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- «Quand on est sourd ou malentendant, il faut oser demander» | FoRom Ecoute
Retour au Magazine «Quand on est sourd ou malentendant, il faut oser demander» 23 février 2024 Publié le : Malgré une sévère perte auditive, Marlyse Schindelholz s’est envolée seule en décembre dernier pour un long voyage en avion, vers la Côte d’Ivoire. Preuve qu’avec un minimum d’organisation, il est tout à fait possible de surmonter son handicap et de découvrir le monde. A la voir pimpante, à l’aise et volubile, on en oublierait presque qu’elle est malentendante. Sévèrement malentendante même, et sans son appareillage, elle serait perdue. Que de chemin parcouru cependant, depuis le jour où en 2008, elle a commencé à perdre son audition en raison de méchants cholestéatomes qui lui ont progressivement détruit les oreilles… Depuis, Marlyse Schindelholz qui vit à Blonay (VD) a appris, selon ses propres propos, à « oser dire et oser demander ». Oser dire qu’elle est profondément malentendante et oser demander de l’aide et du soutien, si nécessaire… Et sans ce long chemin d’acceptation, elle n’aurait jamais pensé organiser le magnifique voyage qu’elle a vécu en décembre dernier… Elle qui n’avait jusqu’à présent à son actif que des escapades en Europe, la voilà qui s’est envolée le 20 décembre dernier à destination de… la Côte d’Ivoire, avec un long vol de 12 heures depuis Genève, comportant deux escales, à Bruxelles puis Ouagadougou. Pleine forme « C’est le cœur qui m’a conduite en Côte d’Ivoire, explique-t-elle tout sourire. Il y a dix ans mon fils et ma belle-fille qui est d’origine ivoirienne, se sont mariés et je n’avais pas pu en être car je venais de me faire opérer. Là, quand ils ont décidé d’y organier leur mariage religieux, j’ai souhaité y aller car je suis en pleine forme ». Pourtant, un tel voyage n’est pas sans susciter bien des appréhensions. Peur de ne pas entendre les consignes dans les avions ou les aéroports, peur de rater une correspondance… autant de craintes légitimes quand on entend mal et que l’on est équipé de deux BAHA, des dispositifs d’auditions complexes dont une partie est… fichée dans les os du crane. Mais la sémillante septuagénaire est méthodique et volontaire. Elle qui dans une vie précédente a travaillé dans les systèmes de qualité, organise son voyage avec une minutie exemplaire. Dès l’achat de son billet d’avion en agence, elle signale son handicap, qu’elle doit assortir d’un certificat médical tant on ne la croit pas vraiment en raison de ses facilités d’expression. « Cela m’a pourtant fichu un coup de voir inscrit la mention «passager sourd» sur mon billet, sourit-telle. Mais que voulez-vous c’est la vérité !» Et puis à l’aéroport, elle demande à bénéficier des services d’assistance des compagnies aériennes. « Je pensais jusqu’à présent que ce service était réservé aux personnes en chaise roulante. Mais il est tout à fait ouvert aux personnes sourdes et c’est vraiment très utile car cela donne pour voyager, un confort et une tranquillité tout à fait bienvenus ». Et puis durant le voyage, il faut s’adapter. Retirer les prothèses auditives et les placer avec les appareils électroniques lors des contrôles de sécurité, se préparer à ce que les vis en titane sonnent aux scanners et une fois dans l’avion, retirer parfois les prothèses pour éviter les très désagréables sifflements liés à l’effet Larsen. Prudente, et afin que ses interlocuteurs soient plus attentifs, Marlyse s’est également munie d’une pancarte « je suis malentendante… je lis sur les lèvres » ainsi que d’un logo « oreille barrée », bien visible et épinglé sur son manteau. Superbe séjour Autant de précautions qui font que, à l’aller comme au retour, le voyage s’est merveilleusement bien passé, « sans le moindre pépin, sauf dans les délicieux pamplemousse et oranges ivoiriens », les prises en charge dans les aéroports de départ et d’arrivée étant exemplaires. Résultat de tout cela : un superbe séjour en Côte d’Ivoire ponctué de rencontres et de découvertes. « Les gens là-bas sont très accueillants, raconte Marlyse. Nous nous sommes déplacés de villages en villages et d’hôtels en hôtels et la cérémonie religieuse de mariage s’est déroulée aux sons du gospel dans une atmosphère particulièrement émouvante. » Cerise sur le gâteau : cette ancienne nageuse sauveteuse n’a pas pu résister à l’appel de l’océan atlantique, malgré ses BAHA : « J’ai suivi à la lettre toutes les recommandations. Mais l’interdiction de nager est la seule restriction que j’ai transgressée car je n’arrive pas à résister à l’appel de l’eau » raconte-t-elle avec une lueur pétillante dans les yeux, avant de conclure : « Ce voyage en Côte d’Ivoire a été une très belle expérience. Il montre surtout qu’en tant que malentendant ou sourd, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide ou de l’assistance où que l’on se trouve. » Un BAHA c’est quoi ? Le BAHA est une prothèse auditive spéciale dite à « ancrage osseux ». Contrairement à un appareil auditif classique qui amplifie les sons, la prothèse BAHA a pour fonction de transmettre les sons directement aux os du crâne et de là, par vibration à l’oreille interne. Les sons sont captés par leur processeur transformés en vibrations qui sont envoyées à l’implant en titane inséré dans l’os et qui ensuite, les transmet directement à l’oreille interne en passant par les os du crâne. Le dispositif permet ainsi de court-circuiter les osselets pour arriver directement à l'oreille interne. Il est généralement indiqué pour les patients qui souffre de surdité de transmission ou de surdité mixtes pour lesquelles la chirurgie d’oreille moyenne ne peut être réalisée et l’appareillage traditionnel par voie aérienne ou osseuse est inefficace ou impossible. SUIVANT PRECEDENT
- Sonia Schwerdtel: «La plus belle chose que j’aie entendue: tu n’es pas seule!» | FoRom Ecoute
Retour au Magazine Sonia Schwerdtel: «La plus belle chose que j’aie entendue: tu n’es pas seule!» 17 août 2023 Publié le : Née malentendante, âgée de 26 ans, cette Française dont le papa est allemand et la maman indienne prépare actuellement un CFC en Valais pour compléter sa formation initiale d’architecte d’intérieur. Rencontre avec une jeune femme déterminée, passionnée de volley et de beach volley, et à qui l’effort ne fait jamais peur… Depuis quand êtes-vous malentendante ? En fait, je suis née malentendante en raison d'une probable cause héréditaire, car j'ai un grand-père malentendant et une cousine éloignée qui a également une perte auditive. Du reste, selon mon audioprothésiste, mon audiogramme évoque clairement une surdité de type héréditaire… Comment a été découvert votre handicap auditif ? Très jeune, j'entendais un peu, mais mes parents ont remarqué que je ratais certaines choses. Ils m'ont emmenée voir un médecin qui a décrété que je n'avais rien, et que mon problème venait du fait que mon papa parlait l'allemand et que ma maman parlait l'anglais. Pour lui, il suffisait de me parler dans une seule langue et tout rentrerait dans l’ordre (rires). Et cela a-t-il réglé le problème ? Pas du tout ! Ma mère a vite constaté que ça n'allait toujours pas, et à l’âge de 2 ans, mes parents m’ont emmenée consulter un ORL qui leur a annoncé : « votre fille est malentendante ! ». A l'époque, ma perte auditive était de 65% pour les 2 oreilles. Aujourd’hui, j’en suis à 90%, mais au moins c’est stabilisé… Vous avez donc dû être appareillée… Oui, mais finalement assez tard, puisque je ne l’ai été qu’à l'âge de 2 ans et demi. Cela dit, grâce aux appareils, j'ai appris à parler, j'ai pu communiquer… Et depuis le mois de janvier dernier, j'ai de nouveaux appareils beaucoup plus performants : je peux désormais aller au restaurant ou évoluer dans des environnements bruyants sans trop de difficultés. Où avez-vous suivi votre scolarité obligatoire ? Dans une école normale, en France, à Prévessin, près de Genève, où j'ai grandi. L'école primaire s'est très bien déroulée car j'ai été suivie par une assistante de vie scolaire et une enseignante spécialisée qui m'expliquait les cours en dehors de la classe. Et ensuite ? J'ai été au lycée, où j’ai également été soutenue avec quelqu'un qui prenait les notes pour moi, ce qui me permettait de me concentrer sur ce qui se disait en classe et de décrocher en 2015, mon baccalauréat scientifique ! Je crois que sans tous les soutiens que j’ai eus, j’aurai certainement également réussi, mais au prix d'un burn-out ! Que faites-vous après votre baccalauréat ? J'étais vraiment très fatiguée, j'ai donc pris une année sabbatique durant laquelle j'ai voyagé, en particulier au Japon. Ensuite, j’ai pris des cours de japonais et de piano, j'ai fait beaucoup de sport, beaucoup cuisiné et j'ai même passé mon permis de conduire. En fait, je n'aime pas perdre mon temps ! (rires) Quelles études décidez-vous de suivre ensuite ? Après une année de passerelle au Centre de formation professionnelle art de Genève, j’ai fait un bachelor à la HEAD, la Haute École d’Art et de Design, toujours à Genève, en architecture d'intérieur. Très jeune, j’ai été sensible à l'importance de créer un espace capable de faire ressentir les choses aux gens… Ces études ont-elles été faciles ? Non pas vraiment ! A la HEAD, je n’ai eu aucune aide, alors que ces études impliquaient beaucoup de travail d’équipe et de communication ! J'ai tellement souffert que j'ai même pensé arrêter et puis heureusement un jour, ma mère m'a poussée à contacter la fondation a capella pour essayer de trouver du soutien. Et cela vous a aidée ? Oui, car la chose la plus extraordinaire que j'ai pu y entendre a été : « tu n'es pas seule ». Dès lors, j'ai pu découvrir le monde de la surdité, apprendre à mieux maîtriser le code, évoluer avec des gens qui comprenaient ce handicap. Aujourd’hui, travaillez-vous comme architecte d'intérieur ? Non, en Suisse contrairement à la France, cette profession n'est pas très reconnue et il est difficile de trouver un travail. Je suis donc actuellement une formation accélérée de 2 ans à Morges pour avoir un CFC de dessinatrice en bâtiment dans le but d’apprendre la technique de construction et de compléter mon métier d’architecte d’intérieur, ce qui m’aidera à trouver plus facilement du travail ou même pourquoi pas devenir indépendante. Et je me suis établie le temps de mes études près de Martigny, car mon entreprise formatrice est juste à côté. Quels sont vos projets pour la suite ? Normalement, je termine mon CFC l'année prochaine. Pour la suite, j'ai beaucoup d'idées mais je ne suis pas encore décidée : peut-être faire un master en design de produits car il y a un côté artistique qui me plaît beaucoup, mais aussi peut-être faire de la bande dessinée… SUIVANT PRECEDENT
- En Valais, 3 frères relèvent le défi de la Patrouille des Glaciers | FoRom Ecoute
Retour au Magazine En Valais, 3 frères relèvent le défi de la Patrouille des Glaciers 10 mai 2024 Publié le : Le 21 avril dernier, 3 frères valaisans se sont alignés au départ de la célèbre Patrouille des Glaciers, une course bouclée en… 8 heures. Seul malentendant, et habitué à ce type d’efforts, Bastien Perruchoud était de l’aventure. On peut être malentendant et s’adonner à une pratique sportive de haut niveau, en équipe avec des personnes entendantes. Malentendant depuis son enfance, Bastien Perruchoud est en effet un habitué des compétitions sportives, seul ou équipe. Mais en cette journée du 21 avril, c’est avec ses deux frères Florent et Julien, tous deux entendants, qu’il s’aligne au départ de la célèbre Patrouille des Glaciers, la légendaire course au cœur des Alpes. Prévue le 20 avril, c’est finalement, en raison des mauvaises conditions météorologiques, le lendemain que la course aura lieu, et les trois frères ont privilégié le parcours A, entre Arolla et Verbier, soit un trajet de… 29 km, avec pas moins de 2200 mètres de dénivelé. « J’avais déjà fait la Patrouille des Glaciers il y a deux ans avec une autre équipe, raconte Florent. Je n’ai pas hésité à me réinscrire à cette édition 2024 quand Bastien a proposé de le faire entre frères, parce que dans notre famille, nous sommes tous fans de haute montagne, y compris nos parents ». Pour Bastien, 30 ans, Florent 27 ans et Julien 32 ans, la nuit du 21 avril a été particulièrement courte puisqu’il a fallu, après une minutieuse préparation du matériel, se réveiller dès 3 heures du matin, pour rejoindre Sion puis Arolla et s’aligner au départ de la « petite patrouille ». La suite évidemment, n’a pas été de tout repos, puisqu’entre le départ et l’arrivée se sont écoulées près de… 8 heures ininterrompues de course, plus exactement 7h59, avec en cours de parcours, un ravitaillement assuré par le papa, par ailleurs propulsé « remplaçant » officiel en cas de défection de l’un des coureurs. Course exigeante « C’est une course de haute montagne particulièrement exigeante si je la compare aux autres courses que j’ai faites précédemment, explique Bastien. Mais tout s’est bien passé, même si la première partie s’est déroulée à la lumière des torches dans la nuit noire. Pour moi, le plus difficile a été lorsqu’il a fallu gravir, en portant nos skis, les 1300 marches taillées dans la neige au passage de Rosablanche. Ensuite après le dernier col, tout était en descente jusqu’à l’arrivée, et donc bien plus facile ». « Ce qui est le plus difficile dans cette course, c’est surtout de maintenir l’effort physique dans la longue durée, estime de son côté Florent. D’autant que l’important dénivelé et le froid particulièrement rude de cette année, n’ont vraiment pas arrangé les choses ». Heureusement, l’équipe est soudée et se connaît très bien. Un mois plus tôt en effet, les trois frères ont couru ensemble la Patrouille de la Maya pour mieux rôder leurs habitudes et leurs efforts. « C’est du reste à ce moment que nous avions décidé, pour un déroulement optimal que Julien irait devant, Florent derrière, et moi au milieu », se souvient Bastien. Communication facile L’avantage de cette configuration, c’est qu’elle a permis à Bastien de mieux communiquer avec ses coéquipiers : « Interagir et communiquer avec Bastien a été facile, détaille Florent. Nous avons l'habitude et nous savons comment nous placer pour lui parler, ce qui fait que l'on communique très bien. Le seul cas où cela a été un peu plus compliqué, c’est quand Bastien n’entendait pas lorsqu’une équipe plus rapide devait nous dépasser et nous annonçait son passage ! Mais on s’est débrouillé et tout s’est très bien passé !» « Dans ce genre de course, c’est l’esprit d’équipe qui prévaut toujours, résume Bastien, heureux d’avoir relevé ce défi particulièrement difficile. Par exemple, j’ai dû au bout d’un moment donner le sac qui contenait la corde à mes frères parce que je n’avais pas assez mangé le matin, ». Et d’ajouter : « C’est cet esprit qui permet de venir à bout de ce genre de course. Je dois d’ailleurs relever à quel point le soutien, financier et moral de nos parents a aussi été important dans cette aventure ». SUIVANT PRECEDENT
- L’association genevoise des malentendants fête son siècle d’existence | FoRom Ecoute
Retour au Magazine L’association genevoise des malentendants fête son siècle d’existence 5 juillet 2024 Publié le : Fondée en 1924, et malgré des difficultés chroniques de financement, l’association genevoise des malentendants a réussi à traverser les décennies et garantir ses prestations en faveur des malentendants et devenus sourds. C’est une centenaire qui porte encore beau et espère passer, un jour le cap des 110 ans. Fondée en 1924, l’association genevoise des malentendants (AGM) fête en effet cette année ses 100 ans. Un siècle au service des malentendants genevois, un siècle de péripéties et de belles aventures, avec au bout, la satisfaction d’avoir, vaille que vaille, survécu et maintenu ses prestations, et ce alors qu’aujourd’hui l’engagement associatif connaît une crise sans précédent. « Malgré les années, l’AGM est toujours parvenue à remplir ses trois missions historiques, c’est-à-dire le maintien de services sociaux pour les malentendants, la défense de leurs droits et de leurs intérêts, ainsi que la sensibilisation et la formation en santé auditive, se réjouit Yolande Bosshard, vice-présidente de l’association. Mais c’est vrai qu’avec l’avènement des réseaux sociaux et l’évolution de la société, les problèmes de relève se posent aujourd’hui. Même si nous avons une nouvelle présidente, Solange Nahum depuis 2023, c’est un des enjeux majeurs auxquels nous devrons faire face ». Nerf de la guerre Autre enjeu et non des moindres : le financement, véritable nerf de la guerre, comme toujours. « Le plus grand défi dans toute l’histoire de l’AGM a toujours été d’œuvrer pour maintenir les ressources financières de l’association et garantir ainsi ses prestations, confirme Françoise Perdichizzi, coordinatrice et employée de l’AGM depuis… 28 ans. Il a régulièrement fallu consentir beaucoup d’efforts et de travail de persuasion pour chercher et imaginer des solutions afin de stabiliser la situation financière de l’association, chroniquement fragile… » Fondée en 1924, par le professeur Edouard Junod, spécialiste en orthophonie et responsable d’un foyer pour enfants sourds dans le quartier de Montbrillant, l’Amicale genevoise des sourds, c’était son nom à l’époque, avait pour objectif de favoriser les rencontres et faire connaître la lecture labiale, les fameux cornets acoustiques étant à l’époque largement insuffisants pour apporter un réel soutien aux malentendants. Grâce à l’action de nombreux bénévoles et à son affiliation à la Société romande pour la lutte contre la surdité (SRLS), l’Amicale a offert très tôt un large éventail de prestations variées : cours et formations, informations, conseils etc. Nouvel élan Dans les années 50, l’Amicale prend un nouvel élan avec l’arrivée des premiers appareils auditifs dont elle œuvre à faire découvrir les fonctionnalités aux sourds et malentendants. Logiquement, elle devient dès 1983, l’Amicale Genevoise des Sourds et Malentendants puis en 1986 l’Association Genevoise des Malentendants avec dans la foulée l’ouverture d’un premier (demi) poste de travail de consultation sociale, première pierre du futur service social à part entière qui sera mis en place en 1992. Quinze ans plus tard, elle crée, et c’est une première romande, et une prestation encore unique à ce jour, un poste de conseillère en appareils auditifs qui permet à une infirmière spécifiquement formée de sillonner les EMS genevois et de contrôler le bon fonctionnement des appareils auditifs de leurs résidents. Besoins énormes Aujourd’hui reconnue et inscrite dans le paysage social genevois, l’AGM multiplie les partenariats avec les autorités locales, l’Office fédéral des assurance sociales ainsi que d’autres organisations d’aide aux personnes handicapées. Mais le combat est loin d’être gagné. « Actuellement, les sourds occupent beaucoup l’attention, observe Françoise Perdichizzi. C’est bien, mais cela ne doit pas se faire au détriment des malentendants dont les besoins sont énormes. A titre d’exemple, 90% des nouvelles situations que l’on doit gérer aujourd’hui correspondent à des besoins de financement pour des appareils auditifs. C’est dire si de nombreux défis restent à relever et à quel point nous devons inlassablement nous impliquer dans l’action auprès des politiques pour les sensibiliser à ces enjeux ». Association genevoise des malentendants : www.agdm.ch SUIVANT PRECEDENT
- Le cytomégalovirus, première cause de surdité non génétique en Suisse | FoRom Ecoute
Retour au Magazine Le cytomégalovirus, première cause de surdité non génétique en Suisse 18 août 2025 Publié le : Banal et bénin, le cytomégalovirus devient potentiellement dangereux lorsqu’il infecte le fœtus au 1ertrimestre de la grossesse, affectant le cerveau et l’oreille interne. Un dépistage et un traitement de la mère quand elle est positive, limitent considérablement le risque de transmission à l’enfant. C’est une maladie virale, bénigne et fréquente. Ainsi, chez l’adulte, elle se manifeste soit par un banal syndrome grippal, soit par… aucun symptôme. On considère ainsi, du fait de sa généralisation, que l’infection par le cytomégalovirus (CMV), un virus de la famille des herpes, atteint environ 50% de la population adulte, sans aucune conséquence notable. Sauf… chez les femmes enceintes. Car chez elles, une infection au cours du premier trimestre de leur grossesse peut se traduire par un impact important sur le fœtus, avec le risque de développer des atteintes neurologiques à des degrés divers et des surdités congénitales. « Une femme enceinte qui contacte un CMV et qui n’est elle-même pas immunisée a une chance sur trois de le transmette à son fœtus, et parmi les fœtus infectés pendant la période à risque, 20% vont développer des séquelles. Au total, 7% des fœtus infectés au cours du 1er trimestre de la grossesse vont ainsi développer des séquelles », résume Léo Pomar professeur HES associé à la Haute Ecole de Santé Vaud. 300 à 400 enfants par an Avec ces statistiques, on aboutit à un véritable problème de santé publique, puisqu’en Suisse, chaque année, 300 à 400 enfants naissent avec le CMV, donc 10 % soit feront l’objet d’une interruption de grossesse décidée par la maman en raison de l’infection, soit développeront des séquelles. « Le CMV est non seulement l’infection congénitale la plus fréquente en Suisse, mais aussi la première cause de surdité non génétique, explique Léo Pomar. Il faut savoir que 10% des enfants qui naissent avec le CMV sans présenter aucun symptôme risqueront de développer par la suite une surdité, même si fort heureusement, celle-ci sera aisément appareillable ». Jusqu’à il y a une dizaine d’années, la science était impuissante face au CMV chez la femme enceinte. Il n’y avait en effet aucun moyen efficace de dépistage et aucun traitement à proposer aux mamans concernées. Seule action possible : se borner à adopter des gestes de prévention, en particulier en matière d’hygiène. Le CMV étant transmis par les fluides corporels (sang, lait maternel, urines, salive, selles etc.), les institutions de la petite enfance en sont les principaux lieux de propagation, et la principale recommandation était, et est toujours, de conseiller aux femmes enceintes d’éviter de partager les couverts des enfants, de les embrasser sur la bouche, de les accompagner au bain etc. Au cours des dix dernières années, la donne a évolué. « La situation a beaucoup changé observe Léo Pomar. Nous disposons désormais d’outils de dépistage qui permettent de savoir si la femme enceinte fait l’objet d’une infection ancienne ou récente. Et puis surtout, en cas d’infection récente, nous avons depuis 3 ans, un traitement antiviral qui permet de considérablement limiter le passage du virus à travers le placenta. Depuis deux ans que nous administrons ce traitement au CHUV et dans des cabinets médicaux, nous n’observons quasiment plus d’amniocentèse positive au CMV, cet examen permettant de poser le diagnostic chez le fœtus. Cependant, ce traitement étant donné à haute dose pour pouvoir passer le placenta, il nécessite une information éclairée, une éducation thérapeutique et une surveillance étroite pour éviter des effets secondaires chez la femme enceinte, comme par exemple une insuffisance rénale». Dépistage systématique En résumé, la médecine est désormais capable de dépister correctement l’infection au CMV, de la traiter et même dans le cas où le fœtus est infecté, de prédire précocement s’il développera des séquelles ou pas. Conséquence logique : de plus en plus de pays procèdent à un dépistage systématique du CMV chez la femme enceinte. « En Suisse, le dépistage n’est pas systématique mais il est de plus en plus généralisé, même si nous espérons que la Confédération émettra bientôt des recommandations de dépistage systématique », note le professeur Pomar qui ajoute : « Dans l’intervalle, la société suisse de gynécologie a émis des recommandations plaidant en faveur de l’information systématique en matière de suivi sérologique pour les femmes enceintes ou qui souhaitent le devenir. Car le paradoxe est que toutes les femmes connaissent la toxoplasmose mais bien peu le CMV, alors qu’elles ont dix fois plus de risque de le contracter en début de grossesse.» SUIVANT PRECEDENT
- A Lausanne, un concert spécifiquement destiné aux sourds et malentendants | FoRom Ecoute
Retour au Magazine A Lausanne, un concert spécifiquement destiné aux sourds et malentendants 6 mai 2025 Publié le : Le 15 mai prochain, la Haute Ecole de Musique de Lausanne proposera « La danse macabre », une œuvre de Camille Saint-Saëns, à découvrir à travers la langue des signes et… des vibrations. Le concert est gratuit, sur inscription. Minuit sonne... C’est l’heure d’une danse endiablée, et c’est Satan qui conduira le bal… Imagée et dansante, la « Danse Macabre », œuvre du célèbre compositeur Camille Saint-Saëns décrit un bal des morts dans un cimetière, entre minuit et le lever du jour. On y croise même la Mort en personne accorder son violon grinçant. Si vous êtes malentendant ou sourd, ce concert est pour vous. Prévu le jeudi 15 mai au BCV Concert Hall de la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU), cette manifestation unique et gratuite (sur inscription) est en effet spécifiquement conçue pour les personnes présentant un handicap auditif. Projet de recherche Sa particularité ? Elle propose de découvrir la musique classique en explorant l’œuvre à travers les vibrations, la langue des signes française, ou encore des échanges avec les musiciens… « Ce concert s’inscrit dans la 2ème phase du projet SensiMUS porté par la HEMU dont la première étape visait à étudier l'effet des gilets vibrants sur les concerts, explique Lucile Arnold, assistante du projet de recherche. Cette 2ème phase a quant à elle pour but de personnaliser les approches de médiations musicales pour les besoins des personnes malentendantes, tout en contribuant à la formation des futurs professionnels de la musique en matière d'inclusion culturelle. Il s’agit vraiment d’un projet très ambitieux ». Chants poèmes et concert De fait, ce concert a été créé par des étudiants de l’HEMU ainsi que des personnes malentendantes et aura recours à différents instruments ou planchers vibrants sans compter des effets de lumière, d’abord articulés autour de chants et de poèmes puis suivis de l’œuvre de Saint-Saëns interprétée par un ensemble instrumental formé d'une dizaine d'étudiants de la HEMU « Notre objectif est de collecter ensuite les avis des personnes présentes dans le public afin d’évaluer comment elles ont accueilli le concert, et de voir ensuite ce que l’on améliorer, ajoute Lucile Arnold. Le tout avec également l’intention de former de former les futurs professionnels de la musique à la médiation et l'accessibilité aux personnes malentendantes et sourdes ». Jeudi 15 mai à 19h, à la HEMU de Lausanne BCV Concert Hall (Voie du Chariot 23 1002 Lausanne). Entrée dans la limite des places disponibles. Inscription obligatoire ici SUIVANT PRECEDENT
- Aux Etats-Unis, la vente d’appareils auditifs sans prescription médicale ne séduit pas | FoRom Ecoute
Retour au Magazine Aux Etats-Unis, la vente d’appareils auditifs sans prescription médicale ne séduit pas 6 octobre 2023 Publié le : Une année après son entrée en vigueur aux USA, la vente d’appareils auditifs en vente libre ne séduit pas. En cause : un faible niveau d’information, aussi bien des patients que des professionnels. Il y a quelques mois, aux écoutes s’était fait écho d’une nouvelle modalité de fourniture d’appareils auditifs aux Etats-Unis, fondée sur la vente libre, sans aucune prescription médicale. Telle était la décision prise par la Food and Drug Administration, la célèbre agence américaine des médicaments, sur mandat de l’administration Biden. « Les consommateurs de 18 ans et plus souffrant d'une perte auditive légère à modérée ont la possibilité d'acheter des appareils auditifs en vente libre sans examen médical ou examen audiologique », annonçait l’institution. L’objectif de la nouvelle règlementation était de faire diminuer le coût des appareils auditifs pour les faire passer d’une moyenne de 5000 dollars la paire, soit l’équivalent en francs, à environ la moitié. Une baisse substantielle dans un pays où 15 % des adultes souffrent de perte auditive, dont un grand nombre ne parvient pas à s’appareiller faute d’avoir contracté une assurance en garantissant le remboursement. Bilan en demi-teinte Une année après l’entrée en vigueur de la nouvelle règlementation, le bilan est en demi-teinte. Ainsi au 1er trimestre 2023, seuls 13 000 appareils se sont vendus sans ordonnance soit à peine 1% du volume total. Et si l’on en croit les résultats d’un sondage national récemment commandé par l’American Speech-Language-Hearing Association (ASHA), réalisé auprès de près de 2500 adultes américains âgés de 40 ans et plus, seulement 2 % des personnes ayant déclaré des difficultés auditives ont acheté des appareils en vente libre, dits « over the counter ». L’explication selon l’association ASHA réside dans le fait que ni le public ni les professionnels ne sont suffisamment informés de cette possibilité. Ainsi, à peine 16 % des personnes interrogées savaient que les aides auditives en vente libre n’étaient destinées qu’aux adultes, nombre d’entre eux ignorant également la différence entre amplificateurs de sons et aides auditives. Pour rappel en Suisse, Akustika, l’association faîtière des audioprothésistes suisses s’est déclarée franchement opposée à une telle disposition, arguant que « les appareils auditifs doivent toujours être remis par des professionnels ». SUIVANT PRECEDENT
- «Échanger, discuter, faire des liens, c’est vraiment très important!» | FoRom Ecoute
Retour au Magazine «Échanger, discuter, faire des liens, c’est vraiment très important!» 29 septembre 2025 Publié le : Le 13 septembre dernier, une centaine de malentendants et proches se sont retrouvés aux Ponts-de-Martel (NE), à l’invitation de l’Amicale des malentendants de la Chaux-de-Fonds et environs. Récit d’une journée très réussie. C’est un rendez-vous habituel, mais qui cette année, avait une saveur particulière. Car c’est aussi pour fêter ses 100 ans que l’Amicale des malentendants de la Chaux-de-Fonds et environs s’est proposée pour organiser le 13 septembre dernier, la traditionnelle Rencontre des amicales de Romandie et de France voisine. « Ce n'était pas la première fois que nous organisions cette rencontre, mais cette fois nous avions vraiment tenu à le faire pour fêter notre centenaire avec nos amis des autres cantons, explique Josina Kramer, présidente de l’Amicale. C’était pour nous une belle manière de faire d’une pierre deux coups ! » Salle paroissiale En ce début de matinée du 13 septembre, ce sont donc plus de cent convives représentant six amicales romandes ainsi que l’Association des sourds et malentendants de Pontarlier (F) -venue en force avec une trentaine de membres-, qui se sont retrouvés dès 8h30 à la Salle paroissiale des Ponts-de-Martel (Photo “By Mi Photographie”), pour démarrer la journée autour d’un sympathique café-croissant. « Nous sommes la section de la Chaux-de-Fonds, mais nous drainons beaucoup de personnes en provenance de Neuchâtel, d’où l’idée d’organiser la rencontre aux Ponts-de-Martel, car c’était aussi l’occasion de faire découvrir le canton à un peu tout le monde », ajoute Josina Kramer. Le lieu avait, de toutes manières, tout pour plaire. Ancienne mais parfaitement équipée, la salle a permis d’accueillir les participants dans d’excellentes conditions, en particulier le groupe d’invités qui a choisi d’y rester tout au long de la matinée, afin d’y échanger dans une ambiance conviviale et détendue, mais aussi d’y danser sous la musique du très sympathique groupe « Les Rétros ». Tourbière Quant aux autres participants, ils se sont scindés dès 9h30 en deux groupes : le premier a ainsi choisi de visiter la Maison de la Tourbière, un mini-musée situé à proximité et dont l’objectif est de mettre en valeur, protéger et étudier les hauts-marais suisses tout en offrant une expérience scientifique et culturelle. Quant au second groupe, il a préféré arpenter le sentier didactique non loin de là, un étonnant et très intéressant parcours « découverte » qui retrace l’histoire de l’exploitation de la tourbe. Place ensuite, aux alentours de 11 heures 30, à la partie protocolaire de la journée avec bien sûr, l’allocution de bienvenue de Josina Kramer, suivie de celles du président de la fondation de la Maison de la Tourbière, Jacques-André Maire et de la conseillère d’État neuchâteloise en charge de la cohésion sociale, Florence Nater qui avait fait le déplacement pour l’occasion. FoRom écoute impliquée Alors qu’une participation forfaitaire de 50 francs a été demandée à chaque participant, FoRom écoute s’est impliquée en soutenant l’organisation de la rencontre via une subvention de 100 francs par convive, soit une enveloppe budgétaire de plus de 10’000 francs. « Cette journée a, malgré le temps, été vraiment magnifique et nous ne regrettons pas l’énorme travail d’organisation qu’elle nous a demandé durant les 9 mois qui l’ont précédée, et ce d’autant que la communication entre malentendants n’est pas toujours aisée , se réjouit Josina Kramer. Heureusement, j’ai pu compter sur l’implication du comité avec lequel on s’est distribué les différentes tâches et la multitude de petits détails à régler !» Et de conclure: « La plupart des malentendants, surtout les plus âgés, se rencontrent en général lors de la journée de congrès organisée chaque année par FoRom écoute. Cette Rencontre des amicales leur offre une deuxième occasion d’échanger, de discuter et de faire des liens, et c’est en cela qu’elle est vraiment très importante ». SUIVANT PRECEDENT
- Déclaration de la protection des données | FoRom Ecoute
DÉCLARATION DE PROTECTION DES DONNÉES Version du 12 octobre 2023 Dans la présente déclaration de protection des données (ci-après "déclaration "), nous, la Fondation Romande des malentendants (FoRom écoute) (ci-après "nous "), expliquons comment nous collectons et traitons les données à caractère personnel. Le terme "données à caractère personnel" ou "données" désigne toutes les informations qui se rapportent à une personne spécifique ou identifiable. Si vous nous fournissez les données personnelles d'autres personnes (par exemple, des membres de votre famille ou des collègues de travail), assurez-vous que ces personnes aient connaissance de la présente déclaration de protection des données et ne partagez leurs données avec nous que si vous êtes autorisés à le faire et si ces données personnelles sont correctes. La présente déclaration protection des données est alignée sur le règlement général sur la protection des données de l'UE ("RGPD ") et la loi suisse sur la protection des données ("LPD "). Toutefois, l'application de ces lois dépend de chaque cas. Dans le présent document, les termes employés pour désigner des personnes ou des fonctions sont pris au sens générique; ils ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin. 1. Responsabilité La Fondation Romande des malentendants (FoRom écoute), Avenue Général-Guisan 117, 1009 Pully, est responsable du traitement des données que nous décrivons ici, sauf indication contraire dans des cas particuliers. Si vous avez des questions concernant la protection des données, vous pouvez nous les faire parvenir aux coordonnées suivantes : Adresse postale: Avenue Général-Guisan 117, 1009 Pully Email: info@ecoute.ch 2. Collecte et traitement des données à caractère personnel Nous traitons principalement les données personnelles que nous recevons de nos bénéficiaires, partenaires et donateurs dans le cadre des prestations et activités de notre fondation, ou que nous collectons auprès des utilisateurs de notre site web. Dans la mesure où cela est autorisé, nous collectons également certaines données à partir de sources accessibles au public (par exemple, registre des poursuites, registre foncier, registre du commerce, presse et Internet) ou recevons ces données d'autorités publiques et d'autres tiers. Outre les données vous concernant que vous nous communiquez directement, les catégories de données que nous recevons de tiers comprennent notamment des informations provenant de registres publics, des informations dont nous avons connaissance dans le cadre de procédures officielles et judiciaires, des informations relatives à vos fonctions et activités professionnelles, des informations vous concernant dans la correspondance et les réunions avec des tiers, des informations vous concernant fournies par des personnes qui vous sont proches (famille, conseillers, représentants légaux, etc.) pour nous permettre de conclure des contrats ou des accords avec des tiers ou avec vous, respectivement des contrats ou des accords vous concernant (par exemple l'obtention de références), votre adresse pour les livraisons, des procurations, des informations sur le respect d'exigences légales telles que la lutte contre le blanchiment d'argent des informations provenant de banques, de compagnies d'assurance (par exemple, les paiements et les achats effectués), des données personnelles provenant des médias et d'Internet (si cela est approprié dans le cas spécifique, par exemple dans le cadre d'une candidature, d'une revue de presse, du marketing/de la vente, etc. ), vos adresses et, le cas échéant, vos intérêts et autres données sociodémographiques (à des fins de marketing), les données liées à l'utilisation du site web (par exemple, adresse IP, adresse MAC du smartphone ou de l'ordinateur, informations sur votre appareil et ses paramètres, cookies, date et heure de la visite, pages consultées et contenu, fonctions utilisées, site web de référence, informations sur la localisation). 3. But du traitement des données et bases légales Nous utilisons les données personnelles que nous collectons principalement pour conclure et exécuter nos engagements avec nos bénéficiaires, partenaires et donateurs, en particulier dans le cadre de l'activité suivante : Soutenir et défendre les intérêts des personnes malentendantes et devenues sourdes Dans le cadre de cette activité, nous collectons des données personnelles destinées à fournir des prestations à nos bénéficiaires, ainsi que pour nous conformer à nos obligations légales en Suisse et à l'étranger. Nous traitons également vos données et celles d'autres personnes, dans la mesure où cela est autorisé et où nous le jugeons approprié, dans les buts suivants, auxquels nous (et parfois aussi des tiers) avons un intérêt légitime : Offrir et développer nos prestations, services et sites web sur lesquelles nous sommes présents ; Communiquer avec des tiers et traiter leurs demandes (par exemple, les candidatures à un emploi, les demandes des médias) ; Tester et optimiser les procédures pour analyser les besoins de nos bénéficiaires, contacter nos bénéficiaires, et des données personnelles à partir de sources accessibles au public pour le développement de nos prestations ; Publicité et marketing (y compris l'organisation d'événements), à moins que vous n'ayez refusé l'utilisation de vos données (si nous vous envoyons des promotions en tant que bénéficiaire existant, vous pouvez vous y opposer à tout moment ; nous vous inscrirons alors sur une liste bloquant les envois ultérieurs) ; Faire valoir nos droits et nous défendre dans le cadre de litiges et de procédures administratives ou judiciaires ; Prévention et enquête en matière d'infractions pénales et d'autres comportements répréhensibles (par exemple, conduite d'enquêtes internes, analyse de données pour lutter contre la fraude) ; Veiller au bon fonctionnement de nos opérations, en particulier de l'informatique et de nos sites web ; Le début et la fin de la fondation, par dissolution, reprise et d'autres transactions relevant du droit suisse applicable à notre fondation ainsi que le transfert correspondant de données personnelles, de même que les mesures de gestion des affaires et, dans la mesure nécessaire, le respect des obligations légales et réglementaires et de nos règlements internes. 4. Cookies / Traçage et autres techniques concernant l'utilisation de notre site web Nous utilisons généralement des "cookies " et des techniques similaires sur notre site web, qui permettent d'identifier votre navigateur ou votre appareil. Un cookie est un petit fichier texte envoyé à votre ordinateur et automatiquement enregistré par le navigateur web de votre ordinateur ou de votre appareil mobile lorsque vous visitez notre site web. Lors de la prochaine visite de notre site, nous pouvons vous reconnaître, même si nous ne savons pas qui vous êtes. Outre les cookies qui ne sont utilisés que pendant une session et qui sont supprimés après votre visite sur le site web ("cookies de session "), nous pouvons utiliser des cookies pour enregistrer les configurations de l'utilisateur et d'autres informations pendant une certaine période (par exemple, deux ans) ("cookies permanents "). Nonobstant ce qui précède, vous pouvez configurer les paramètres de votre navigateur de manière à rejeter les cookies, à ne les enregistrer que pour une session ou à les supprimer prématurément. La plupart des navigateurs sont préréglés pour accepter les cookies. Nous utilisons des cookies permanents pour enregistrer la configuration de l'utilisateur (par exemple, la langue, la connexion automatisée), pour comprendre comment vous utilisez nos services et notre contenu, et pour vous présenter des offres et des publicités personnalisées (ce qui peut également se produire sur les sites web d'autres entreprises ; si nous connaissons votre identité, ces entreprises ne l'apprendront pas de notre part ; elles sauront seulement que le même utilisateur qui visite leur site web a déjà visité un certain site web). Certains cookies vous sont envoyés par nous, d'autres par des partenaires commerciaux avec lesquels nous collaborons. Si vous bloquez les cookies, il se peut que certaines fonctions (telles que, par exemple, les paramètres linguistiques, le panier d'achat et les processus de commande) ne soient plus disponibles pour vous. Dans le cadre de la législation applicable, nous pouvons inclure des fichiers images visibles et invisibles dans nos newsletters et autres emails de marketing . Si ces fichiers images sont récupérés sur nos serveurs, nous pouvons déterminer si et quand vous avez ouvert l'email, ce qui nous permet de mesurer et de mieux comprendre comment vous utilisez nos offres et de les personnaliser. Vous pouvez désactiver cette fonction dans votre messagerie électronique ; il s'agit généralement d'un paramètre par défaut. En utilisant notre (nos) site(s) web et en acceptant de recevoir des newsletters et d'autres emails marketing, vous consentez à ce que nous utilisions ces techniques. Si vous vous y opposez, vous devez configurer votre navigateur ou votre messagerie en conséquence. Nous pouvons utiliser Google Analytics ou des services similaires sur notre site web. Il s'agit de services fournis par des tiers, qui peuvent être situés dans n'importe quel pays du monde (dans le cas de Google Analytics Google Ireland Ltd. (situé en Irlande), Google Ireland s'appuie sur Google LLC (situé aux États-Unis) en tant que sous-traitant (tous deux "Google ", www.google.com ) et qui nous permettent de mesurer et d'évaluer l'utilisation de notre site web (sur une base anonyme). À cette fin, des cookies permanents sont utilisés, qui sont mis en place par le prestataire de services. Nous avons configuré le service de manière à ce que les adresses IP des visiteurs soient tronquées par Google en Europe avant d'être transmises aux États-Unis et qu'il soit ensuite impossible de les retracer. Nous avons désactivé l'option "partage des données" et l'option "signals". Bien que nous partions du principe que les informations que nous partageons avec Google ne constituent pas des données personnelles pour Google, il est possible que Google soit en mesure de déterminer l'identité des visiteurs sur la base des données collectées, de créer des profils personnels et de relier ces données aux comptes Google de ces personnes pour ses propres besoins. Si vous vous êtes inscrit auprès du prestataire de services, ce dernier connaîtra également votre identité. Dans ce cas, le traitement de vos données par le prestataire de services s'effectue dans le cadre de ses règles de protection des données. Le prestataire de services nous fournit uniquement des données sur l'utilisation du site web concerné (mais pas d'informations personnelles vous concernant). 5. Transfert de données à des tiers Dans le cadre de nos activités et conformément aux buts décrits au point 3, nous pouvons transférer des données à des tiers, dans la mesure où un tel transfert est autorisé et où nous le jugeons approprié, afin qu'ils traitent les données pour nous ou, le cas échéant, pour leurs propres besoins. En particulier, les catégories de destinataires suivantes peuvent être concernées: nos prestataires de services (tels que les banques ou les assurances, par exemple), y compris les sous-traitants (tels que les prestataires de services informatiques); les concessionnaires, fournisseurs, sous-traitants et autres partenaires commerciaux; les clients; les autorités ou tribunaux nationaux et étrangers; les médias; le public, y compris les utilisateurs de notre (nos) site(s) web et des médias sociaux ; les concurrents, les organisations sectorielles, les associations, les fédérations et autres organismes; les acquéreurs ou les parties intéressées par l'acquisition de secteurs d'activité; d'autres parties dans le cadre de procédures judiciaires potentielles ou en cours ; ensemble, les "destinataires ". Si nous transmettons des données à des destinataires, nous respectons les exigences légales pertinentes et, en particulier, nous concluons des contrats de traitement des données ou des accords similaires avec les destinataires respectifs afin de protéger vos données. 6. Transfert de données à l’étranger Nous pouvons partager des données avec des destinataires, des personnes, des autorités, des organisations, des entreprises ou d'autres entités à l'étranger. En particulier, nous pouvons transférer des données personnelles vers tous les pays dans lesquels nos prestataires de services traitent des données personnelles. Si un destinataire est situé dans un pays ne disposant pas d'une protection légale adéquate des données, nous demandons au destinataire de se conformer contractuellement à la protection des données applicable (à cette fin, nous utilisons les clauses contractuelles types révisées de la Commission européenne, qui sont disponibles ici: https://eur-lex.europa.eu/eli/dec_impl/2021/914/oj?), à moins que le destinataire ne soit déjà soumis à un ensemble de règles légalement reconnues pour garantir la protection des données et que nous ne puissions pas nous appuyer sur une disposition d'exemption. Une exemption peut s'appliquer notamment en cas de procédure judiciaire à l'étranger, mais aussi en cas d'intérêts publics prépondérants ou si l'exécution d'un contrat exige un tel transfert, si vous y avez consenti, ou s'il s'agit de données que vous avez mises à disposition de manière générale et au traitement desquelles vous ne vous êtes pas opposé. 7. Durée de conservation des données personnelles Nous traitons et conservons vos données aussi longtemps que cela est nécessaire à l'exécution de nos obligations contractuelles et légales ou aux buts poursuivis par le traitement, c'est-à-dire, par exemple, pendant toute la durée de notre relation avec vous et au-delà en vertu des obligations légales de conservation et de documentation. Dans ce contexte, nous pouvons conserver des données à caractère personnel pendant la période au cours de laquelle des réclamations peuvent être formulées à l'encontre de notre société et dans la mesure où la loi nous y oblige ou que des intérêts légitimes l'exigent (par exemple, à des fins de preuve et de documentation). Dès que vos données ne sont plus nécessaires aux buts susmentionnés, elles sont par principe et dans la mesure du possible effacées ou anonymisées. Pour les données opérationnelles (par exemple, les relevés de système et les registres), il est en général prévu des délais de conservation plus courts, de douze mois ou moins. 8. Sécurité des données Nous prenons des mesures de sécurité techniques et organisationnelles appropriées pour protéger vos données contre tout accès non autorisé et toute utilisation abusive. Nous tenons déjà compte de la protection des données personnelles lors de la conception ou du choix du hardware, du software ou des processus en utilisant des mesures techniques et organisationnelles appropriées. En outre, nous veillons à ce que les paramètres par défaut soient favorables à la protection des données. 9. Obligation de fournir des données Dans le cadre de notre relation, vous devez fournir les données personnelles nécessaires à sa mise en place et à son exécution, ainsi qu'au respect des obligations contractuelles qui y sont liées (vous n'avez généralement pas d'obligation légale de nous fournir des données). Sans ces données, nous ne serons généralement pas en mesure de conclure ou d'exécuter une quelconque prestation avec vous (ou avec l'entité ou la personne que vous représentez). En outre, notre site web ne peut pas être utilisé si certaines informations relatives à la sécurité du trafic (telles que l'adresse IP) ne sont pas divulguées. 10. Profilage et décisions individuelles automatisées Nous pouvons partiellement traiter vos données de manière automatisée afin d'évaluer certains aspects personnels (profilage). Le profilage nous permet notamment de vous informer et de vous conseiller plus précisément sur les prestations susceptibles de vous intéresser. À cette fin, nous pouvons utiliser des outils d'évaluation qui nous permettent de communiquer avec vous et de vous adresser des offres si nécessaire, y compris des études de marché et d'opinion. Dans le cadre de l'établissement et de la mise en œuvre d'une relation avec vous, nous ne recourons généralement pas à une prise de décision individuelle entièrement automatisée (telle que prévue par l'art. 22 RGPD). Si nous utilisons de telles procédures dans certains cas, nous vous en informerons séparément et vous ferons part de vos droits en la matière si la loi l'exige. 11. Vos droits Dans la mesure où le droit applicable le prévoit (notamment lorsque le RGPD s'applique), vous disposez des droits suivants : le droit de nous demander des informations sur l'existence et la nature des données que nous traitons à votre sujet; le droit de nous demander de corriger les données si elles sont inexactes; le droit de nous demander d'effacer des données; le droit de nous demander de fournir certaines données à caractère personnel dans un format électronique couramment utilisé ou de les transférer à un autre responsable du traitement; le droit de retirer votre consentement, dans la mesure où nous traitons des données sur la base de votre consentement; le droit d'exprimer votre point de vue dans le cas de décisions individuelles automatisées (point 10) et de demander que la décision soit réexaminée par une personne physique; le droit d'obtenir, sur demande, des informations supplémentaires nécessaires à l'exercice de ces droits. Veuillez toutefois noter que nous nous réservons le droit de faire valoir les restrictions prévues par la loi, par exemple si nous sommes tenus de conserver ou de traiter certaines données, si nous avons un intérêt supérieur à le faire (dans la mesure où nous pouvons nous en prévaloir) ou si nous en avons besoin pour faire valoir des droits. Si vous devez engager des frais, nous vous en informerons à l'avance. Nous vous avons déjà informé de la possibilité de retirer votre consentement au point 3. Veuillez noter que l'exercice de ces droits peut entrer en conflit avec les dispositions contractuelles et peut avoir des conséquences telles qu'une résiliation anticipée du contrat ou des frais. Nous vous en informerons à l'avance si cela n'est pas déjà spécifié dans la convention. L'exercice de ces droits nécessite généralement que vous prouviez votre identité (par exemple, en utilisant une copie de votre carte d'identité, lorsque votre identité n'est pas claire ou ne peut pas être vérifiée). Pour exercer vos droits, vous pouvez nous contacter à l'adresse indiquée au point 1. Toute personne concernée a également le droit de faire valoir ses droits en justice ou de déposer une plainte auprès de l'autorité compétente en matière de protection des données. L'autorité compétente en matière de protection des données en Suisse est le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (http://www.edoeb.admin.ch ). 12. Modifications de cette déclaration de protection des données Nous pouvons modifier la présente déclaration de protection des données à tout moment et sans préavis. La version actuelle publiée sur notre site web fait foi. Si la présente déclaration protection des données fait partie d'un accord conclu avec vous, nous vous informerons par e-mail ou par tout autre moyen approprié en cas de modification.
- Aux HUG, un projet innovant pour favoriser le développement de médicaments contre la surdité | FoRom Ecoute
Retour au Magazine Aux HUG, un projet innovant pour favoriser le développement de médicaments contre la surdité 26 octobre 2023 Publié le : Le projet « La plateforme Phoenix, un catalyseur pour le développement de nouvelles thérapies pour la surdité », mené par le Pr Pascal Senn et Rousset Francis, du Département des neurosciences cliniques vient de recevoir le Prix de l’innovation 2023 décerné par la Journée de l’Innovation des Hôpitaux Universitaires de Genève. « Les cellules Phoenix permettent de tester un grand nombre de molécules dans un format à haut débit, permettant le calcul des caractéristiques pharmacologiques des médicaments. Notre solution permet un accès unique aux premières phases de développement de médicaments contre la perte auditive, sans coûts supplémentaires ni préoccupations éthiques liées aux expérimentations animales ». Tel est le projet, mené par le Pr Pascal Senn chef du service ORL et Rousset Francis du Département des neurosciences cliniques des HUG, et qui vient de se voir décerner le Prix de l’innovation 2023. A la base de ce projet, une méthode de reprogrammation pour développer les cellules souches auditives de souris in vitro sans compromettre leur capacité à se transformer en neurones sensoriels matures et fonctionnels. Avec pour résultat d’aboutir à la création d’une banque de cellules autorisant le développement de médicaments, le tout en étant complètement indépendant des modèles animaux. Modèle prometteur La plateforme Phoenix offre ainsi une alternative solide aux technologies actuelles reposant sur des modèles cliniques obsolètes, qui in fine empêche les nouveaux médicaments d’arriver sur le marché. Alors que les solutions disponibles – appareils auditifs et implants cochléaires – sont onéreuses et ne parviennent pas à restaurer une audition naturelle, elle vise à accélérer les découvertes de nouvelles molécules et, en fin de compte, à créer de nouvelles thérapies causales contre la perte d'audition. A noter que ce très prometteur modèle substitutif a déjà été mis en œuvre dans plusieurs laboratoires aussi bien en Suisse qu’à l’étranger. Pour rappel, un demi-milliard de personnes dans le monde souffrent de perte auditive, ce qui entraîne des conséquences socio-économiques considérables et ce alors même que le manque criant de modèles efficaces de développement de médicaments se traduit par l'absence de thérapies pour les patients concernés. SUIVANT PRECEDENT
- Adresses utiles | FoRom Ecoute
Découvrez les adresses utiles d'Écoute.ch pour les malentendants. Trouvez des contacts et des ressources essentielles pour obtenir le soutien dont vous avez besoin. OFFICES AI CANTONAUX OFFICES AI DE VOTRE CANTON (PDF) Fondation A Capella https://a-capella.ch/ SAI (Service d'aide à l'intégration) Prise en charge précoce de l’enfant sourd et suivi d'élèves sourds en scolarité ou formation intégrée à l'aide du LPC (langage parlé complété). https://www.a-capella.ch/conseil-integration CCI Centrale des codeuses et codeurs-interprètes en LPC https://www.a-capella.ch/codage-interpretation-lpc ALPC Association suisse pour le Langage Parlé Complét https://alpc.ch/ ASPEDA Secretariat : Eva Mani Lieu : Belpstrasse 24 3007 Berne http://aspeda.ch/ SGB-FSS Fédération Suisse des sourds https://www.sgb-fss.ch/fr/ UCBA Consultation pour personnes sourdaveugles et malentendantes-malvoyantes https://ucba.ch/ FRSA Fondation Romande en faveur des personnes SourdesAveugles https://frsa-sourds-aveugles.ch GHE-CES Moyens Auxiliaires pour Malentendants et Sourds https://www.ghe.ch/fr/aviso-bee-signalisation-lumineuse-radio.aspx Mamso Moyens Auxiliaires pour Malentendants et Sourds http://www.mamso.ch/ Humantechnik Moyens Auxiliaires pour Malentendants et Sourds https://www.humantechnik.com/fr/produits/ Centre les chemain’S Le Centre les chemain’S s’adresse aux jeunes sourds. https://www.sgb-fss.ch/fr/notre-proposition/centre-les-chemains/ Forum Handicap Neuchâtel Association défendendant les intérêts des personnes en situation de handicap dans le canton de Neuchâtel https://www.forum-handicap-ne.ch/ Forom Handicap Fribourg Association défendant les intérêts des personnes en situation de handicap dans le canton de Fribourg http://www.fhaf.ch/ Culture accessible Genève Site internet favorisant l'inclusion culturelle et l'accessibilité des publics avec handicap sensoriel, physique ou mental en centralisant tous les événements culturels accessibles sur un site internet adapté (Genève). https://www.culture-accessible.ch Adresses utiles ADRESSES DES AMICALES ET ASSOCIATIONS Amicale des malentendants de Tavannes Présidente : Elisabeth Bangerter Contact postal : Raymond Eggenschwiler Prés Bernard 21 – 2710 Tavannes elsb.akouo@bluewin.ch (Elisabeth Bangerter) Amicale des malentendants de La Chaux-de-Fonds Présidente : Josina Kramer Contact : Josina Kramer Chemin des Rocailles 1 – 2300 La Chaux-de-Fonds tél. 032 913 63 76 josina.kramer@hotmail.com www.amicale-malentendants.ch Association fribourgeoise des malentendants Président : Christophe Lesimple secretariat@malentendants-fribourg.ch SMS 076 327 51 05 Secrétariat : case postale 1009 – 1701 Fribourg www.malentendants-fribourg.ch Amicale des sourds et malentendants de Lausanne et environs Président : Richard Vuille Route Aloys Fauquez 51 – 1018 Lausanne Natel 079 410 23 67 (appel vocal, SMS ou WhatsApp) amicale-des-sourds.lausanne@bluewin.ch Association genevoise des malentendants Président : Dr. Pierre Liard Bd. Helvétique 27 – 1207 Genève tél. 022 735 54 90 – fax 022 735 57 33 http://www.agdm.ch/ AMALCO Association des malentendants de La Côte 1110 Morges Contact : Jeanne-Marie Curchod tél . 021 616 45 55 – natel 076 822 26 55 www.malentendants.ch Association des sourds et malentendants de Pontarlier Contact : Mme M-Marcelle Rampin Prés. 4, Pl. Jules Pagnier–F.25300 Pontarlier m.m.rampin5@orange.fr sourds et malentendants de Pontarlier (webnode.fr) Architecture sans obstacles Contact : centre@architecturesansobstacles.ch Le centre spécialisé suisse Zollstrasse 115 CH-8005 Zurich tél. 044 299 97 97 Architecture sans obstacles | Centre suisse pour la construction adaptée au handicapés
- La journée contre le bruit aura lieu le 24 avril, sous le thème «planifier les oreilles grandes ouvertes» | FoRom Ecoute
Retour au Magazine La journée contre le bruit aura lieu le 24 avril, sous le thème «planifier les oreilles grandes ouvertes» 19 avril 2024 Publié le : Ce slogan vise à appeler les autorités, planificateurs, maîtres d’ouvrage et autres acteurs à agir pour assurer une véritable qualité sonore à nos espaces ouverts. Organisée dans toute la Suisse, la Journée contre le bruit organisée le 24 avril 2024 met l’accent sur l’aménagement d’espaces libres et ouverts aux qualités acoustiques agréables. Outre l’aspect visuel, la dimension acoustique doit en effet aussi être prise en compte dans l’aménagement des espaces extérieurs, en particulier les lieux de détente proches des zones urbanisées et largement utilisés au quotidien. La qualité sonore d’un lieu n’est pourtant pas facilement mesurable. L’attrait pour un parc, une cour intérieure ou une place ne dépend pas seulement du volume sonore qui s’y trouve, mais aussi de la qualité des sons, en particulier de la diversité des sons perçus comme agréables. Aménagements décisifs L’aménagement des environs, la présence d’obstacles qui protègent des bruits, de même que les surfaces qui absorbent ou réfléchissent les sons doivent donc être organisés. Les urbanistes-aménagistes peuvent influencer la qualité des espaces ouverts au moyen de nouveaux sons (murmure d’un cours d’eau, bruissement de feuilles, gazouillis d’oiseaux attirés par la végétation etc) ou d’objets et de matériaux aux caractéristiques acoustiques ciblées. Ainsi, la diversité des matériaux de revêtement des sols favorise celle des sons. Les surfaces vertes et les matériaux libres tels que le sable et le gravier absorbent les sons grâce à leur porosité. Ces matériaux réfléchissent moins bien les sons que le béton et l’asphalte, ce qui les rend plus agréables pour nos oreilles. Béton… Les haies et les murs bas, bien que généralement considérés comme inefficaces du point de vue de la protection contre le bruit, peuvent en outre également considérablement améliorer la qualité sonore d’un espace en étouffant le bruit de la circulation et le rendant moins agressif, comme si les véhicules étaient plus éloignés. Enfin, préférer au béton, les haies et les sols non imperméabilisés n’offre pas seulement des avantages acoustiques mais atténue la chaleur et favorise la biodiversité dans les zones urbanisées. www.bruit.ch/2024 SUIVANT PRECEDENT
- Appels d’urgence: un accès facilité pour les malentendants! | FoRom Ecoute
Retour au Magazine Appels d’urgence: un accès facilité pour les malentendants! 17 septembre 2025 Publié le : En juin dernier, le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a lancé une vaste consultation avec les cantons, les partis, les associations regroupant les communes et les acteurs du secteur économique, avec pour objectif de modifier l’actuelle ordonnance sur les services de communication. Ce projet est important pour les malentendants car il prévoit l’introduction d’une fonctionnalité dite de texte en temps réel dans le cadre des appels d’urgence adressés à la police, aux pompiers ou au services sanitaires. Transmission instantanée Mais de quoi s’agit-il exactement ? Cette nouvelle fonction est en fait basée sur une technologie qui permet de transmettre instantanément un texte pendant un appel d’urgence. « Les messages (adressés aux malentendants, ndlr) s’afficheront caractère par caractère au fur et à mesure qu’ils sont écrits pendant l’appel, explique le Conseil fédéral, ce qui permettra une communication plus immédiate qu’avec un message traditionnel ». En matière d’appels d’urgence, les personnes malentendantes sont jusqu’à présent désavantagées. Elles ne peuvent en effet pas appeler directement les services d’urgence et disposer de toutes les fonctionnalités habituelles, puisqu’elles doivent en effet passer par un service de relais mis à disposition dans le cadre du service universel, et qui transmet les appels d’urgence à une centrale d’alarme. Or, ce relais fait perdre un temps précieux, en particulier dans les situations d’urgence. Une fois la procédure de consultation terminée en octobre prochain, puis avalisée, il faudra compter avec un délai de mise en œuvre, une numérisation complète des réseaux de télécommunication étant un prérequis indispensable pour que le texte puisse être transmis aux organisations d’urgence. En outre, les centrales d’alarme devront acquérir l’équipement nécessaire et former leur personnel. Pas uniquement pour les malentendants A noter que l’introduction de la fonctionnalité « texte en temps réel » ne simplifie pas l’accès uniquement pour les personnes malentendantes. Elle peut également être utilisée par le grand public lorsque l’usage de la parole est impossible ou limité, comme en cas d’environnement bruyant ou pour d’autres raisons, par exemple en cas de violence domestique, de blessures ou de réactions allergiques, etc. SUIVANT PRECEDENT
- Réduire les risques auditifs | FoRom Ecoute
Découvrez comment réduire les risques auditifs. Accédez à des conseils et des outils pour protéger votre audition et prévenir les problèmes auditifs. Le risque encouru pour l’audition dépend de la quantité d’énergie sonore reçue. À niveau égal, le bruit industriel et la musique produisent approximativement le même effet sur l’ouïe. Un certain nombre de gestes et précautions simples permettent de favoriser intelligemment sa santé auditive : Éviter les établissements qui fondent leur réputation sur un niveau sonore élevé. S’éloigner suffisamment des enceintes acoustiques pendant les concerts. Réduire autant que possible le son de son lecteur MP3, chaîne Hifi, autoradio, etc. Porter en discothèque et en concert, des protections en mousse. Réduire l’exposition et ne pas dépasser une durée hebdomadaire d’écoute de 20 heures pour le lecteur MP3 ou l’autoradio à niveau raisonnable, ou 4 heures à volume maximum (100 dB), ou encore 2 heures pour la soirée en discothèque (103 dB). Avoir toujours conscience du niveau sonore, du risque et de ses conséquences. Les mélomanes et musiciens qui veulent profiter de la musique devraient l’écouter à des niveaux où la qualité est optimale et les performances de l’oreille sont maximales, c’est-à-dire entre 40 et 85 dB. Dans ces conditions, on peut écouter de la musique sans aucun risque, et autant qu’on le veut. Il faut savoir que, plus le niveau sonore est élevé, plus les finesses mélodiques et harmoniques disparaissent au profit du rythme qui devient prédominant. Après de fortes sollicitations telles que concerts ou nuits en discothèque, ne vous précipitez pas sur votre lecteur MP3 pour réécouter vos titres vedettes… Reposez vos oreilles ! Offrez-leur un temps de récupération d’au moins 12 heures. Éviter de longues écoutes au casque (qui enferment le système auditif) où l’on a tendance à monter progressivement le niveau et dépasser les limites. Réduire les risques auditifs
- Cette fois c’est démontré: les aides auditives améliorent la vie sociale des malentendants | FoRom Ecoute
Retour au Magazine Cette fois c’est démontré: les aides auditives améliorent la vie sociale des malentendants 28 juillet 2025 Publié le : Pour la première fois, une méta-analyse menée à très grande échelle établit un lien entre connectivité sociale et port de dispositifs auditifs. L’amélioration est même encore meilleure lorsqu’il s’agit d’implants cochléaires. Cela paraît être une évidence mais la confirmation est importante à l’heure où de moins en moins de malentendants parviennent à s’équiper d’appareils auditifs, au point que foRom écoute a mis en place un réseau solidaire qui permet un accès facilité aux appareils, y compris via la remise d’appareils auditifs reconditionnés, contrôlés et remis en parfait état de fonctionnement. Confirmation Cette confirmation vient d’une nouvelle étude du département d'otolaryngologie de l'USC Caruso en Californie (USA) publiée ce mois-ci dans la prestigieuse revue Journal of the American Medical Association – Otolaryngology Head and Neck Surgery. Pour la première fois, elle établit ainsi formellement que les prothèses auditives et les implants cochléaires aident à améliorer la vie sociale des adultes présentant un perte auditive profonde. « Comprendre le lien entre la perte d'audition, l'utilisation des dispositifs auditifs et l'isolement social est crucial. Et jusqu'à cette étude, le fait que les dispositifs auditifs pouvaient aider à inverser l’isolement n’était pas clairement établi », explique ainsi la doctoresse Janet Choi, principale responsable de l'étude, qui ajoute : « Nous avons découvert que les adultes souffrant de perte auditive qui utilisaient des prothèses auditives ou des implants cochléaires étaient plus engagés socialement et se sentaient moins isolés que ceux qui ne les utilisaient pas. Cela suggère que les dispositifs auditifs peuvent aider à prévenir la déconnexion sociale et les conséquences plus larges sur la santé qui peuvent découler d’une perte d'audition non traitée». Cette étude menée sur les effets sociaux des dispositifs auditifs est en réalité une méta-analyse qui condense les données de 65 études antérieures, sélectionnées parmi 5 847 publications et 310 articles qui ont fait l’objet d’une revue en texte intégral. Si de nombreuses s études antérieures ont démontré une forte corrélation entre la perte d'audition et une qualité de vie et de connectivité sociale altérée en raison de la solitude, de l’isolement social, l’anxiété ou la dépression et même le déclin auditif, c’est la première fois que le volume de données traitées atteint de telles dimensions. Amélioration dans la durée Deux éléments sont en outre à retenir. En premier lieu le fait que l’amélioration de la vie sociale est encore plus clairement observée pour les porteurs d’implants cochléaires que pour ceux qui s’équipent d’appareils auditifs. Et en second lieu que l’amélioration de la qualité sociale est correlée à une plus longue durée d’utilisation des dispositifs auditifs. « Notre étude a révélé qu'une durée plus longue d'utilisation du dispositif était associée à une amélioration de la qualité sociale et à une perception réduite du handicap social, ce qui s'aligne sur des études montrant que l'utilisation prolongée d'une prothèse auditive ou d'un implant cochléaire est liée à un plus grand bénéfice perçu, reflétant potentiellement le temps nécessaire pour s'acclimater aux dispositifs » peut-on encore lire dans les conclusions de la recherche. SUIVANT PRECEDENT
- En Valais, un «avenir inclusif» avec les sourds et malentendants | FoRom Ecoute
Retour au Magazine En Valais, un «avenir inclusif» avec les sourds et malentendants 12 avril 2024 Publié le : Pour fêter les 10 ans de l’entrée en vigueur de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, des actions sont organisées un peu partout en Suisse du 15 mai au 15 juin prochain. En Valais, Bastien Perruchoud porte la voix des sourds et malentendants. Il y a exactement dix ans, le 15 mai 2014, la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées entrait en vigueur en Suisse. Afin de fêter ce très symbolique anniversaire, ainsi que les 20 ans de la loi suisse sur l’égalité des personnes handicapées (LHand), des journées d’actions seront organisées du 15 mai au 15 juin prochains, avec pour objectif de promouvoir et sensibiliser sur les droits et l'inclusion de ces personnes, tout en favorisant leur participation à la société. « Un peu par hasard » Fédéré sous le slogan « Avenir inclusif », ce projet, soutenu par le Bureau fédéral de l’égalité pour les personnes handicapées et la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales, aura lieu dans tous les cantons du pays. En Valais, la démarche a été particulièrement inclusive, puisque le Bureau cantonal pour les droits des personnes en situation de handicap a imaginé ces journées d’action nationales avec l’appui d’un groupe de travail réunissant un grand nombre de participants, avec et sans handicap. Parmi ceux-ci, le jeune Bastien Perruchoud malentendant et membre de la Société des sourds du Valais . « Cela s’est fait un peu par hasard, raconte-t-il. En février 2023, la Société des sourds du Valais a eu une séance de travail avec des représentants de l'Etat du Valais pour une tout autre problématique. Dans la foulée, l’Etat a envoyé à notre société une proposition pour rejoindre le groupe de travail qui préparait Avenir inclusif, en suggérant mon nom, car ils trouvaient très positif qu’une personne jeune et en situation de handicap puisse y représenter la surdité ». 39 actions en Valais Évidemment, Bastien accepte et au fil des séances, inscrit son action dans les travaux du groupe de travail qui au final, présentera pas moins de 39 actions dans l’ensemble du canton, dont 4 proposées par l’Association des sourds. « Je représente surtout la voix des sourds au sein de ce groupe de travail et après chaque séance, je fais en retour un résumé à la société des sourds du Valais, explique Bastien. Mais la véritable plus-value pour moi, c’est que cette participation m’a permis d’ouvrir les yeux sur d'autres handicaps que je ne connaissais pas du tout, en particulier leurs besoins spécifiques. Par exemple, rencontrer et voir comment une personne en fauteuil roulant peut évoluer et conduire sa propre automobile a été particulièrement enrichissant ». Et de conclure : « Ce groupe de travail est une superbe expérience et je m’impliquerai volontiers dans d’autres démarche de ce type si on me le demande ». www.avenir-inclusif.ch Parmi les manifestations organisées en Valais: Le 19 mai, célébration de Pentecôte inclusive à Martigny, organisée par Thomas Magnin avec interprète LSF. Le 20 mai débat politique diffusé sur la chaîne Canal 9 avec Stéphane Faustinelli ancien président de la fédération suisse des sourds, en présence d'une interprète LSF. le 24 mai, visite guidée de la Fondation Giannada à Martigny, organisée par Leatitia Rossini avec interprète LSF. Le 25 mai, Marathon des terroirs avec sensibilisation à la surdité. SUIVANT PRECEDENT
- Risques auditifs | FoRom Ecoute
Découvrez les risques auditifs et comment les éviter. Informez-vous sur les causes et les conséquences des troubles auditifs pour mieux protéger votre audition. L’oreille interne L’oreille interne où se trouve la cochlée est la partie la plus déterminante pour l’audition, mais aussi la plus sensible et fragile de l’oreille. C’est là que se trouvent les cellules sensorielles dites cellules ciliées (15’000 environ) dont la mission est de transformer la vibration en impulsion électrique qui informera le cerveau de l’origine et de la nature du son et lui permettra de comprendre la parole, de reconnaître les bruits familiers, d’aimer la musique, etc. Les cellules ciliées sont d’une importance capitale : elles perdent leurs cils sous l’effet de nombreux facteurs tels que la maladie, le vieillissement et surtout le bruit. Une fois dégradées, elles ne peuvent se renouveler. Leur perte est irréparable et provoque la surdité. Ce processus est irréversible. Les sons deviennent nocifs dès que leur intensité dépasse les capacités de réception de l’oreille. Échelle des niveaux sonores La musique peut aussi s’avérer nuisible. En termes de gêne, elle peut constituer un dérangement pour les autres (souvent du fait du volume qu’on impose). Quant à la nocivité, malgré le plaisir indiscutable du moment , il faut savoir que l’écoute à niveau élevé cause des traumatismes à l’oreille interne. Exprimée en décibels (dB) sur une échelle allant de 0 à 120, l’intensité nous permet de juger de la puissance d’un son (idée de volume). L’intensité de 0 dB est le niveau au-dessous duquel aucun son n’est perceptible par l’oreille humaine alors que 120 dB est un niveau nocif pour elle, constituant la limite supérieure de sons de notre environnement. Jusqu’à 85 dB il n’y a aucun risque auditif, au-delà, les dommages augmentent avec le niveau. On trouve des niveaux supérieurs à 90 dB, dans la vie professionnelle, les activités de loisirs (concerts, fêtes, discos, sports mécaniques, tirs, etc.) et la musique pratiquée ou écoutée. Pour évaluer le danger des sons qui dépassent 85-90 dB, il faut considérer l’énergie sonore reçue, c'est-à-dire le rapport entre l’intensité (niveau) et la durée d’exposition. Pour diminuer le risque, il est plus efficace de baisser le volume que de diminuer la durée. Quoique limitée à 93 dB par l’ordonnance fédérale sur le son , cette valeur peut être dépassée sur autorisation. Pour les discothèques et bars musicaux, le niveau moyen est compris entre 93 et 100 dB. Dans les concerts, près des enceintes, le niveau moyen doit être de 100 dB. Les niveaux sonores élevés et durables résultent de l’activité humaine (travail ou loisirs). La nature ne produit pas de tels sons. L’oreille n’est donc pas naturellement armée pour les supporter. Conséquences Après avoir été soumis quelques heures à un niveau proche de 100 dB (concert, soirée en discothèque, etc.), on observe divers états auditifs que l’on peut schématiquement classer comme suit : Apparemment, aucun signe particulier : c’est le cas de figure le plus fréquent. Néanmoins, on peut dire à coup sûr, que quelques cellules ciliées ont été abîmées. C’est l’accumulation de ces microtraumatismes qui provoque la dégradation prématurée de l’oreille et, par voie de conséquence, les surdités précoces. Rester dans le calme permet la réparation partielle du dommage. Des troubles temporaires : bourdonnements ou sifflements (acouphènes) peuvent rapidement faire leur apparition. Une perception cotonneuse peut s’installer entre quelques heures et plusieurs jours. Si le phénomène persiste plus de 12 heures, il est recommandé de consulter d’urgence un médecin ORL. Ce type d’agression sonore est sans conséquence immédiate ; toutefois, l’oreille a souffert et quelques cellules ont été lésées. Les effets se manifesteront ultérieurement. Effets persistants et irréversibles : acouphènes , baisse sensible de l’audition, hypersensibilité au bruit, etc. : ces états sont les symptômes d’un traumatisme sonore aigu dont les conséquences sont graves et durables. Un danger sournois : plus le niveau est élevé et la durée d’exposition longue, plus le risque est important. Il est rare d’être sujet à un traumatisme pour une soirée passée à moins de 100 dB, mais quelques minutes à 110 dB suffisent à le provoquer. De nombreux musiciens, artistes de variété, ingénieurs du son, victimes d’une consommation excessive de volume sonore souffrent de surdité et/ou d’acouphènes jusqu’à mettre en jeu leur carrière. L’inconscience fait le reste Le " tuning ", qui consiste à équiper des voitures d’installations sonores surpuissantes, permet d’obtenir plus de 150 dB dans un espace confiné. Ce « loisir » est une absurdité totale, un assassinat du système auditif qui conduit très rapidement et de façon irréversible à une surdité précipitée . Les sons et les bruits Quelle est la différence entre la parole, la musique et le bruit ? Fondamentalement aucune. Le bruit ne peut pas être identifié à un son particulier; tous les sons, même les plus mélodieux et les plus utiles, deviennent du bruit, lorsqu’ils sont disharmonieux, chaotiques, gênants ou lorsqu’ils sont trop forts et ressentis comme nocifs pour le système auditif. Le bruit est une cause de stress et la première des pollutions. Risques auditifs
- Assurances et aides sociales pour les appareils auditifs | FoRom Ecoute
Découvrez les options d'assurances et les aides sociales pour les appareils auditifs. Trouvez des informations pour obtenir le soutien financier nécessaire et améliorer votre audition. Contributions AVS/AI pour les appareils auditifs Pour les personnes à l’AVS : dépliant de présentation des prestations pour les appareils auditifs (PDF) Pour les personnes à l’AI : dépliant de présentation des prestations pour les appareils auditifs (PDF) Liste des appareils auditifs satisfaisant aux exigences de l'AI et de l'AVS : site de l’Institut fédéral de métrologie Liste des médecins-experts ORL : liste officielle de l’AVS/AI (PDF) Autres informations utiles: s ite de l’AVS/AI Assurances complémentaires Certaines assurances complémentaires participent également à l’acquisition de moyens auxiliaires. Vous pouvez vous renseigner directement auprès de votre assurance. Prestations complémentaires et autres aides sociales Pour d’autres aides financières, vous pouvez vous adresser à votre commune ou aux services sociaux de votre région . Assurances et aides sociales pour les appareils auditifs
- Jeunes malentendants: voyage aux confins de l’univers | FoRom Ecoute
Retour au Magazine Jeunes malentendants: voyage aux confins de l’univers 5 octobre 2024 Publié le : Le 28 septembre, à l’invitation de la Commission jeunesse de FoRom écoute, une vingtaine de jeunes malentendants se sont retrouvés au célèbre CERN, le l’organisation européenne pour la recherche nucléaire de Genève pour une après-midi consacrée… à la recherche des secrets de l’univers. La meilleure manière de percer les mystères de l’univers est de se rendre là où les chercheurs du monde entier se retrouvent pour faire avancer la science. En ce samedi 28 septembre, ce sont donc une vingtaine de malentendants en provenance de toute la Romandie qui se sont retrouvés à Genève et plus exactement au CERN. Le CERN, c’est la célèbre Organisation européenne pour la recherche nucléaire, où du reste fut inventé le web, mais qui est surtout un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. Situé à cheval sur la frontière franco-suisse, il a, fort de ses milliers de chercheurs, la vocation d’explorer la physique fondamentale, ainsi que la découverte des constituants et des lois de l’Univers. L’idée de cette sortie hors norme revient à Rachel Millo, membre avec Annabelle Coquoz et Bastien Perruchoud, de la Commission jeunesse de FoRom écoute. « Je suis moi-même Genevoise et j’étais déjà venue ici il y a longtemps, raconte Rachel. Alors je me suis dit : pourquoi ne pas organiser une sortie ici, cela peut-être à la fois sympa et très instructif !». Grande affluence Sur le principe, l’idée est simple. Mais la mettre en pratique a été ardu, en raison de l’extrême affluence observée au CERN, l’institution attirant énormément de visiteurs. « Les réservations se font quasiment six mois l’avance. A la base, j’avais une première fois tenté de réserver en septembre 2023 pour le printemps suivant, mais c’était déjà plein, explique Annabelle Coquoz. Alors dès que les réservations ont été à nouveau ouvertes, je me suis précipitée pour avoir des places pour ce samedi, les visites en week-end étant d’ailleurs encore plus courues. » C’est à 11h15 que tout le groupe s’est retrouvé au Big Bang Café du CERN, pour la distribution des badges ainsi que les consignes dispensées par Bastien Perruchoud. Contrairement à ce qui prévalait dans le passé et en raison des progrès techniques, il est désormais possible d’approcher les immenses champs magnétiques qui accélèrent les particules, sans avoir besoin de se séparer de ses implants cochléaires ou de ses appareils auditifs. Une précaution inutile car en ce jour, l’accélérateur et collisionneur de particules est en fonctionnement et personne ne peut avoir accès aux puits qui y conduisent, essentiellement en raison de la radioactivité qui peut y être potentiellement enregistrée. Visite virtuelle C’est donc à une visite virtuelle que les jeunes de FoRom écoute auront accès, scindés en deux groupes, après un passage en bus de la frontière, l’un suivant la traductrice LPC et l’autre celle officiant en langue des signes. Visite virtuelle, mais très réaliste, tant la sensation de rejoindre les profondeurs en ascenseur est bluffante, en particulier grâce à des écrans défilants et la reproduction des galeries souterraines, très proche de la réalité. Mais l’essentiel est en fait ailleurs, car le discours des deux guides réservés pour l’occasion a été passionnant, même si la vulgarisation scientifique reste un art difficile, et expliquer le fonctionnement du Grand collisionneur de hadrons , le plus grand et le plus puissant collisionneur du monde, évidemment complexe. Big bang Mais faisons simple : grâce aux plus puissants aimants jamais construits et dont la puissance excède de 200'000 fois celle du champ magnétique terrestre, il est possible, via des anneaux enfouis à 100 mètres de profondeur et dont le plus grand mesure 27 km de circonférence, de propulser et de faire collisionner frontalement des particules frôlant la vitesse de la lumière, avec pour conséquence la production de… nouvelles particules. Un phénomène qui, dans un grand mouvement allant de l’infiniment petit à l’infiniment grand permet aux chercheurs de trouver des explications sur l’origine de l’univers, depuis le célèbre big bang. En fin d’après-midi, et après une visite du centre de contrôle du CERN, suivi d’une riche séance de questions, tout le groupe s’est retrouvé autour d’un sympathique dernier verre, histoire de faire le point, dans la bonne humeur, des bons moments d’une journée particulièrement riche en enseignements. SUIVANT PRECEDENT
- Plus d’un milliard de jeunes risquent de perdre l’audition | FoRom Ecoute
Retour au Magazine Plus d’un milliard de jeunes risquent de perdre l’audition 3 février 2023 Publié le : Avec la généralisation de l’usage des smartphones via les écouteurs, et l’exposition à des bruits d’intensité trop élevée durant les concerts, les jeunes sont les premières victimes d’une future pandémie de perte auditive. On le sait depuis longtemps. Écouter la musique trop fort abîme les oreilles et parfois irrémédiablement, avec de graves conséquences, en particulier chez les jeunes, adeptes aussi bien des concerts en discothèque que de l’usage plein tubes des écouteurs de smartphones. Mais le phénomène est peut-être bien plus grave que ce que l’on craignait. Selon une récente étude publiée dans la revue scientifique BMJ Global Health , plus d'un milliard de personnes âgées de 12 à 34 ans pourraient souffrir d'une perte d'audition en raison d’une exposition à un bruit excessif. « Nous avons estimé qu'entre 0,67 et 1,35 milliard d'individus de 12 à 34 ans à travers le monde adoptent des pratiques d'écoute dangereuses et risquent donc une perte d'audition plus ou moins importante » a alerté la chercheuse Lauren Dillard, de l'université de Caroline du Sud, auteure principale de l’étude, une méta-analyse portant sur trois articles scientifiques publiés entre 2000 et 2021. 24% des jeunes Avec une conclusion sans appel : sur leur smartphone, environ 24% des jeunes écoutent de la musique à des niveaux de décibels dangereux, notamment avec leurs écouteurs, tandis que 48% des personnes sont exposées à ce niveau plutôt dans les lieux de loisirs et de divertissement, salles de concerts ou boites de nuit, etc. « Il est urgent que les gouvernements, l’industrie et la société civile accordent la priorité à la prévention mondiale de la perte auditive en promouvant des pratiques d’écoute sûres, expliquent les auteurs de l’étude. Les normes, recommandations et boîtes à outils mondiales de l’OMS sont disponibles pour aider à l’élaboration et à la mise en œuvre d’initiatives politiques et de santé publique visant à promouvoir une écoute sûre dans le monde entier » . Pour rappel, l’OMS estime que plus de 430 millions de personnes dans le monde sont déjà sujettes à une perte d’audition invalidante. SUIVANT PRECEDENT














