans le domaine de la surdité, LSF, LPC et une expérience professionnelle, les autres vont suivre des formations en parallèle. « En effet, selon le modèle « Breaking the Silence » proposé dans les hôpitaux, nous organiserons des cours de base de langue des signes (LSF) et de Langage Parlé Complété (LPC), ainsi que de sensibilisation à la malentendance et à la surdité. Notre devise est « l’accès aux soins pour tous » et dans cette optique, nous allons chercher et créer des fonds financiers pour des missions d’interprétation en LSF, l’intervention de codeuse LPC et des thérapies ». Et le Dr Odile Cantero de conclure : « ce projet va pouvoir répondre à des besoins nécessaires de la population sourde de Suisse romande. Il symbolise l’avancée la plus importante dans ce domaine jamais réalisée. Les chiffres, les travaux de Doctorat, de Master ou encore de Bachelor ont permis d’identifier un accès aux soins inéquitables de cette population, les risques médicaux qu’elle encourt et les améliorations possibles. Il est temps de passer à l’action ! » Pour plus d’informations : www.boulevardsante.ch Facebook : BoulevardSanté Copyright : Corinne Béran SUIVANT PRECEDENT

  • Nom de code : codeuse LPC | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Nom de code : codeuse LPC 24 novembre 2017 Publié le : Les apprenties codeuses LPC passeront leur diplôme en mai prochain. Rencontres lors d’un stage en montagne organisé par l’association pour la Langue Parlée Complétée, ALPC. C’est sous la première neige de novembre que l’Eurotel Victoria à Villars a abrité le stage LPC, organisé par le « Team-Valais » de l’association pour la Langue Parlée Complétée, ALPC. Christophe Darioli et son équipe étaient heureux d’accueillir des personnes sourdes, malentendantes, familles, enfants, professionnels de la branche, bénévoles et futurs codeurs-interprètes en LPC, pour l’essentiel des femmes. Une vingtaine d’entre elles ont pu traiter plus à fond leurs connaissances en vue de leur diplôme en juin 2018. La Fondation a capella organise leur formation en partenariat avec l’Ecole d’études sociales et pédagogiques, EESP , reconnue dans le domaine de la formation de base et continue en vue du certificat de codeur-interprète en LPC. S’il suffit d’un week-end pour appréhender les bases du codage LPC, la formation dure deux ans, à raison d’un samedi de formation par mois. Et la pratique est de mise, en témoigne Sandrine Gabriel, maman d’une jeune adolescente sourde, implantée, qui ont toutes deux participé au week-end LPC des 18 et 19 novembre dernier dans la station des Alpes vaudoises. « Il est nécessaire de beaucoup pratiquer ; lorsqu’on débute en parallèle avec son enfant, lui-même en apprentissage de la communication, c’est très enrichissant. La communication est quelque chose de spontané transmise avec de l’émotion. Le LPC s’appuie sur l’oral et l’enfant peut se faire une image d’un mot qui s’enregistre plus facilement dans son cerveau » : le LPC rend visible le message oral en complétant l’image labiale. Sans LPC, seulement 30% du message peut être lu sur les lèvres ». Suivant des thématiques, les stages LPC incluent, en pratique comme en théorie, les domaines de la surdité, appareillage et implant cochléaire, développement et psychologie de l'enfant sourd, aspects linguistiques et phonétiques, rôle et déontologie du codeur-interprète en LPC, etc. Sandrine, qui a choisi le thème du lien social des enfants sourds au sein d’une classe pour son travail de diplôme, précise encore : « nous assistons également à des conférences menées par des psychothérapeutes en surdité, abordant des situations de vie du quotidien comme la fratrie, par exemple, touchant la corde sensible de l’affectif ». « Week-end de stages LPC » Les salles de l’hôtel réservées pour l’occasion, se sont muées en ateliers diversifiés. Quelque 270 personnes venues y participer ont pu suivre des cours de base du langage parlé complété, cours approfondis des connaissances du LPC, décodage en français, initiation au décodage en anglais et allemand. Des activités telles percussions et rythmique, loisirs en intérieur et en extérieur étaient dédiées à la jeunesse bien présente, supervisée par les plus de 16 ans. Ces stages biannuels permettent aux parents de se rencontrer et de partager leurs problèmes communs liés à la malentendance. Ils permettent aussi aux enfants sourds et aux fratries de se revoir, de se sentir compris par d’autres, vivant les mêmes difficultés. Les professionnels de la surdité, quant à eux, sont sur le terrain tout en apprenant le LPC et les divers organismes et fondations, sont porte-parole pour se faire entendre, car le langage parlé complété est encore peu connu et reconnu dans notre société. Informations et inscriptions pour le stage de printemps les 5 et 6 mai 2018 : www.alpc.ch . SUIVANT PRECEDENT

  • Séniors en scène | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Séniors en scène 28 avril 2018 Publié le : Oyez, Oyez, le rideau se lève sur la nouvelle pièce de Madeleine Nicolier. « Un vendredi pas comme les autres » interprétée au Centre de loisirs pour seniors, l’Escale à la Tour-de-Peilz du 26 avril au 9 mai 2018. Actrice à ses heures, Madeleine Nicolier a déjà écrit plusieurs pièces de théâtre. Dès le 26 avril, « Un vendredi pas comme les autres » est jouée par des seniors amateurs à l’Escale de la Tour-de-Peilz. L’histoire se trame entre quatre colocataires apprenant que le propriétaire veut vendre son bien immobilier et qu’elles devront quitter les lieux. Un jeu de manipulation va se tisser entre les protagonistes, tirant à son avantage sur la corde raide, jusqu’à ce que ces dames décident de l’éliminer. « Le thème de la colocation est d’actualité, car certains retraités préfèrent partager un appartement plutôt que rester chacun chez soi avec sa solitude pour compagne », dépeint Madeleine Nicolier. Suspense, humour et implication des comédiens promettent de passer un excellent moment au centre de loisirs dédié aux rencontres et échanges entre personnes âgées. Malentendante, et alors ! L’auteure est devenue malentendante vers l'âge de 48 ans. « Mon ouïe a diminué par paliers conséquents, jusqu’à devenir sourde profonde des deux oreilles en dix ans. Après le port de contours d'oreilles durant cette période, j'ai eu la chance de pouvoir me faire opérer pour la pose d'un implant cochléaire aux HUG à Genève en 2003 », poursuit-elle. Grâce à cela, elle réentend d'une oreille et comprend à nouveau son entourage avec qui elle communiquait via des petits papiers. Avec vaillance et une motivation tout créative, elle se lance dans l’écriture de pièces de théâtre jouées, dès 2011. « Le Neveu d'Australie » sera la première, puis « Paprika-Cannelle », qui relate la retraite, l’EMS et l’amour ! Sensible au sort du troisième âge, « Senior-Amor.com » s’inspire de veuves et de veufs tentant de trouver, eux aussi, l'amour... par Internet. Alors qu’ « Un vendredi pas comme les autres » se joue actuellement, la cinquième pièce de Madeleine est déjà en cours d’écriture. « Si je suis septuagénaire, je possède une énergie débordante et les comédiens qui ont en moyenne 75 ans, font partie du groupe théâtre de l’association de loisirs pour aînés, L'Escale, qui propose également de nombreux cours et après-midis de jeux très intéressants », ajoute l’auteure. Avec deux heures de spectacle à la clé, les jeunes peuvent en prendre de la graine et s’assurer qu’avec un brin de fantaisie et de la joie de vivre, on peut s’éclater sans limite d’âge ! [border-around color="black"] Représentations « On perd la boule » - « Un vendredi pas comme les autres » Avril : Vendredi 27, 15h00 Samedi 28, 14h30 Dimanche 29, 16h30 Lundi 30, 14h30 Mai : Mercredi 2, jeudi 3, 14h30 Samedi 5, 20h00 Dimanche 6, 16h30 Lundi 7, mardi 8, mercredi 9, 14h30 Entrée 16 frs Rue du Léman 7, 1814 La Tour-de-Peilz 021 944 25 21 / www.l-escale.ch escale@la-tour-de-peilz.ch Prospectus [/border-around] SUIVANT PRECEDENT

  • Vaud: Le Musée Olympique accessible aux malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Vaud: Le Musée Olympique accessible aux malentendants 15 janvier 2015 Publié le : Avec plus de 200'000 visiteurs chaque année, le moins que l’on puisse dire c’est que le Musée Olympique de Lausanne fait figure de poids lourd dans le paysage culturel et sportif romand. Bonne nouvelle pour les malentendants : son exposition permanente leur est désormais accessible. Tout a commencé en fait avec le projet de rénovation du musée. Un projet gigantesque, devisé à plus de 55 millions de francs, et qui a abouti, après plus de 23 mois de travaux, à la réouverture de l’institution au public, en décembre 2013. Un musée flambant neuf, avec des locaux rénovés et largement étendus, et surtout avec une nouvelle exposition permanente particulièrement réussie, retraçant l’histoire de l’olympisme dans un réalisme interactif époustouflant. « Le projet de rénovation nous a conduits à inclure encore plus qu’avant les publics en situation de handicap », raconte Anne-Gaëlle Lardeau, cheffe de projets Médiation au Musée Olympique. « C’est ainsi que divers aménagements ont été ajoutés, y compris pour le handicap auditif ». Une préoccupation telle que la maîtrise de la problématique du handicap a fait partie intégrante du cahier des charges fourni aux prestataires chargés de travailler sur l’exposition permanente, donnant un petit avantage incontestable aux scénographes britanniques qui ont été retenus. En Grande-Bretagne en effet, la prise en charge des publics en situation de handicap dans les lieux culturels est de longue date une obligation légale, d’où la longueur d’avance des Anglais dans ce domaine. Nombreux dispositifs « Mon travail est de réfléchir à la manière de rendre l’information accessible et intelligible à un public le plus large possible » , explique Anne-Gaëlle Lardeau. « Ainsi, une fois le prestataire retenu, nous avons approché l’AVACAH et Pro Infirmis. L’AVACAH (Association Vaudoise pour la Construction Adaptée aux personnes Handicapés) a ainsi validé les plans du musée rénové, tandis que Pro Infirmis a apporté son expertise et nous a confirmé que nous allions dans la bonne direction ». Bien entendu, forom écoute a également joué un rôle important dans la question plus spécifique du handicap auditif, en testant sur place les diverses installations destinées au public malentendant. « Forom écoute nous a permis de bien vérifier que tout fonctionnait correctement » résume Anne-Gaëlle Lardeau. « Mais ses experts ont fait plus, puisqu’ils ont également attiré notre attention sur ce qui manquait. Cela paraît incroyable, mais nous n’avions pas pensé à équiper notre guichet d’accueil d’une boucle magnétique. C’était indispensable et c’est désormais chose faite ». Et le résultat est tout simplement époustouflant, car le musée a fait les choses en grand, sans faire pour autant le choix de la facilité. Car bien évidemment, le plus simple aurait été d’inclure une boucle magnétique au sol dans l’ensemble de l’institution. Une option qui a été écartée pour des raisons de confidentialité. « Le Musée abrite des réunions qui traitent de questions très confidentielles, comme par exemple l’attribution des Jeux Olympiques, rappelle la responsable Médiation. Autant dire que nous ne pouvions pas prendre le risque d’un système qui puisse être détourné ! » Pas de boucle magnétique au sol donc, mais à la place une impressionnante batterie de dispositifs pour les malentendants. En plus de la boucle magnétique du guichet d’accueil, des boucles magnétiques ont été intégrées à chaque étape de l’exposition permanente sur toutes les sources diffusant des contenus sonores, soit une bonne cinquantaine de bornes, toutes marquées par le célèbre pictogramme d’accessibilité pour les malentendants. Pour peu que son appareil auditif soit commuté en position T, le malentendant a ainsi directement accès, et sans interférences, aux informations dont tous les visiteurs disposent. Audio-guides Et ce n’est pas tout : pour ceux qui le souhaitent, dès le guichet d’accueil, sont également disponibles une cinquantaine d’audio-guides équipés chacun d’une mini-boucle magnétique. Le visiteur pourra ainsi bénéficier d’une visite guidée en 6 langues, qui lui permettra de découvrir à son rythme, et avec toutes les explications souhaitables, la totalité de l’exposition. « C’est le système le plus discret qu’on ait trouvé, se réjouit Anne-Gaëlle Lardeau. Et c’est vraiment ce que l’on voulait ». Une prestation d’autant plus appréciable que l’audio-guide et sa boucle sont gratuitement mis à disposition du visiteur malentendant. Enfin, et ce fut le résultat d’une initiative de forom écoute, le musée vient de faire l’acquisition d’une valise MAMSO, destinée à permettre, lors d’événements organisés par le musée, l’accès aux malentendants à certains lieux spécifiques, comme l’espace éducatif réservé aux enfants, ou encore l’auditorium. Une démarche qui a d’ailleurs donné quelques idées à Anne-Gaëlle Lardeau : « Lorsque le Musée reçoit de nombreux visiteurs, l’environnement est plutôt bruyant, remarque-t-elle. Nous étudions donc la possibilité d’étendre l’utilisation du Mamso à un public normo-entendant lors de certaines visitées guidées, ceci afin d’éviter à nos guides de se fatiguer la voix. Comme quoi, nous avons beaucoup appris avec cette démarche ». « Beaucoup appris ». Tel est en effet le principal enseignement qu’a tiré la responsable Médiation de cette aventure. « A vrai dire, la vraie question pour nous n’a pas été celle du coût de ces aménagements destinés aux malentendants, qui dans leur grande majorité a été d’emblée intégré dans le coût global de la rénovation du Musée Olympique. Le plus gros du travail a plutôt été d’aller collecter l’information pour savoir ce qu’il fallait faire, et comment il fallait le faire. Forts de cette expérience acquise, nous espérons bien pouvoir désormais étendre cette prestation aux expositions temporaires ». Rens. www.olympic.org/fr/musee . A noter également que le Cinéma Arena du Centre commercial de la Praille à Carouge vient d’équiper 8 de ses 9 salles de boucles magnétiques. La salle n°1 devrait être équipée début 2015. ChA SUIVANT PRECEDENT

  • HelloMask, aussi pour les personnes malentendantes | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine HelloMask, aussi pour les personnes malentendantes 9 septembre 2019 Publié le : Les infirmières romandes revendiquent le port de masque transparent pour mieux communiquer avec les personnes malentendantes hospitalisées. Des chercheurs suisses sont sur le point de faire aboutir le projet HelloMask. Dans le cadre de la Journée à thème du 15 juin dernier, la fondation forom écoute avait choisi pour thème « malentendance : inclusion sous toutes ses formes ». Plusieurs infirmières de différents cantons ont soulevé la question du port de masque transparent pour le personnel soignant, afin de proposer aux patients malentendants une meilleure communication. Bas les masques Si le port du masque protège efficacement contre les bactéries, son opacité n’est pas adaptée à tous les patients. Bonne nouvelle, le Centre EssentialTech du Centre Coopération & Développement de l’EPFL et le laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa) de St-Gall collaborent depuis trois ans pour concevoir et commercialiser un masque transparent. Un projet essentiel pour un patient vulnérable et qui a besoin d’être rassuré lors d’un séjour à l’hôpital. Les expressions faciales peuvent pallier l’absence de parole. L’idée de départ relève de Diane Baatard, qui, en 2016 était conteuse pour les enfants malades en soins palliatifs. En étroite collaboration avec le chef de projet aux Sciences de la Vie de l’EPFL, Sacha Sidjanski, le projet HelloMask est en cours de développement au sein du Centre EssentialTech, programme école de l’EPFL. Soumis au jury du Challenge DebiopharmInartis, celui-ci a décerné le prix de l’édition 2016 à HelloMask, afin d’encourager l’innovation dans le domaine de la santé. « Depuis quelques années, le confort et la qualité de vie des patients en cours de traitement sont une priorité. Si à la base, HelloMask est dédié aux enfants, nous aimerions remplacer les masques opaques pour que le personnel soignant accompagne au mieux les personnes malentendantes, ainsi que les patients dans les services gériatriques », précise le Dr Thierry Pelet, chef du projet au Centre EssentialTech de l’EPFL, projet soutenu par plusieurs fondations philanthropiques suisses. Du côté du personnel soignant Isabelle Michel, enseignante en Lecture Labiale à Châtel-St-Denis et infirmière de liaison au Réseau Santé Haut-Léman (RSHL), dans les Hôpitaux Riviera-Chablais, se déplace régulièrement sur six sites. « Le Service médecine compte une majorité de personnes malentendantes appareillées ou non et je travaille notamment au Service de réadaptation, dont la plupart des patients ont plus de 75 ans. En hiver, je porte un masque, n’étant pas vaccinée contre la grippe. Toutes ces personnes ont besoin de voir mon visage pour me comprendre et de mon côté, je dois également me faire comprendre. Je suis principalement responsable des entrées des patients et dois pouvoir communiquer de manière précise. Nous sommes actuellement dans une situation de double handicap ». Lorsqu’Isabelle découvre un article sur le projet HelloMask, elle prend contact avec le Dr Pelet pour appuyer le port du masque transparent dans les hôpitaux, afin d’aider les personnes subissant un déficit auditif et les personnes âgées. En parallèle, l’infirmière a proposé des cours dans le cahier de formation du RSHL et des cours de sensibilisation pour le personnel des EMS et pour les étudiants de l'HESAV. « Il faut apprendre au personnel à regarder les patients en face, pour qu’ils puissent lire sur les lèvres. Il serait par ailleurs utile qu’il sache utiliser la Lecture Labiale. Tous devraient être sensibilisés et formés pour communiquer avec les patients malentendants. Idalina Gaspar travaille, elle, en chirurgie à l'Hôpital de la Chaux-de-Fonds ; elle est malentendante depuis quelques années avec une aggravation progressive. « Je possède déjà un téléphone vibreur pour entendre les sonnettes et les alarmes. Mon problème c'est de communiquer quand tout le personnel porte un masque en période de grippe et dans la zone des isolements. Comme je lis sur les lèvres, il m’est impossible de comprendre mes collègues et les médecins durant les transmissions d’informations. Pour les patients malentendants, c'est le même problème. Cela les angoisse et les attriste ; ils ont besoin d’appréhender quel traitement et quels examens ils doivent subir, ainsi que la démarche des soins quotidiens. Il est impératif de trouver une solution, comme HelloMask, qui nous permettrait de pouvoir communiquer ». Innovation Pour les chercheurs, le défi du masque transparent réside dans la matérialisation d’un produit à la fois poreux pour filtrer les bactéries et à la fois transparent. « Un matériau poreux est en soi opaque, d’où le défi de concevoir un nouveau matériau. Le processus en cours est bien avancé, le brevet devrait être déposé encore cette année, répondant aux divers dispositifs et réglementations exigées », poursuit le Dr Pelet. Plus qu’un projet académique, l’ouverture d’une start-up pour la phase de commercialisation est également en développement. Le processus de fabrication devra permettre aux centrales d’achats d’acquérir le masque à prix modéré ; peut-être celui-ci remplacera-t-il le masque opaque existant depuis des décennies. L’EPFL et l’Empa doivent également tenir en compte de la bonne visibilité de la bouche du personnel soignant. « Pas besoin nécessairement d’un masque homogène. On peut imaginer concentrer la transparence au niveau de la bouche pour que les personnes malentendantes puissent lire sur les lèvres », précise encore le chef de projet. Affaire à suivre… Informations sur : https://cooperation.epfl.ch/fr/recherche/page-145020-fr-html/page-151748-fr-html/ SUIVANT PRECEDENT

  • Jura bernois : Stage de lecture labiale à Tramelan | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Jura bernois : Stage de lecture labiale à Tramelan 18 juillet 2013 Publié le : C’est un petit huis clos qui dure une semaine. Huit participants se réunissent avec leur enseignante pour un apprentissage intensif de la lecture labiale, ce complément indispensable à la communication de bien des malentendants. En ce 29 mai, comme partout en Suisse, le temps est morose et pluvieux. Mais l’ambiance est bon enfant, et les participants sont manifestement ravis de leur présence… et de leurs progrès. « Ceux qui n’y ont jamais participé ne peuvent pas imaginer ce que ça nous apporte ». « Bien sûr, je ne peux que conseiller ces stages, car l’apprentissage de la lecture labiale est indispensable pour un malentendant ». « Pour moi, quand je suis ici, c’est comme un bain de jouvence, car j’y trouve autre chose que ce que j’ai dans ma vie quotidienne: il y a l’apprentissage de la lecture sur les lèvres, mais aussi ce qu’il y a tout autour, la convivialité, la gentillesse, l’ambiance, c’est irremplaçable ». Nous sommes au Centre Interrégional de Perfectionnement (CIP) de Tramelan, dans le Jura bernois. En ce 29 mai, le temps est largement pluvieux, avec le printemps qui n’en finit pas de se faire attendre, mais les esprits sont aussi joyeux que studieux. Approfondir les compétences Pourtant, les 8 participants à cette session intensive d’apprentissage de la lecture labiale, qui dure tout de même une semaine, n’en sont pas à leur premier stage. Mais tous ont choisi de revenir approfondir leurs compétences, et certains ont même dû prendre des vacances professionnelles pour pouvoir être présents. D’autres sont venus de Paris. Les retraités quant à eux, ont eu bien sûr plus de facilité à s’organiser. «Pour conserver et améliorer nos compétences, il nous est indispensable de nous entraîner, observe ainsi une participante. Il y va de notre autonomie et de notre aptitude à nous débrouiller dans la vie courante, car la lecture labiale demande une adaptation permanente ». « Chez nous, il y a très peu de cours pour les devenus malentendants, ajoute un des Parisiens de l’équipe. Ce que l’on trouve ici, c’est non seulement la possibilité de nous perfectionner, mais aussi une gentillesse, une ambiance propices à l’apprentissage ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que malgré, ou plutôt grâce à l’atmosphère bon enfant et conviviale, nos « élèves » ne chôment pas. Sous la direction de Marie-Thé Sangsue, l’enseignante, les exercices se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque jour, les objectifs pédagogiques sont affichés au tableau, et les apprenants s’y attèlent avec sérieux et assiduité. Pour éviter la fatigue et l’effet de monotonie, des thématiques précises sont choisies, ce qui permet de contextualiser et de faciliter l’apprentissage. Fous rires mémorables Un apprentissage à l’origine de bien des quiproquos, sources des fous-rires mémorables. Soudé, le groupe se taquine volontiers, et chacun rit de l’incompréhension de l’autre. Ici, on se brocarde, on se lance des vannes, mais on se soutient surtout: « la malaudition n’est pas un handicap facile à vivre, constate une participante. L’apprentissage nécessite beaucoup de concentration et on se fatigue beaucoup. Parfois, on est même pris d’un petit coup de découragement. Alors l’humour aide à surmonter et à relativiser les choses. Et heureusement, avoir autour de soi des personnes qui connaissent les mêmes difficultés aide à se rassurer et à passer le mauvais cap ». Malgré la fatigue, Marie-Thé Sangsue, qui enseigne depuis de longues années, ne cache pas sa satisfaction. « Cette fois, tous les participants ont déjà des bases en lecture labiale. Ce qui donne un groupe dont le niveau et plutôt homogène, et ce qui permet à tous de progresser de manière très harmonieuse». ChA SUIVANT PRECEDENT

  • Genève: Le Théâtre de l’Usine améliore ses mesures d’accessibilité pour les malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Genève: Le Théâtre de l’Usine améliore ses mesures d’accessibilité pour les malentendants 9 mars 2025 Publié le : Boucle auditive, surtitrage… Le Théâtre de l’Usine de Genève, récemment ouvert après six mois de rénovation, travaille d’arrache-pied pour faciliter l’accessibilité de ses spectacles aux personnes sourdes et malentendantes. Après six mois de travaux de rénovation, le célèbre Théâtre de l’Usine de Genève, centre culturel autogéré depuis 1989, a fait peau neuve, et son agencement a été entièrement repensé afin de permettre non seulement un meilleur accueil du public et des artistes, mais aussi une meilleure accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Dans sa configuration de l’époque en effet, le Théâtre représentait un obstacle pour toutes les personnes vivant avec un handicap qu’il soit physique, sensoriel, mental ou psychique. « La question de l’accessibilité a pourtant toujours été au cœur de notre ADN, explique Ghalas Charara, responsable de l’accueil et des mesures d’accessibilité du Théâtre. Nous avons par exemple été les premiers à instaurer un prix libre tous les samedis pour que les personnes précarisées puissent accéder à nos spectacles. C’est d’autant plus important que les problématiques d’inclusion sont vraiment au cœur de notre programmation. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons fait en sorte que les derniers travaux de rénovation permettent d’améliorer l’accès des personnes en fauteuil roulant.» Large réflexion De fil en aiguille, « une solution à un handicap entrainant une recherche de solutions pour d’autres » , le Théâtre a également entamé une large réflexion pour l’accessibilité des personnes sourdes et malentendantes. «Le handicap auditif est malheureusement un handicap invisible, nous avons donc à notre corps défendant un peu tardé à le prendre en compte en termes d’accessibilité, ajoute Ghalas Charara. Nous entendons bien mettre désormais les bouchées doubles pour rétablir cette injustice». « L’accès à la culture est un droit et il est de notre responsabilité de mettre en place ce qui il faut pour que les personnes en situation de handicap auditif puissent elles aussi bénéficier de nos spectacles », renchérit Ruth Muganga, responsable de la communication du Théâtre de l’Usine. Cet engagement trouve déjà une première matérialisation par la mise en place dès cette année, pour un coût d’environ 15’000 francs, d’une boucle auditive, en lieu et place d’une boucle magnétique, impossible à installer en raison de la proximité du barrage du Seujet, juché sur le Rhône et dont la fonction est de contribuer à réguler le lac Léman. « Nous avons donc privilégié la solution de la boucle auditive via le wifi, détaille Ghalas Charara. Grâce à des micros supplémentaires disposés dans la salle, la personne pourra entendre directement dans son appareil auditif. Nous procèderons aux premiers tests en situation réelle lors de notre prochain spectacle Terminale Hysteria, prévu du 28 au 30 mars prochains ». Surtitrage L’autre grand chantier est celui du surtitrage. Forts d’une première expérience réussie l’année passée dans la traduction surtitrée d’un spectacle du portugais à l’anglais et au français, des services de surtitrage devraient être proposés très rapidement au public ayant un déficit d’audition. « Même si ce ne sera pas possible pour tous les spectacles en raison des spécificités de chaque mise en scène, nous avons l’ambition d’étendre au maximum le surtitrage aux sourds et malentendants». A terme, et en fonction des finances disponibles, le Théâtre aimerait même pouvoir engager une personne capable de signer en langue des signes afin de favoriser l’accueil de personnes qui n’oralisent pas. Afin d’en informer le public le plus large possible, toutes ces mesures, y compris celles développées pour d’autres publics comme les personnes ayant un déficit visuel et qui bénéficient elles-aussi de mesures d’accessibilité spécifiques, feront l’objet d’une large diffusion par les canaux usuels : site internet, newsletter, réseaux sociaux. www.theatredelusine.ch SUIVANT PRECEDENT

  • Implants cochléaires: et le son fut ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Implants cochléaires: et le son fut ! 15 septembre 2011 Publié le : Destinés aux sourds ou aux malentendants profonds, les implants cochléaires ont révolutionné la vie de milliers de patients. Car cet appareillage, de plus en plus miniaturisé, doté d’une technologie très performante, permet à de nombreux malentendants de recouvrer une part non négligeable de leur fonction auditive. Pour les sourds et les malentendants profonds, cela a assurément ressemblé à une révolution ! Jamais en effet depuis des décennies, une avancée technologique avait permis une amélioration de leurs conditions de vie aussi spectaculaire. Un peu comme lorsqu’un aveugle, par la grâce d’une intervention chirurgicale, retrouve la vue ! Depuis la première intervention d’implantation cochléaire en Suisse, - c’était en 1985, il y a près de 30 ans ! -, le sort et le quotidien de près de 1500 personnes s’en sont retrouvés – positivement – bouleversés ! Et dans le monde, ce sont pas moins de 200'000 personnes qui ont pu en bénéficier. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Sur le principe, le fonctionnement d’un implant cochléaire est extrêmement simple à comprendre: « en gros, l’objectif de l’implant est de court-circuiter l’oreille qui n’est plus capable de capter les sons, pour aller directement stimuler le nerf auditif et permettre au patient d’entendre », explique le Professeur Marco Pelizzone, qui dirige, à Genève, le Centre romand d’implantation cochléaire (CRIC), seule structure en Romandie à pratiquer ce type d’intervention (lire notre encadré). Mais il ne s’agit là que d’un principe, car en pratique néanmoins, l’implantation cochléaire qui vient suppléer aux défaillances de l’oreille interne, c’est-à-dire la cochlée, implique la mise en place chez le patient d’un véritable bijou de technologie, grâce à des techniques chirurgicales de pointe. Stimulation du nerf Très schématiquement, l’implant cochléaire se compose d’un microphone dont le but est de capter les sons, d’un processeur vocal capable de transformer les sons en impulsions électriques, et d’électrodes qui iront directement stimuler le nerf auditif. Si le microphone est pour sa part très logiquement situé à l’extérieur de l’oreille (il prend l’aspect d’une prothèse auditive classique), l’implant proprement dit est installé par une intervention chirurgicale sous la peau, derrière le pavillon de l’oreille, et relié à un faisceau d’électrodes internes destinées à stimuler le nerf auditif, au niveau de la cochlée. Résultat: le nerf auditif qui auparavant n’était pas sensible aux sons extérieurs en raison d’une anomalie ou d’une maladie de l’oreille interne, peut désormais être stimulé: le malentendant entend alors à nouveau. Mieux encore, la magie opère d’autant plus que lorsqu’il s’agit d’un enfant, l’implant lui permet d’entendre pour la première fois ! « C’est vrai, au début, lors des premières implantations cochléaires, se souvient une ORL vaudoise proche de la retraite, et qui a longtemps travaillé aux Etats-Unis, on avait l’impression d’assister à quelque chose de magique ! L’implantation a vraiment permis un miracle, celui de transformer des sourds ou des quasi-sourds en… malentendants ! » « Après la pose, on observe environ 5 à 6% de complications, dont environ 5 % de complications électroniques comme par exemple un boîtier qui n’est pas totalement étanche et qu’il faut remplacer, note le Pr Marco Pelizzone. Les complications chirurgicales proprement dites sont rares et ne dépassent pas 1 % des cas ; autant dire qu’aujourd’hui, l’implantation cochléaire est une technologie bien rodée ! » Limites Une technologie bien rôdée qui représente certes une considérable avancée pour tous ceux qui souffrent de déficiences auditives graves, mais qui possède néanmoins un certain nombre de limites, dont la plus importante est clairement la qualité de la restitution auditive: « avec l’implant, les voix entendues sont un peu bruitées, râpeuses et de loin pas aussi claires que des voix naturelles », constate le directeur du CRIC. Et c’est là qu’intervient une différence majeure. Si la personne implantée est un adulte qui a déjà entendu et dont les capacités auditives se sont détériorées au cours de sa vie, la période qui suivra l’implantation, dite période de réhabilitation, sera assez facile à gérer. « Le cerveau a en effet une mémoire, rappelle notre ORL vaudoise. S’il a déjà entendu, il réapprendra facilement à entendre, même si les voix qu’il perçoit sont un peu déformées ». Après quelques semaines de réhabilitation, réglages des appareils et réapprentissage des sons environnants etc., le patient adulte reprendra assez rapidement une vie normale… de malentendant. Pour les enfants en revanche, qui représentent environ la moitié des 300 Romands implantés à ce jour, l’affaire est tout autre, puisqu’ils n’ont jamais entendu. Pour eux, la réhabilitation ne consiste pas à réapprendre, mais bel et bien à… apprendre, à acquérir des compétences dont ils ne disposaient pas auparavant. « L’enfant n’a jamais parlé et doit donc se construire un langage, commente le professeur Pelizzone. La réhabilitation durera au moins cinq ans à raison d’une séance de thérapie par semaine, et il est clair que l’implication des parents jouera un rôle fondamental dans l’évolution de l’enfant ! » Progrès Un long parcours, mais qui modifie considérablement le devenir des enfants sourds implantés. « Avant, les enfant sourds en parvenant à l’âge adulte possédaient certes une bonne maîtrise de la langue des signes, mais ils avaient de la peine à lire un journal ! Ils n’avaient aucun métier, et finissaient à l’AI avec une rente à vie, se souvient Marco Pelizzone. Aujourd’hui, l’implant a complètement changé leur vie. Certes, ils vont devoir apprendre à parler sur la base de ces voix bruitées, mais au bout du compte, si tout se passe bien, ils pourront même suivre leur scolarité dans une école normale. Sur les 25 ans que j’ai passés au Centre d’implantation cochléaire, c’est clairement ce dont je suis le plus fier ! » Pour les adultes, les progrès accomplis au fil des années sont également très importants, même s’ils sont moins spectaculaires. Ainsi, en 1985, seul un adulte implanté sur 20, était capable de suivre une conversation téléphonique, un ratio qui est passé aujourd’hui à… 18 sur 20, un progrès impressionnant dû à la fois aux avancées conjuguées de la technologie, des techniques chirurgicales et de la réhabilitation… Avec un enjeu majeur, à plus long terme: parvenir un jour à une audition normale. « Aujourd’hui, la difficulté est de placer un nombre supplémentaire d’électrodes au contact du nerf auditif, souligne le Pr Marco Pelizzone. C’est le problème majeur de la sélectivité de stimulation des fibres nerveuses, qui est très difficile à réaliser car cela implique de grands progrès en neurobiologie. On n’y est pas encore, mais on devrait y arriver un jour ! » Et d’ajouter: « à moins que d’ici là, l’avancée des techniques fondées sur les cellules souches ne rende, un jour, complètement inutiles les implants cochléaires ! » ChA [zone]Un implant béni et controversé En dépit de la considérable avancée qu’ils ont pu représenter, ainsi que de la spectaculaire amélioration des conditions de vie de milliers de personnes gravement atteintes de malaudition, les implants cochléaires ont très étonnamment été à l’origine d’une importante controverse. « Il y a vraiment eu des déchaînements très violents, aussi bien en Europe qu’en Amérique du Nord, se souvient un audioprothésiste. Les oppositions étaient très marquées et les débats très virulents et très émotionnels ! » L’objet de la polémique ? L’opposition de la communauté des sourds, qui craignait sa disparition pure et simple. Avec un postulat de base: « implant = fin de la surdité, donc disparition des sourds ! » « Dès 1974, un célèbre ORL français, annonçait - maladroitement ! - que la communauté des sourds allait disparaître suite à l’avénement de l’implant cochléaire » observe Marco Pelizzone qui dirige le CRIC, le Centre romand d’implantation cochléaire. Les sourds qui pratiquaient la langue des signes se sont alors violemment opposés aux implants, car ils considéraient que la surdité n’était pas un handicap, mais une culture, avec sa propre langue, ses traditions, son histoire, etc. » « Avec le temps, l’opposition des sourds aux implants cochléaires s'est atténuée, précise Eva Hammar, porte-parole de la Fédération suisse des sourds. Néanmoins, nous insistons sur l'importance pour les enfants sourds (implantés ou pas, appareillés ou pas) d'avoir la possibilité d'accéder à une éducation bilingue et à l'apprentissage de la langue des signes. En effet, de nombreux jeunes sourds appareillés ou implantés, après avoir passé leur enfance dans un environnement totalement oraliste, se tournent fréquemment vers la communauté sourde en arrivant dans l'adolescence ou dans le début de leur vie adulte. Aussi, il est extrêmement important pour l'enfant sourd implanté, que son entourage reconnaisse et accepte qu'il s'agit toujours d'un enfant sourd, surtout à certains moments quand il va à la piscine, quand il dort, quand l'implant tombe en panne, etc. D'où l'importance pour cet enfant de maîtriser une langue et un moyen de communication avec lequel il sera à l'aise en toutes circonstances: la langue des signes. »[/zone] [zone]Le CRIC, unique centre en Romandie Situé depuis sa fondation en 1994 au sein des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le Centre romand d’implantation cochléaire (CRIC), est le seul lieu - reconnu par les assurances-maladie - où se pratiquent les implantations en Suisse romande, une pratique qui fait l’objet d’une supervision fédérale dans le cadre des médecines de pointe. Pour les patients trop éloignés de Genève, les activités de réglage et de réhabilitation peuvent en outre être effectuées au sein d’une antenne située au CHUV à Lausanne. Chaque année, environ 20 à 30 implantations sont pratiquées, sans qu’il y ait à ce jour eu besoin d’avoir recours à une liste d’attente. Le coût de chaque implant est d’environ 50'000 francs, en tenant compte du geste chirurgical. Le processeur externe doit être changé tous les six ans en moyenne, tandis que la partie implantée doit être remplacée tous les vingt ans. « La principale difficulté pour le centre, explique son directeur Marco Pelizzone, est que la pose d’implants est une activité cumulative. Avec 20 à 30 nouveaux implantés chaque année, dont beaucoup sont des enfants que l’on devra suivre toute leur vie, cela fait vite un grand nombre de patients à gérer ! »[/zone] SUIVANT PRECEDENT

  • Un adulte sur dix aux États-Unis a souffert d’acouphènes | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Un adulte sur dix aux États-Unis a souffert d’acouphènes 25 décembre 2016 Publié le : Le chiffre est énorme. Une étude a révélé que près d'un adulte sur dix aux États-Unis a souffert d’acouphènes au cours des 12 derniers mois. Plus d'un tiers des personnes souffrant d'acouphène ont présenté des symptômes de manière constante. Une étude menée par des chercheurs de l'Université de Californie, Irvine aux États-Unis a révélé que près d'un adulte américain sur dix souffre d'acouphènes. Sur un nombre estimatif de 222,1 millions d'adultes américains, 9,6% (21,4 millions d'adultes) ont connu des acouphènes au cours des 12 derniers mois. L'étude a été fondée sur des données recueillies auprès de 75.764 répondants âgés de plus de 18 ans. Parmi les 21,4 millions d'adultes américains qui ont signalé des acouphènes, 27% avaient des symptômes depuis plus de 15 ans et 36% présentaient des symptômes presque constants. Des taux plus élevés d'acouphènes ont été signalés chez les personnes ayant une exposition constante aux bruits forts au travail et pendant les activités de loisir. Effets secondaires psychologiques L'acouphène est connu pour avoir divers effets secondaires psychologiques tels que des problèmes de concentration, des problèmes émotionnels, la dépression et une qualité de vie inférieure en général. 7,2% des répondants ont déclaré que leur acouphène était un gros problème ou un très gros problème alors que 42% considéraient leur état comme un problème mineur. 49% des répondants avaient discuté de leur acouphène avec un médecin. 9,2% d'entre eux ont discuté de traitements avec des appareils auditifs ou des dispositifs de masquage portables et non portables (respectivement 2,6% et 2,3%). La thérapie comportementale cognitive n'a été discutée que par 0,2% des répondants. Qu'est-ce que l'acouphène? L'acouphène est une sonnerie constante, bourdonnement ou sifflement dans vos oreilles. L'acouphène est un symptôme caractérisé par la perception du son en l'absence d'un stimulus externe. Personne d'autre, mais seulement vous pouvez entendre le bruit, mais ce n'est pas un résultat de votre imagination. La cause la plus fréquente de l'acouphène est l'exposition au bruit, mais l'acouphène peut aussi être provoqué par les médicaments, les maladies, le stress et les blessures à la tête. (Source: www.hear-it.org ) SUIVANT PRECEDENT

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