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  • « Les malentendants doivent se faire entendre !» | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine « Les malentendants doivent se faire entendre !» 15 septembre 2015 Publié le : Surveillant des prix au niveau de la Confédération, Stefan Meierhans porte depuis des années un regard très attentif sur l’évolution du prix des appareils auditifs en Suisse. Pour lui, le système de remboursement forfaitaire des appareils, qui prétérite financièrement les malentendants, a fait la preuve de son échec. Il y a 4 ans, en 2011, entrait en vigueur un nouveau système de remboursement des appareils auditifs par l’AVS et l’AI. Etiez-vous satisfait de celui qui le précédait ? Oui et non. Le système d’avant 2011 avait ceci de négatif qu’il menait à ce que les montants maximaux remboursés par les assurances sociales soient systématiquement utilisés. C’est l’effet pervers classique que l’on observe lorsqu’on a recours à des barèmes, qui conduisent à une incitation malsaine à atteindre les maxima. Ce système avait en revanche à mes yeux une qualité évidente, il épargnait financièrement les sourds et malentendants. Dès l’entrée en vigueur du remboursement forfaitaire des appareils auditifs, vous aviez manifesté votre scepticisme sur sa capacité à influencer les prix à la baisse… Bien sûr, car le marché des appareils auditifs, comme tout ce qui touche à la santé, ne fonctionne a priori pas sans régulation. Pour une raison simple : il y a un clivage profond entre les vendeurs d’un côté, et les acheteurs de l’autre. Le vendeur, j’entends ici au sens large fabricants d’appareils et audioprothésistes, détient une expertise que l’acheteur ne peut par définition pas acquérir. Les sourds et les malentendants ne sont évidemment pas en situation de marchander et ne peuvent que s’en remettre à l’expertise du vendeur, dont ils dépendent pour leur vie et leur bien-être. C’est cette asymétrie qui fausse la concurrence et, partant, empêche d’aboutir à une baisse des prix. Pourquoi à l’époque n’aviez-vous pas réussi à vous faire entendre ? Nous avions eu plusieurs discussions avec l’OFAS, mais la décision était déjà prise, ce que je déplore un peu. En réalité, à l’époque, l’un des objectifs prioritaires de l’OFAS était de faire des économies… Quatre ans après, une première étude rendue publique par l’OFAS, confirme vos craintes… En effet, seule une très légère baisse des prix a été observée. Et encore, elle est douteuse… Le bilan est clair en ce qui me concerne : l’industrie de l’appareillage auditif, comprenant fabricants et audioprothésistes, a maintenu ses marges bénéficiaires et elle savait très bien que l’asymétrie d’information évoquée plus haut jouait en sa faveur. Les assurances sociales quant à elles, ont atteint leurs objectifs d’économies. Les malentendants en revanche, ont servi de variable d’ajustement et sont passés à la caisse. Et dans d’énormes proportions : l’augmentation de la charge financière a été de 80% pour un dispositif mono-auriculaire, 60% pour un bi-auriculaire ! Pourtant, avec le système forfaitaire, il est possible de faire l’acquisition de son appareillage auditif à l’étranger pour des prix moins élevés qu’en Suisse… Les malentendants et sourds, comme tout le monde, voient leur propre intérêt. Si on prend en compte les frais et temps de déplacement à l’étranger, où l’on trouve des clauses contractuelles différentes de chez nous et une responsabilité civile pas très claire, je ne suis pas convaincu que l’acquisition d’appareils à l’étranger soit vraiment très attractive. De fait, l’OFAS reproche à mots couverts aux malentendants de ne pas jouer le jeu du système et d’empêcher la concurrence de s’exercer, en choisissant de payer eux-mêmes les surcoûts liés à leur appareillage… Il est toujours très facile de la part d’une assurance de tenir ce genre de propos. A mon sens, il s’agit d’une faible excuse pour faire porter la responsabilité du système et de ses conséquences sur les usagers. Si l’on tient compte de la puissance d’une industrie très organisée et capable d’opérer un lobbying particulièrement puissant, on se rend compte que les malentendants ne sont pas en situation d’agir. Et croire que leurs associations peuvent faire quelque chose contre l’asymétrie d’information est illusoire. Que faire dans ce cas ? L’OFAS annonce une deuxième étude pour dans quatre ans qui, a mon avis et pour les raisons évoquées ci-dessus, n’objectivera pas d’amélioration notable de la situation. Pour moi, ce n’est rien d’autre qu’une fuite en avant. Il n’y a pas de temps à perdre et je crois que les malentendants doivent donc se faire entendre, chercher des alliances, intensifier leur lobbying au niveau politique et mettre le DFI et l’OFAS sous pression. Si les malentendants, bénéficiaires supposés du système, en sont les principaux perdants, c’est que le dispositif actuel est un échec total. Il faut en tirer les conclusions et en changer. Que faire dans ce cas ? Deux pays à grande tradition d’économie libérale, la Norvège et les Etats-Unis, ont recours depuis des années à un système d’acquisition d’appareils auditifs par une centrale publique, via des appels d’offres. Les pouvoirs publics y négocient donc des volumes d’achat et des baisses de prix qu’aucun individu isolé ne pourrait jamais obtenir. En outre, la procédure d’appels d’offres, libérale et concurrentielle, est tout à fait compatible avec une économie de marché. Il y a quatre ans, j’avais déjà préconisé cette solution qui fait que dans ces deux pays, les prix sont considérablement plus bas qu’en Suisse. Propos recueillis par Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • Valais : Forom écoute à la Course Titzé | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Valais : Forom écoute à la Course Titzé 15 janvier 2011 Publié le : Place de la Planta, Sion, le samedi 11 décembre 2010. Toute l’équipe de forom écoute s’est donné rendez-vous sur son stand, à l’occasion de la course Titzé, la célèbre Course de Noël. Une vitrine idéale pour la fondation, et l’occasion de mener un inlassable travail de sensibilisation et de prévention. « Chaque fois que l’on peut être en contact direct avec la population, c’est tout bénéfice. D’une part parce que cela apporte une vraie visibilité à forom écoute, et d’autre part parce que cela nous permet de perpétuer un travail de sensibilisation et de prévention qui est très important pour nous ! » Pour Céline Besson, cheffe de projet à forom écoute, la présence de la fondation, le 11 décembre dernier, à la célèbre course Titzé de Noël à Sion, va de soi. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Michèle Bruttin, présidente de forom écoute, qui ne cache pas sa satisfaction: « c’est vraiment très important d’être là, déclare-t-elle. Cette course attire beaucoup de jeunes qui viennent soit courir, soit assister à l’événement. Grâce à notre stand, nous sommes sûrs d’en toucher un maximum pour pouvoir les sensibiliser aux questions de l’audition ! » Sensibilisation Depuis cinq ans, grâce aux contacts de Marco Ecclesia, membre de son conseil de fondation, forom écoute dispose gracieusement, le jour de la course, d’un stand sur la célèbre place de la Planta, au cœur de la ville de Sion. Un emplacement de premier choix, qui lui permet de mener son travail de sensibilisation avec un maximum d’efficacité. « Nous tenons à remercier chaleureusement Marco Ecclesia, ainsi que messieurs Titzé et Gaudin pour leur collaboration et leur générosité, tient à préciser Céline Besson. Grâce à eux, nous bénéficions d’une grande visibilité dans une manifestation d’envergure comme la course Titzé ! » Grande star du jour, la « Roue des décibels », un jeu qui consiste à demander au public de tenter d’évaluer l’intensité sonore induite par des événements de la vie quotidienne, conversations, bruits de la nature etc., et qui rencontre un énorme succès, particulièrement auprès des enfants. « La roue attire les enfants, observe Jean-Bernard Lathion, ancien président de forom écoute et de l’amicale du Valais. Et à travers eux, les parents suivent, ce qui est vraiment très positif pour nous ! » Chaque participant repart avec un cornet estampillé « forom écoute » et dans lequel se trouvent entre autres, des friandises et chocolats, une paire de bouchons auditifs, un exemplaire du magazine aux écoutes , et la brochure de prévention éditée par forom écoute, intitulée « Mes oreilles, c’est du sérieux ! ». Une démarche qui rencontre un succès inattendu. « L’année dernière, pour la première utilisation de la roue des décibels, nous avions préparé une centaine de cornets, se souvient Céline Besson. Tous étaient écoulés dès le début de l’après-midi, alors cette année, nous en avons prévu deux cents, et ils semblent partir à toute vitesse ! » En cette radieuse journée de décembre, tout forom écoute s’est donné rendez-vous à la place de la Planta, dans une ambiance très bon enfant. « C’est un travail d’équipe, et il est important que nous soyons tous là, se réjouit la présidente Michèle Bruttin. Car cette journée est aussi l’occasion d’être tous ensemble, de discuter, de nous retrouver. » Nouveauté Grande nouveauté pour cette édition: la présence d’un stand supplémentaire monté à l’instigation de la Commission jeunesse de forom écoute. Equipés d’un tee-shirt sur lequel on peut lire un très militant « Je suis malentendant(e), essayez mes oreilles », Solène, Fiona, Mégane et Fabrice mènent un très intéressant travail de sensibilisation. Leur démarche ? Faire entendre au public, via des écouteurs, un morceau de musique et un extrait du journal télévisé, d’abord en audition normale, puis ensuite, en version « malentendant », tels que chacun d’eux les perçoit en réalité. « Grâce à un logiciel, chacun d’entre nous a modélisé sa propre perte auditive pour la faire écouter aux personnes intéressées, explique Solène Perruchoud. Cela permet au public de prendre réellement la mesure de ce que nous entendons dans notre vie quotidienne». Et le résultat est éloquent: « nous voyons sur leur visage qu’ils se rendent compte de ce que nous vivons dans la réalité, constate Fiona Vullo. C’est très concret et très efficace ! » Et puis, ajoute-t-elle, le but de notre présence est aussi de montrer qu’il n’y a pas que des personnes âgées parmi les malentendants. De nombreux jeunes souffrent également de ce handicap ! » « Sans nul doute, nous serons présents l’année prochaine, car la course Titzé qui attire du monde de partout, nous permet de toucher un maximum de personnes », conclut Céline Besson, qui ajoute dans un grand sourire: « ce qui serait très sympathique pour l’édition 2011, ce serait de monter une équipe « forom écoute » qui participerait à l’une des courses ! Et l’idéal serait de réussir à trouver un sponsor qui nous financerait à hauteur des kilomètres parcourus ! » Charaf Abdessemed [zone]Une institution sédunoise Doyenne des courses pédestres de Suisse, la course Titzé, rebaptisée « Course Titzé de Noël » a lieu chaque année à Sion depuis sa fondation en 1969, par Otto Titzé, un horloger-bijoutier de la ville passionné de sport et de course à pied. En 40 ans d’existence, elle est devenue un des événements incontournables de la vie sédunoise, regroupant au fil des éditions et des kilomètres parcourus au cœur de la capitale valaisanne, plus de 2500 coureurs de tous âges, dont plus de 1500 jeunes. Parmi les concurrents classés par âges et par catégories, des coureurs de toutes nationalités et de tous niveaux, dont certains ont remporté d’importantes compétitions internationales. Malgré la qualité des compétiteurs, la course n’en reste néanmoins pas moins pour autant une manifestation très conviviale qui se déroule dans une atmosphère bon enfant et familiale. Grande nouveauté cette année, une soupe de Noël a été offerte aux coureurs et aux spectateurs en fin d’après-midi.[/zone] SUIVANT PRECEDENT

  • Malentendant et sportif, c’est compatible ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Malentendant et sportif, c’est compatible ! 14 septembre 2018 Publié le : On peut être malentendant et braver les défis, notamment sportifs; Bastien Perruchoud retrace son raid à travers ces lignes. Bastien Perrouchoud, membre de la Commission jeunesse et prévention (Comm’s Jeun’s) au sein de la fondation forom écoute, est très engagé pour mettre sur pied des rencontres et organiser des loisirs entre malentendants, mais pas uniquement. [caption id="attachment_3902" align="aligncenter" width="1023"] 2 Descente sur Eison copyright sportograf.com[/caption] Ce sportif de 24 ans, toujours enclin à expérimenter de nouvelles aventures, nous surprend une fois de plus. En mai dernier, il remplit, de manière impromptue, un coupon de concours pour participer au Grand Raid BCVS en Valais. Il s’agit d’une course à vélo, non des moindres, puisqu’elle accueille chaque année quelque 3'000 participants du monde entier, parmi lesquels des sportifs professionnels de renom. [caption id="attachment_3903" align="alignnone" width="858"] 3 Montée du Pas de Lona copyright sportograf.com[/caption] Bastien reçoit une réponse positive mi-juin seulement. « Il est rarissime que je gagne quoi que ce soit et là, bingo, l’inscription de 150.- m’est offerte, ainsi que la tenue officielle complète ». Victoire pour sa première Le jeune homme commence ainsi à rouler une ou deux fois par semaine, entraînant sa petite Reine sur les sentiers battus escarpées du Valais pour être prêt à concourir le 18 août « J’ai taillé la route seul ; cela m’a permis de me centrer sur moi-même et de trouver mes limites ». Il réalise une reconnaissance de parcours en deux fois. « J’envisageais de faire cette course une fois dans ma vie, mais pas aussi rapidement ». [caption id="attachment_3904" align="alignnone" width="768"] 4 Arrivée au ravitaillement de l'A Vieille copyright Marc-Antoine Perruchoud[/caption] Bastien a le choix entre quatre parcours. Départ d’Evolène pour 37 km et 1’845 m de dénivelé, d’Hérémence pour 68 km et 2'966 m de dénivelé, de Nendaz pour 93 km et 3’944m de dénivelé et, pour les plus téméraires, de Verbier avec 125 km de distance et 5’025m de dénivelé. Jusqu’à l’arrivée à Grimentz, monts et vaux défilent sous les roues des cyclistes. Le valaisan réalise alors sa première course à vélo depuis Hérémence sous un soleil de plomb. Il réalise la course en 7h23. « Mon but était d’avoir la force, tant physique que psychologique, d’atteindre l’arrivée ». Pas de barrière pour les malentendants Supporté par ses parents, sa famille et ses amis proches, le jeune homme les rencontre sur sa route, aux postes de ravitaillement et à l’arrivée. « C’est très encourageant d’être encouragé ! ». 93ème dans la catégorie hommes, un beau résultat : « j’étais évidemment très heureux, mais mon but était de démontrer qu’un malentendant peut réaliser ce type de défi. Je pense qu’il faut passer outre les barrières « imaginaires » et se laisser vivre. Et trouver quelques astuces pour éviter de se mettre en danger ». CQFD, Bastien colle deux symboles pour malentendants que forom écoute distribue, sur son vélo et à l’arrière de son casque. Et de préciser : « lorsqu’un un cycliste m’avertit qu’il va me dépasser par la gauche ou par la droite, je ne l’entends pas ». [caption id="attachment_3898" align="alignnone" width="858"] 5 Après le barrage de Moiry avant d'arriver à Grimentz copyright sportograf.com[/caption] Si un contrôle technique du VTT est exigé avant le départ, le port du casque rigide, un téléphone portable avec batterie chargée, la plaque de cadre, le numéro d’urgence, le sticker du contrôle technique sont obligatoires, l’utilisation d’appareils audio avec oreillettes est formellement interdite. Bastien, qui joue au football au sein de l’Association Suisse des Sourds du Valais, a réalisé la course des 20 km de Lausanne en avril dernier. Fan de ski et de peau de phoque, le prochain défi pourrait-il être La Patrouille des Glaciers ? « Ma principale motivation et d’apprendre à mieux me connaître à travers un défi, de trouver la force et l’endurance, de me sentir capable tout simplement », conclut-il en se réjouissant de réaliser La Dérupe Chalais-Vercorin début novembre prochain, une course de son village, auquel il donne de son temps lors de chaque événement. Une manière de renforcer les liens entre habitants et de participer au développement culturel de Chalais ». Chapeau bas Bastien ! [caption id="attachment_3899" align="alignnone" width="854"] 6 Ligne d'arrivée Grimentz copyright sportograf.com[/caption] [caption id="attachment_3900" align="alignnone" width="768"] 7 Bastien Perruchoud pose fièrement à l’arrivée, devant sa plus fidèle supportrice, sa maman, copyright Sabine Perruchoud[/caption] 1 Passage Mandelon avant la descente pour Evolène copyright sportograf.com 2 Descente sur Eison copyright sportograf.com 3 Montée du Pas de Lona copyright sportograf.com 4 Arrivée au ravitaillement de l'A Vieille copyright Marc-Antoine Perruchoud 5 Après le barrage de Moiry avant d'arriver à Grimentz copyright sportograf.com 6 Ligne d'arrivée Grimentz copyright sportograf.com 7 Bastien Perruchoud pose fièrement à l’arrivée, devant sa plus fidèle supportrice, sa maman, copyright Sabine Perruchoud SUIVANT PRECEDENT

  • Malentendants et célèbres | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Malentendants et célèbres 18 novembre 2019 Publié le : Être sur le devant de la scène avec un handicap auditif est stimulant pour les jeunes malentendants qui rêvent de devenir connus. Des célébrités en sont les témoins. Le saviez-vous ? Jacques Chirac portait des prothèses auditives, Bill Clinton porte un appareil auditif depuis tout jeune et milite activement pour la cause des malentendants aux Etats-Unis. Rien d’extraordinaire si ce n’est que cette réalité devrait motiver les adolescents et leur faire comprendre qu’avec un handicap auditif, on peut très bien réaliser ses rêves les plus fous, dans un univers où l’on doit s’exprimer sous le feu des projecteurs ou marquer des buts et jouer en équipe. Preuve en est, la célèbre chanteuse japonaise de pop, Ayumi Hamasaki, diagnostiquée malentendante vers l’âge de quinze ans, qui se bat au quotidien pour poursuivre sa carrière. Sans oublier la citation équivoque de Ludwig van Beethoven âgé alors de 27 ans : « j’évite toute société, car je ne peux pas dire aux gens que je suis sourd ». On se souvient de l’actrice et comédienne française Emmanuelle Laborit, sourde, qui a écrit « Le Cri de la Mouette » et a reçu le Molière de la révélation théâtrale pour son rôle dans la pièce de Molière « Les enfants du Silence », tout comme sa comparse américaine Marlee Matlin, qui a joué dans le film du même nom. Côté sport, Lance Allred est le premier joueur de basket de la NBA à porter des prothèses auditives. Dans le domaine du baseball, il s’agit de Curtis Pride, tandis que Derrick Coleman, quasiment sourd, a fait une magnifique carrière dans le football américain. Sans compter Eugène Ruens-Alcais, pionnier des sourds dans le monde sportif, fondateur de Deaflympics (Jeux Olympiques pour les sourds). Yanne-Alrick Mortreil (Danse avec les stars) subit une surdité dégénérative depuis son enfance , ce qui ne l’a pas empêché de devenir danseur et champion médaillé. La magnifique actrice Halle Harry vit avec une perte auditive accidentelle ; elle a tout de même joué, entre autres, le rôle d’une James Bond girl. Daniel Hadorn, lui, était le seul avocat suisse à avoir lutté pour l’égalité des droits, notamment au sein de la Fédération Suisse des Sourds, SGB-FSS. Le pédagogue genevois Adolphe Ferrière, un des fondateurs de l’éducation nouvelle au XXème siècle, en a fait de même. Le franco-suisse Adrien Pelletier a été président et vice-président de l’Union européenne des sourds. De quoi donner des ailes à toute personne qui pense qu’un handicap auditif pourrait freiner sa carrière. Si la peur est un frein, passer outre peut ouvrir toutes les voies. A bon entendeur ! SUIVANT PRECEDENT

  • 15 juillet: un concert gratuit traduit en langue des signes! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine 15 juillet: un concert gratuit traduit en langue des signes! 2 juillet 2017 Publié le : En collaboration avec le Montreux Jazz Festival, Procap organise le samedi 15 juillet à 19 heures un concert gratuit traduit en langue des signes, sur la scène de « Music in the Park ». C'est l’artiste genevois Jo2Plainp qui se produira pour cette expérience musicale et inclusive encore rare en Suisse romande. Depuis des années, Procap Suisse et le Montreux Jazz Festival collaborent pour rendre l’événement accessible à toutes et tous. Les infrastructures sont contrôlées et le personnel formé à l’accueil des personnes en situation de handicap. Depuis 2014, le Montreux Jazz Festival a accepté de démontrer par l’acte sa volonté d’inclusion de toutes et tous à la culture. Un symbole pour Procap, qui souhaite la généralisation de ce genre d’initiative dans tous les évènements de loisirs. Tel est le sens du « Singing Hands Day », proposé le 15 juillet par le Festival et Procap. Par ailleurs, après le grand succès de la soirée LaVIVA en 2016, le bar El Mundo, sur les quais, remet ça le 5 juillet. Ces soirées dansantes sont organisées régulièrement depuis des années dans des clubs de grandes villes de Suisse. Elles proposent aux personnes avec et sans handicap de danser, et de passer un moment convivial ensemble. Enlever les obstacles Dès 19h, l’artiste genevois Jo2Plainp se produira sur la scène gratuite de « Music in the Park », concert signé par les traductrices du projet « Sourds et Culture ». Une grande première: « je n’avais jamais entendu parler de cette belle possibilité. Pour moi, la musique est une ouverture en elle-même et je suis ravi de permettre qu’on enlève encore un obstacle à cette universalité, afin que les sourd-e-s et les malentendant-e-s y aient aussi accès. Les traductrices ont travaillé dur, nous allons répéter ensemble la semaine précédente et je me réjouis de voir le résultat ! », note Jo2Plainp. Traduire la musique en langue des signes exige en effet une grande préparation, afin de rendre le message de la chanson, mais aussi son ambiance, son rythme et sa poésie. Ces deux rendez-vous « Singing Hands Day » et LaVIVA symbolisent l’excellente collaboration entre Procap et le Montreux Jazz Festival. Ses organisateurs ont compris l’importance de créer les conditions d’une bonne accessibilité de la manifestation aux personnes avec handicap. SUIVANT PRECEDENT

  • Accessoires pour malentendants: le salut par la technologie | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Accessoires pour malentendants: le salut par la technologie 15 novembre 2011 Publié le : Depuis quelques années, les malentendants ont à leur disposition de nombreux accessoires qui permettent, en plus des appareils auditifs, d’améliorer leur quotidien. Chaque malentendant doit bien se renseigner et réfléchir au moyen auxiliaire qui convient le mieux à son cas personnel. Inconvénient majeur: le coût de ces dispositifs, trop rarement remboursés par les assurances. Pour les malentendants, cela a été un immense bond en avant. Car l’arrivée des appareils auditifs numériques a représenté un saut inestimable en termes de miniaturisation et de qualité de la restitution du son. Ainsi, de longue date, ces appareils ont constitué le pilier de ce que l’on appelle, dans le langage des assurances sociales, la voie royale vers la « réhabilitation » des personnes malentendantes, en permettant, de manière plus ou moins efficace, leur réinsertion dans la vie sociale et/ou professionnelle. En dépit de ces apports considérables, d’autres moyens techniques peuvent également considérablement aider le quotidien des malentendants. Des aides techniques (vibreurs, avertisseurs lumineux, boucles magnétiques, etc.) qui, bien que parfois injustement tombés en désuétude, ont largement fait la preuve de leur efficacité. Depuis quelques années en outre, ces aides ont connu un véritable regain d’intérêt, grâce à l’arrivée de nouvelles technologies de communication, systèmes FM, bluetooth, etc., très performantes. Choix réfléchis Pour utile qu’il soit, le recours à ces accessoires doit néanmoins être particulièrement réfléchi et mûri par la personne malentendante, si possible avec le concours de son audioprothésiste. Chacun en effet, en fonction de sa situation personnelle, de son âge, du type et du degré de sa perte auditive, mais aussi de son aisance avec les nouvelles technologies, devra évaluer de la manière la plus fine possible l’étendue de ses besoins, et la capacité des aides disponibles à y répondre (lire ci-dessous l’interview d’Anne-Lise Baligand, audioprothésiste). Dernier paramètre enfin, les possibilités financières des malentendants, qui limitent singulièrement l’accès aux accessoires auditifs, l’Assurance Invalidité n’entrant que rarement, et dans des cas très précis, en matière (lire l’encadré ci-dessous). [zone]Les avertisseurs sonores ou lumineux De nombreux dispositifs existent pour alerter les personnes qui n’entendent pas les sonneries. Grâce à eux, lorsque le téléphone ou le réveil sonne, lorsque l’on frappe à la porte, le malentendant est automatiquement alerté. Il s’agit le plus souvent d’avertisseurs lumineux ou vibrants qui se déclenchent en cas de signal sonore. Très efficaces, ils ont en outre l’avantage d’être peu coûteux et largement disponibles en magasins spécialisés. Enfin, des amplificateurs de sonnerie qui démultiplient le volume du son peuvent également être utilisés, particulièrement sur le téléphone fixe. Ils ont juste l’inconvénient… de gêner l’entourage dans le cas où celui-ci entend correctement.[/zone] Le système FM La technologie FM (pour « modulation de fréquence ») est une technologie sans fil qui aide les personnes à mieux comprendre la parole et les sons dans les situations bruyantes. Disponible depuis près d’une vingtaine d’années, elle implique l’existence d’un émetteur - le microphone qui recueille le son à la source -, et qui l’envoie directement par ondes radio vers un minuscule récepteur, lui-même connecté à l’appareil auditif du malentendant. « C’est une technologie mobile, efficace, peu coûteuse et qui ne nécessite pas d’installation préalable, observe un malentendant. Elle me permet d’écouter, sans aucun fil, la télévision ou la radio, d’entendre les sons au téléphone, de participer à des conversations dans un restaurant, et c’est très agréable ». Autre avantage: plusieurs malentendants, pour peu qu’ils disposent du récepteur approprié et correctement réglé, peuvent bénéficier des sons émis par un seul récepteur, raison pour laquelle, la FM reste particulièrement prisée dans les classes pour les élèves ayant des problèmes auditifs. Dans les plus grands espaces, comme les amphithéâtres par exemple, ou les lieux publics, il sera en général plus utile d’avoir recours à une boucle magnétique (voir ci-dessous). Enfin, contrairement au système infrarouge, en voie de désuétude, les ondes radio ont l’avantage de pouvoir traverser les objets et les murs, et fonctionnent également en plein air. En général, l’AI rembourse sans discussion les systèmes FM pour les enfants et les étudiants, les adultes devant en revanche remplir une demande dûment motivée. [zone]Le bluetooth Le bluetooth représente aujourd’hui ce qui se fait de mieux en matière de technologie sans fil. Grâce à lui, le malentendant peut connecter son téléviseur ou son téléphone mobile et entendre directement le son à l’intérieur de son appareil auditif, via un petit boîtier que l’on porte autour du cou. Pour le malentendant, plus besoin donc d’appliquer son téléphone vers l’appareil auditif pour entendre. « Avant, explique un audioprothésiste, le malentendant devait placer le combiné du téléphone sur le microphone de l’appareil auditif, ce qui n’est pas évident, et en plus il arrivait aussi que l’on entende des sifflements. Avec cette nouvelle technologie, il n’y a plus ce genre de problème, et c’est d’autant plus intéressant que tous les téléphones mobiles, y compris ceux d’entrée de gamme, sont aujourd’hui équipés du bluetooth ! » Autre avantage du bluetooth, il est moins encombrant. Petit détail et non des moindres: le coût du boîtier bluetooth qui peut atteindre plusieurs centaines de francs, et qui n’est pas remboursé par les assurances. « C’est le rêve, il faut le reconnaître, admet une malentendante. L’inconvénient, c’est que par sécurité, les constructeurs ne coupent pas totalement l’appareil auditif, ce qui laisse un petit bruit de fond qui peut parfois s’avérer gênant, surtout lorsque l’on téléphone en plein air ! »[/zone] Les boucles magnétiques La généralisation des systèmes FM et l’arrivée du bluetooth vont-elles rendre obsolètes les bonnes vieilles boucles magnétiques qui, après des décennies de bons et loyaux services, pourraient ainsi se retrouver aux oubliettes ? « Certainement pas pour l’instant, répond Anne Grassi, responsable des boucles magnétiques chez forom écoute. Dans les grands espaces, la boucle magnétique est incontestablement plus pratique que les systèmes FM qui, dans les amphithéâtres par exemple, peuvent transmettre des bruits gênants. En fait, tous ces systèmes ne sont pas en concurrence mais bel et bien complémentaires ». Autre intérêt: la connexion avec un téléphone fixe équipé d’une bobine à induction, dès lors que l’appareil auditif comprend la fameuse position « T ». « Cela existe depuis très longtemps et permet de très bien entendre à partir d’un téléphone fixe, observe une audioprothésiste lausannoise. C’est une technologie efficace et peu onéreuse, que les malentendants n’utilisent malheureusement pas assez ! » Et d’ajouter: « peut-être parce que nous, les audioprothésistes n’en parlons pas assez, alors que les boucles magnétiques ont largement fait leurs preuves ! » [zone]Le coût, un obstacle majeur Pour efficaces et utiles qu’ils soient, les divers accessoires disponibles aujourd’hui se heurtent à un inconvénient majeur: leur coût. Et à l’heure où les conditions de remboursement des appareils ont fait l’objet d’un sérieux durcissement (lire notre dossier dans le numéro 50 d’aux écoutes , mars 2011), une amélioration du remboursement des accessoires n’est certainement pas à l’ordre du jour. A l’heure actuelle, l’Assurance invalidité n’entre en matière que sous certaines conditions, et pour des technologies susceptibles d’améliorer l’insertion scolaire ou professionnelle, à partir d’un coût de 400 francs. Les demandes doivent d’ailleurs être dûment motivées, et l’AI étudie chaque cas individuellement. « Certains accessoires dits de confort , ne devraient pas être considérés comme tels, s’insurge Anne Grassi, de forom écoute. L’assurance sociale estime qu’il s’agit d’un luxe et il n’est jamais garanti qu’on en obtienne le remboursement. Or ces accessoires permettent une écoute plus confortable, ce qui n’est jamais du luxe pour un malentendant ! » Quant aux retraités, la situation est encore plus simple: l’AVS n’entre tout simplement jamais en matière pour le remboursement des accessoires auditifs, qui restent à l’entière charge des rentiers malentendants ![/zone] « Chacun doit prendre ce qui lui convient » Audioprothésiste à Lausanne chez Amplifon depuis 3 ans, Anne-Lise Baligand porte un regard affûté sur les nouvelles technologies proposées aux malentendants… Son conseil: bien réfléchir à ses besoins, et tester les accessoires avant de les acquérir. [caption id="attachment_1932" align="alignnone" width="435"] BALIGAND Anne-Lise[/caption] La révolution informatique et numérique a modifié le quotidien de chacun d’entre nous. Cela a-t-il également été le cas de tous pour les malentendants ? Il faut bien distinguer deux éléments: il est incontestable que le numérique a d’une manière générale permis de faire un énorme bon technologique en terme d’appareillage auditif pour les malentendants. En revanche, le recours aux divers accessoires ne rencontre pas forcément une énorme adhésion chez certains malentendants, car il s’agit souvent d’une population qui est parfois âgée et qui est moins à l’aise avec tout ce qui est nouvelles technologies. Mais il est vrai que de plus en plus de personnes se montrent très intéressées et souhaitent pouvoir bénéficier des avancées les plus récentes. Selon vous, quelle est l’innovation technologique qui est la plus prometteuse pour l’avenir ? Les possibilités offertes par le bluetooth sont une véritable révolution. Ce mode de transmission permet au malentendant d’entendre sa communication téléphonique directement dans son appareil auditif (par exemple, car il en est de même pour la TV, le GPS…), le tout sans aucun fil, et cela représente une très grande avancée! Plus besoin d’approcher le téléphone mobile de son oreille ! Ces immenses progrès technologiques ont-ils des inconvénients ? Au niveau fonctionnement, ces technologies marchent globalement très bien. Elles sont de plus en plus faciles d’utilisation et de plus en plus fiables. Par exemple, en ce qui concerne la transmission, il n’y a aucun inconvénient du type coupures ou interruptions de communication, etc. A mon sens, le plus grand problème qui se pose aujourd’hui est celui de la compatibilité entre les différents appareillages. Souvent, des patients ne peuvent bénéficier d’un accessoire car il n’est tout simplement pas compatible avec leur appareil auditif, chaque fabricant développant ses propres standards. On peut aussi se demander si l’accessoire sans fil dont le patient fait l’acquisition aujourd’hui sera toujours compatible avec les prochains appareils auditifs qu’il pourrait acheter ! A quoi faut-il s’attendre dans les années à venir ? Les accessoires pour malentendants représentent clairement un domaine très porteur, et tous les fabricants proposent désormais leurs propres systèmes sans fil ! Le problème est que chaque système nécessite un appareillage différent, par exemple un pour la télévision, un pour le téléphone mobile, etc… A l’avenir, il faudra s’attendre à une réelle simplification, les appareillages seront concentrés, discrets et plus pratiques. D’ailleurs, un fabricant vient de sortir un boîtier unique pour l’ensemble des médias ! Quel rôle peuvent jouer les malentendants dans cette évolution ? Les malentendants sont sans cesse en demande de systèmes faciles d’utilisation pouvant leur simplifier la vie. Il est donc important qu’ils expriment leurs attentes et leurs besoins, car nous n’hésitons pas à faire remonter leurs remarques aux fabricants. Cela oblige ceux-ci à améliorer, simplifier leurs produits, sans cesse, d’autant qu’en ce domaine, il reste beaucoup à faire ! Ces nouveaux moyens auxiliaires ont un coût. Qui va les assumer ? Les malentendants assumeront en grande partie ces coûts ! D’une manière générale, l’AI n’intervient que sous certaines conditions, pour rembourser des technologies qui permettent de faciliter la formation ou l’activité professionnelle. Lorsqu’elle considère qu’il s’agit d’une situation qui relève plus du confort que de la nécessité, elle n’entre pas en matière ! Quel conseil donneriez-vous à un malentendant qui souhaite s’équiper de manière optimale ? Il n’existe pas d’option toute faite: ce qui est important, c’est de vraiment pouvoir évaluer ses besoins en fonction de sa situation personnelle, de bien réfléchir à l’utilisation qu’on fera de ces technologies… Ensuite, avant d’acquérir quoi que ce soit, il faut vraiment prendre le temps de les tester… En tant qu’audioprothésistes, nous mettons à disposition des malentendants les différents accessoires pour qu’ils les essaient en situation réelle, y compris à leur domicile ! Propos recueillis par Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • De jolies décorations pour ornementer les appareils auditifs | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine De jolies décorations pour ornementer les appareils auditifs 13 janvier 2022 Publié le : Maman d’une jeune malentendante, Myriam Mettral, qui habite dans le Gros-de-Vaud, a lancé un site qui commercialise de très jolies décorations pour appareils auditifs et implants cochléaires. But de ces ornements qu’elle fabrique elle-même : permettre aux enfants malentendants de mieux accepter leur appareillage. Des petites décorations qui changent la vie ! Depuis le mois d’octobre dernier, Myriam Mettral commercialise sur son site internet de très jolies petites décorations pour appareils auditifs et implants cochléaires qu’elle fabrique elle-même. Pour garçons, pour filles ou bien déclinées par thèmes, il y en a pour tous les goûts. « Ces décorations très ludiques ont pour but d’aider les enfants malentendants à mieux accepter leur handicap, mais aussi leurs appareils auditifs, explique-t-elle. En plus, elles permettent d’amorcer le dialogue entre enfants sur la question du handicap et de l’appareillage… » Myriam Mettral sait de quoi elle parle, elle qui est maman de trois filles, dont Marion, une petite demoiselle de dix ans, elle-même malentendante. C’est d’ailleurs à travers elle que tout a commencé lorsque Marion, qui découvre pour la première fois ces petites décorations chez une autre enfant malentendante, souhaite en avoir pour elle aussi. « A l’époque, le seul endroit où on pouvait en acheter était un site britannique, créé lui aussi par la maman d’un enfant malentendant qui n’acceptait pas ses appareils. J’ai aussitôt commandé 2 paires de décorations pour ma fille ». A l’origine, des… pandas Sauf que Marion, peu de temps après, se découvre une véritable passion pour les pandas et souhaite avoir des décorations à leur effigie. Manque de chance, il n’en existait pas sur le site anglais et Myriam décide alors de les lui fabriquer. Des décorations originales qui rencontrent un franc succès auprès de nombreux jeunes malentendants en septembre dernier, lors du congrès annuel des parents organisé par l’ASPEDA, l’association des parents d’enfants déficients auditifs. Hélas, dans l’intervalle la maman anglaise qui commercialisait ces décorations a cessé son activité et il n’est plus possible d’en acquérir. Là encore, Myriam Mettral décide de relever le défi et elle lance son site propre internet pour commercialiser des décorations qu’elle fabrique en ajoutant à des figurines, de petits tubes en plastique permettant de les placer dans le conduit auditif. « Elles sont vendues à un prix très modique , explique Myriam Mettral qui entend bien développer son activité dans les semaines à venir. J’ai voulu un prix très abordable pour que les enfants puissent en changer quand ils le veulent, en fonction de leur humeur, des habits qu’ils portent ou même des évènements, comme Halloweeen ou Noël ». www.aux-belles-oreilles.ch et par email : myriam.mettral@gmail.com SUIVANT PRECEDENT

  • Fédération suisse des sourds: un nouveau comité | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Fédération suisse des sourds: un nouveau comité 30 mai 2019 Publié le : Samedi 25 mai 2019, les délégués de la Fédération suisse des sourds SGB-FSS ont élu un nouveau comité pour la période 2019-2023. Avec un excellent score, Dr Tatjana Binggeli a été réélue présidente. Connue comme la première personne sourde de Suisse à avoir décroché un titre de docteur en médecine et sciences, elle a dû cependant franchir de nombreux obstacles pour y parvenir. C’est pourquoi aujourd’hui elle a à cœur de s’engager dans la lutte contre les discriminations et les obstacles qui se dressent encore sur la route de trop nombreux sourds. Le nouveau comité est composé de cinq personnes comme vous pouvez le voir sur la photo ci-contre: (gauche à droite) Regula Perrollaz, Viktor Buser, Dr. Tatjana Binggeli, Thomas Viguier, Rolande Praplan. SUIVANT PRECEDENT

  • Langue des signes et sous-titrage au Grand Conseil genevois dès 2021 | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Langue des signes et sous-titrage au Grand Conseil genevois dès 2021 27 septembre 2017 Publié le : Si Genève interprétera ses débats en langue des signes et sous-titrages dès 2021, qu’en est-il dans les autres cantons romands ? Dans son communiqué du 27 août dernier, l’ATS annonçait qu’après les travaux à réaliser dans la salle de l’Hôtel-de-Ville où siège le Grand Conseil de Genève, les débats devraient être interprétés en langue des signes et sous-titrés, et ce dès 2021. En mars dernier, la commission de sécurité, du domaine public, de l’information et de la communication, amendait la motion et celle-ci était acceptée à l’unanimité. Il faudra tout de même patienter jusqu’à la fin des travaux. La présidente de la faîtière suisse Inclusion Handicap et conseillère aux Etats, Pascale Bruderer, a cité en exemple la politique menée à Genève en faveur des personnes handicapées. Constat assourdissant ! Alors que Genève se met au diapason, le tour des cantons romands a de quoi inquiéter. Le canton de Vaud n’a, à ce jour, pas prévu ce type de mesure lors de la diffusion des séances du Grand Conseil. A Fribourg, aucune traduction en langue des signes ni aucun sous-titre ne sont actuellement prévus pour les débats au Grand Conseil. Le Grand Conseil neuchâtelois n'offre pas non plus ce service. Les enregistrements audiovisuels des sessions sont publiés sur Internet en live et en archives, mais ils ne sont pas enrichis de sous-titrages, ni d'interprétation en langue des signes. Le Jura n’a encore rien entrepris pour retransmettre les séances du Parlement en langue des signes. « Aucune demande dans ce sens ne nous est parvenue à ce jour. Il faut noter que les séances de notre Parlement sont retransmises uniquement sur Internet et non pas sur une télévision locale », précise le chef du service de l'information et de la communication de la République et Canton du Jura, Pierre-Alain Berret. Enfin, le Valais se distingue, comme le commente Daniel Petitjean, administrateur informatique du Grand Conseil. « Nous avons, comme première alternative, proposé que ce soit la chaîne valaisanne Canal 9 qui retranscrive en langue des signes son journal quotidien ». Ce dernier reprend et développe les faits saillants des débats du Grand Conseil, comme il est de coutume pour les débats parlementaires sur la RTS et SF-DRS. « Nous avons intégré à notre système de sonorisation de la salle du Grand Conseil 25 récepteurs infrarouges portables qui, contrairement à la boucle auditive, permettent aux sourds ou malentendants équipés de leur système auditif, de se déplacer à leur guise dans l’enceinte du bâtiment du Grand Conseil. Ceci sans devoir rester confinés à l’endroit où se trouve physiquement la boucle auditive, par exemple la tribune ». Les récepteurs infrarouges portables sont délivrés contre le dépôt d’une pièce d’identité à l’accueil du service parlementaire. Enfin, les 25 récepteurs infrarouges portables ne font pas uniquement le bonheur de des visiteurs sourds ou malentendants, mais ils sont également très appréciés par les partenaires des medias, surtout les journalistes des radios pour la captation des débats. Quel est l’avis de la Présidente d’Inclusion Handicap, Pascale Bruderer Wyss, sur ce constat plutôt décevant ? « Dans un pays fort en opportunités offertes par la démocratie directe, l‘accès à l’information politique est essentiel. La situation montre, d’une part, que le chemin est encore long pour aboutir à l’égalité pour les personnes handicapées, d’autre part, on peut voir que la ténacité porte ses fruits. L’exemple genevois est une preuve que les choses bougent quand la volonté est là ». SUIVANT PRECEDENT

  • À la rescousse pour le coronavirus | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine À la rescousse pour le coronavirus 25 mars 2020 Publié le : Le 20 mars 2020, le site hear-it.org, sur la déficience auditive et la surdité, a publié les lignes directrices l'Association européenne des audioprothésistes (AEA) pour les soins auditifs professionnels face au Covid-19. Elle souhaite continuer à fournir des soins de santé auditifs vitaux et ralentir la propagation du virus. En ces jours difficiles, les audioprothésistes dispensent des soins de santé essentiels car ils doivent filtrer les cas nécessitant des consultations ORL pour ne pas surcharger les médecins, mobilisés contre le virus. Plan d’action Pour les audioprothésistes, 5 étapes sont fondamentales, avec ou sans l’utilisation de masques médicaux : 1) Conseil aux clients par tous les biais, téléphone, vidéo, courriel 2) Questionner rapidement pour identifier les symptômes du coronavirus par téléphone (voyage, pays à risque, température ou contact avec une personne infectée) 3) Donner un rdv dans un centre d’écoute en respectant les normes en vigueur (distanciation sociale, etc.) 4) Port du masque de catégorie I minimum à l’entrée du centre et désinfection des mains 5) Visites à domicile avec port du masque de catégorie IIR minimum en respectant les normes d’hygiène européennes. «L'audition et la communication sont essentielles dans cette période Covid-19. Les individus, également les personnes malentendantes, doivent accéder aux reportages télévisés et à internet. À une époque où les gens pratiquent la distanciation sociale, ils doivent pouvoir communiquer virtuellement par téléphone et par le biais d'autres plateformes virtuelles avec leurs proches», préconise l’Association européenne des audioprothésistes. Comment ? En réduisant les risques de propagation du virus dans le groupe des 65 ans et plus et en s'assurant de se conformer aux directives locales de soins de santé pour Covid-19. Activité essentielle Dans la newsletter de hear-it.org figure la déclaration de Mark Laureyns, président de l'AEA: «Dans presque tous les pays de l'UE, les soins prodigués par les audioprothésistes sont considérés comme une activité essentielle, même pendant le verrouillage et l'état d'urgence du Covid-19. Il est essentiel que nous puissions fournir des soins de qualité à nos clients qui en ont besoin, en particulier s'ils travaillent également dans des fonctions hautement prioritaires ou s'ils ont besoin de leur capacité auditive pour rester informés et pour se connecter par téléphone ou par d'autres médias avec leurs proches. Il est réconfortant de voir comment toutes nos associations membres de l'AEA nous ont apporté un très bon soutien et contributions et que nous unissons tous nos forces pour élaborer des directives afin de fournir des soins appropriés aux personnes malentendantes pour faire face aux défis du Covid-19.» Les lignes directrices peuvent être consultées sur la page d'accueil de l'Association européenne des professionnels de l'audition. www.aea-audio.org. Référence : www.hear-it.org SUIVANT PRECEDENT

  • A nos fidèles lectrices et lecteurs | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine A nos fidèles lectrices et lecteurs 11 novembre 2016 Publié le : Votre magazine aux écoutes, vous accompagne depuis près d’un siècle. Depuis 1924 exactement, votre magazine soutient les malentendants dans leurs épreuves, leurs souffrances, mais aussi leurs joies, leurs réussites et leurs questionnements, face à l’évolution du monde, de la technologie et des assurances sociales toujours plus complexes. Pour mener à bien cette mission, ceux qui, successivement en ont été responsables, ont toujours su le faire évoluer, progresser, au fur et à mesure que l’univers de la presse et de la communication moderne se métamorphosait. Aux écoutes a ainsi changé à multiples reprises de maquette, de format, de caractères d’impression, de rubriques, la couleur et la photographie y ont été introduites au cours des décennies, et à chaque fois, le journal s’est modifié, modernisé, mis au goût du jour, tout en restant fidèle à l’esprit de ceux qui l’ont fondé. Aujourd’hui, aux écoutes s’apprête à vivre une nouvelle phase de sa longue et belle histoire, en faisant un saut dans la modernité afin de profiter des possibilités infinies qu’offrent les nouvelles technologies. Car ce numéro est le dernier que vous tenez entre vos mains. Non pas parce que le magazine va disparaître, mais parce qu’une fois de plus, il va s’adapter à son temps. Dès le 1er décembre prochain en effet, aux écoutes sera exclusivement disponible en ligne sur un site internet ( www.aux-ecoutes.ch ) spécialement dédié et accessible depuis tous les supports, ordinateurs, smartphones et tablettes. Un site qui viendra s’ajouter au site actuel de la fondation www.ecoute.ch , entièrement renouvelé pour l’occasion. Ce choix novateur est le fruit d’une longue réflexion menée par le Conseil de fondation de forom écoute qui a souhaité avant tout améliorer les prestations fournies par le magazine aux malentendants, tout en donnant une réponse d’avenir à l’érosion du lectorat et des revenus publicitaires. Nos lecteurs malentendants continueront à y trouver le même contenu qu’auparavant, enrichi en plus de l’ensemble des articles parus depuis de longues années. Grâce à la magie d’internet, les contraintes d’impression, de délais et de diffusion appartiendront au passé, le magazine étant mis à jour en continu, et disponible en tout temps depuis n’importe quel point de la planète. A l’instar de la mission assignée par les fondateurs du journal, pouvait-on rêver meilleur moyen de rapprocher encore plus aux écoutes de ses lecteurs en leur fournissant en temps réel les informations qui leur apportent savoir, soutien, et accompagnement ? Nos fidèles lectrices et nos fidèles lecteurs sauront, nous en sommes sûrs, mesurer les avantages d’un tel saut dans l’avenir. Les plus jeunes, rompus aux nouvelles technologies, s’y rallieront naturellement, et ceux qui comme nous, ont encore une nostalgie du bon vieux papier, adopteront au départ la nouvelle formule avec une circonspection bien compréhensible, avant d’y adhérer avec enthousiasme. De fait, les demandes d’abonnement qui nous parviendront ne seront donc plus prises en considération, tandis que les sommes liées aux abonnements encore en cours ont été allouées à l’élaboration du site internet du magazine dont l’accès sera totalement libre et gratuit. Merci à toutes et à tous de votre fidélité, passée et future. Car si aux écoutes devient un magazine du 21ème siècle, c’est pour demeurer plus que jamais au service de ceux qui sont sa raison d’être, c’est à dire, vous. Laurent Huguenin, Président Michèle Bruttin, Vice-Présidente SUIVANT PRECEDENT

  • Les Suisses sous-estimeraient-ils leur déficience auditive ? | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Les Suisses sous-estimeraient-ils leur déficience auditive ? 16 septembre 2020 Publié le : Selon la dernière enquête EuroTrak menée en Suisse, seuls 7,7% de la population déclarerait souffrir de problèmes auditifs. Les Suisses sous-déclareraient-ils ou sous-estimeraient-ils leur déficience auditive ? La dernière enquête EuroTrak réalisée par la société d'analyse suisse Anovum pour le compte de l'Association européenne des fabricants d'appareils auditifs (EHIMA) vient de livrer des résultats un peu surprenants. Selon la dernière enquête consacrée à notre pays, 7,7% de la population déclarerait souffrir de problèmes auditifs. Pourtant si l’on tient compte du fait que 18,5 % de la population suisse à plus de 65 ans, la prévalence de la déficience auditive finale devrait être de…. 9,9%. Aucune explication n’est pour l’heure avancée pour justifier cette différence significative. Outre la Suisse, cette dernière salve d’enquêtes a porté sur 10 pays européens. Au total, 158’180 personnes ont été interrogées et 14’306 personnes ont déclaré avoir une déficience auditive. Par extrapolation, on obtient l’estimation que 58,5 millions de personnes en Europe affirment être atteints de déficience auditive. Les chiffres de ces dernières études d'EuroTrak montrent en outre que 53,4% des Européens âgés de 65 ans et plus déclarent avoir une déficience auditive, alors que 20% de la population européenne est âgé de 65 ans ou plus. Irlande au bas de l’échelle A noter que l'Italie a les pourcentages les plus élevés de personnes âgées de 65 ans ou plus (23,1% de la population) et a la deuxième prévalence la plus élevée de déficience auditive auto-déclarée (12,2%), tandis que l'Irlande se situe dans le bas de l'échelle avec une prévalence de déficience auditive auto-déclarée de 7,6% et un pourcentage de la population de 65 ans ou plus de 14,5%. Enfin, lorsque la déficience auditive est constatée, 75% des personnes consultent un professionnel de la santé, principalement leur médecin généraliste ou ORL. 53% des personnes ayant déclaré être atteints d’une déficience auditive ont été diagnostiquées par un professionnel de la santé comme étant candidates à l’utilisation d’appareil auditif et ont dans la foulée été référées à des audioprothésistes. Au final, 39% des personnes ayant une déficience auditive auto-déclarée ont commencé à utiliser des appareils auditifs. SUIVANT PRECEDENT

  • Bluetooth LE Audio, un pas en avant pour les malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Bluetooth LE Audio, un pas en avant pour les malentendants 23 mars 2020 Publié le : De nouvelles fonctionnalités et performances pour les utilisateurs d’aides auditives via de Bluetooth LE Audio d’ici 2021. Enquête. Du nouveau en matière de technologie. Bluetooth Special Interest Group, SIG, lance le BLE Audio sans-fil future génération avec une qualité de son directement dans les supports auditifs ou les implants. Le Bluetooth LE Audio permettra de faire migrer l'implantation d'un profil audio sur la partie Low Energy du Bluetooth, bien plus dynamique et plus prometteuse pour l'avenir. Selon le fondateur de la start-up française Tempow, Vincent Nallatamby, laquelle développe une technologie pour connecter entre eux des écouteurs et des enceintes de marques différentes : « le Bluetooth, protocole basse consommation plus ou moins dédié à l'audio à la base, n’est pas que pour la musique. Entre sa version 1.0 et sa version 3, seul le Bluetooth dit Classic existait, peu adapté aux objets connectés naissants, car davantage à l'aise avec l'envoi continu de données. À partir de la version 4.0, vint se greffer un second type de Bluetooth à la norme le Wibree Bluetooth Smart, puis Bluetooth Low Energy. Cohabitaient ainsi, sans être les mêmes, deux types de Bluetooth, une cohabitation qui est toujours en cours à l'heure actuelle ». Ne fonctionnant pas de la même façon, une puce Bluetooth Low Energy ne peut pas se connecter avec une puce Bluetooth Classic, les deux étant deux parties d'un protocole. Le premier est clairement là pour l'envoi de données continues et un débit plus élevé, le second tire son avantage des petites données ponctuelles et la gestion infiniment meilleure de la mise en veille. « Avec la diffusion directe de signaux audio dans des situations bruyantes, le Bluetooth LE Audio nous aide à fournir un meilleur service aux utilisateurs d'appareils auditifs et aux implants. Nous nous attendons à ce que la simplicité et l'accessibilité de cette solution conduisent à une plus grande popularité et couverture par rapport aux systèmes précédents », déclarait en début d’année le secrétaire général de l'EHIMA (European Hearing Instrument Manufacturers Association), Stefan Zimmer. Dès 2021, il sera aisé d’écouter de la musique stéréo dans les lieux culturels ou les églises. Dans les transports publics, les émetteurs LE permettront d’être à jour sur les informations relatives à leur voyage. L’installation de ces systèmes sera plus économique et les lieux publics plus facilement accessibles pour toute personne malentendante. Du côté du fabricant spécialisé dans les systèmes miniaturisés de communication sans fil et dans les protections auditives intelligentes, Phonak Communications, installé à Morat /FR, Amre El-Hoiydi, responsable de l’ingénierie des systèmes, explique son point de vue sur l’avenir du BLE, sur les impacts positifs pour les personnes malentendantes et pour les fabricants. « Durant plusieurs années, la connexion sans fil entre des appareils auditifs et des téléphones mobiles n’était possible qu’avec une solution propriétaire disponible seulement sur une marque de smartphones. A partir de 2018, Sonova a rendu possible la compatibilité de ses appareils auditifs Phonak Marvel avec tous les téléphones mobiles grâce au support de Bluetooth Classic dans la puce SWORD, développé par Phonak Communications à Morat. Bluetooth LE Audio va rendre possible la diffusion du son à plusieurs utilisateurs à la fois et permettre à l’avenir à tous les fabricants de proposer des appareils auditifs compatibles avec les téléphones de nouvelle génération, quelle que soit leur marque. » Plus d’informations sur : www.bluetooth.com SUIVANT PRECEDENT

  • Vaud : Forom écoute au Comptoir Suisse | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Vaud : Forom écoute au Comptoir Suisse 15 septembre 2011 Publié le : Avec plus de 470 exposants et la promotion de la santé comme fil rouge, la prochaine édition du Comptoir Suisse, à Beaulieu-Lausanne, s’annonce riche de promesses. Forom écoute sera présente avec son traditionnel stand de prévention et de sensibilisation. Objectif: attirer un maximum de visiteurs intéressés par la problématique de la malaudition. Le célèbre Comptoir Suisse, « rendez-vous de la ville et de la campagne », aura lieu du 16 au 25 septembre, avec comme thème pour cette 92ème édition, la promotion de la santé. Une occasion pour la manifestation de permettre aux institutions du secteur de la santé de se présenter et de mettre en valeur leurs prestations. Forom écoute y sera bien entendu présente, au sein d'un nouvel espace spécifiquement consacré à la santé, avec un stand d'information, de prévention et de sensibilisation, au milieu de nombreuses autres institutions: le CHUV, les Croix-Rouge suisse et vaudoise, Bénévolat-Vaud, le Groupe romand d'accueil et d'action psychiatrique (GRAAP), la Fondation Respirer, etc. Promotion de la santé Forom écoute n’en est d’ailleurs pas à sa première participation au Comptoir. L’année dernière, la fondation était déjà présente pendant trois jours, sur invitation de l’Office AI du Canton de Vaud et de l’Association Vaudoise pour la Construction Adaptée aux Personnes Handicapées (AVACAH), avec un stand qui a permis non seulement de sensibiliser un public nombreux à la problématique de la malaudition et de sa prévention, mais aussi de faire connaître forom écoute, sa mission et ses objectifs. En trois jours de présence, plusieurs dizaines de personnes, tous âges confondus, avaient ainsi approché le stand, une affluence que l’on espère voir se confirmer cette année. « Quand nous avons vu qu’il y aurait un nouvel espace promotion santé au Comptoir cette année, et qu’en plus les prix étaient très attractifs pour les organismes à but non lucratif, nous nous sommes dit que forom écoute se devait de tenter l’expérience, explique Céline Besson, cheffe de projet à la fondation. Cette visibilité sur le terrain dans une manifestation telle que celle-ci est très importante ». Résultat: pour 2011, forom écoute n’a pas hésité à renouveler sa présence dans cette manifestation qui attire chaque année plusieurs dizaines de milliers de visiteurs à Beaulieu-Lausanne. Une présence d’autant plus importante que c’est la première fois que la célèbre Foire, dans le but de se repositionner et de se redonner une place en Suisse romande, se dote d’une thématique spécifique destinée à faire office de fil rouge. Et pour cette grande première, c’est le thème de la promotion de la santé qui a été retenu, soutenu par un comité d’honneur représenté par le Conseiller fédéral Didier Burkhalter et le Conseiller d’Etat vaudois Pierre-Yves Maillard. Lugano et l’Egypte Autre moment fort, un espace de plus de 10'000 m2 sera consacré à la présentation des richesses du monde agricole suisse. Organisé selon un ordre qui va de la présentation des produits fermiers à leur dégustation, en passant par leur transformation artisanale, cet espace a été pensé comme un lieu de convivialité et de découvertes. Enfin, l’invité d’honneur de cette édition est la ville de Lugano qui se présentera au public romand et lausannois. Lugano est devenue, à la faveur de récents regroupements de communes, la 9ème ville suisse de par son nombre d’habitants. Il s’agit d’une réalité territoriale et institutionnelle en rapide et perpétuelle évolution, concernée par plusieurs grands projets qui, dans les années à venir, changeront sa structure et sa qualité urbaine. C’est cette dynamique sur le plan économique et culturel que Lugano souhaite présenter aux visiteurs du Comptoir, à travers la réalisation d’une agora, une place circulaire où il sera possible de s’informer sur la ville, connaître ses atouts, ses opportunités de travail, de formation, de recherche et de loisirs. Avec ses trésors historiques, ses plages idylliques, ses souks vivants et trépidants et un ciel étoilé comme aux pays des Mille et une nuits , l’Egypte sera pour sa part l’hôte d’honneur du Comptoir 2011. Parfums envoûtants, épices exotiques, sons orientaux et couleurs éclatantes… ce pays présentera avec brio la richesse de sa culture, ses délicatesses culinaires ainsi que de belles idées pour un prochain voyage. Comptoir suisse, du 16 au 25 septembre à Beaulieu-Lausanne. Stand forom écoute dans l’Espace promotion santé halle 36 stand 3644. Rens. www.comptoir.ch SUIVANT PRECEDENT

  • Yutaka Ito: « Le piano, ma grande passion ! » | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Yutaka Ito: « Le piano, ma grande passion ! » 15 janvier 2011 Publié le : Né à Genève il y a 19 ans d’une mère suisse alémanique et d’un père japonais, YutakaIto respire la joie de vivre. Et pour cause: son prénom en japonais, signifie… « plénitude ». Rencontre avec un jeune homme plein de vie et de… sagesse. Que faites-vous dans la vie ? Après l’école obligatoire, j’ai entamé en 2007 un apprentissage en ferblanterie et installation sanitaire. Je passe d’ailleurs en juin prochain mon diplôme de ferblantier… C’est un métier que j’ai choisi, car j’aurais tout à fait pu aller au collège. Mais ce qui me plaisait c’était l’aspect très concret du travail, puisque cela consiste à faire l’étanchéité de la toiture des bâtiments. Mais dans mon école, je reste l’un des seuls à lire des bouquins… (rires) Comment êtes-vous devenu malentendant? On ne sait pas, c’est de naissance. J’ai une perte auditive de 50% à droite, alors que l’oreille gauche entend parfaitement. Je suis appareillé, mais je n’utilise mon appareil auditif que très rarement, car je n’en ai pas vraiment besoin, sauf quand je suis très fatigué et que j’ai besoin de me concentrer… Le problème, c’est que l’appareil amplifie tous les sons. Et dans mon métier, comme je tape la tôle, je n’ai pas vraiment besoin d’amplifier ! (grand rire) Comment avez-vous connu forom écoute ? A la fin de l’école obligatoire, forom m’a décerné le Prix aux élèves malentendants. J’étais d’ailleurs très surpris qu’une telle institution existe. C’est génial que des gens qui ont des difficultés communes se regroupent ainsi, c’est vraiment une initiative heureuse ! Quels sont vos principaux hobbies ? Ah, je fais deux fois par semaine un sport de self-défense. J’aime beaucoup lire et il m’arrive fréquemment de lire deux ou trois livres en même temps ! Et puis, depuis quatre ans, j’ai découvert le piano qui me prend beaucoup de temps ! Le piano ? D’où vous vient cette passion ? Je ne sais pas, c’est venu comme ça ! En fait, j’ai eu un super prof, avec de très grandes connaissances musicales. J’adore Haydn, Bach, Mozart, et sur mon mp3, il n’y a que ça !Lors de la dernière Fête de la musique, j’ai assisté à un concert à Genève. La salle était remplie, mais le concertiste n’était pas encore là. Alors, je suis monté sur scène et j’ai joué la « Marche turque »… Comment a réagi le public ? Bien, les gens ont applaudi ! En fait, j’aimerais bien devenir concertiste, mais il y a beaucoup de concurrence, j’ai commencé tard et j’ai beaucoup de lacunes ! Et puis, il me faudrait mettre toute ma vie de côté pour le piano, et je n’en ai pas vraiment envie ! Quels sont vos projets ? Je suis en couple depuis sept mois et je crois que j’ai trouvé la femme de ma vie ! Dans sept ou huit ans, lorsque j’aurai une situation financière stable, j’aimerais vraiment avoir des enfants. Et puis, j’aimerais bien voyager, peut-être aller au Japon pour apprendre la langue ! Finalement, vous êtes un garçon très sage… (Grand rire) Oui, mes rêves sont simples… J’apprécie juste le fait d’avoir une famille, des parents en bonne santé, des trucs simples de la vie! Au lieu de demander toujours plus, il faut apprécier ce que l’on a et vivre l’instant présent, car ça change tout! Et tout ce que l’on vit nous construit: les difficultés et les joies font ce que nous sommes ! Propos recueillis par Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • Victoria Pittier: « l’équitation, ma grande passion ! » | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Victoria Pittier: « l’équitation, ma grande passion ! » 15 mars 2013 Publié le : Âgée de 15 ans, Victoria Pittier est valaisanne et vit à Sion. Née sourde et appareillée très tôt, elle a terminé avec succès sa scolarité obligatoire, avant d’entamer le collège. Si ses objectifs professionnels sont encore très flous, son présent est en revanche très clair, puisqu’elle consacre l’essentiel de son temps et de ses efforts à ses études. Rencontre avec une adolescente au caractère bien trempé. En juin dernier, vous avez reçu le Prix aux élèves malentendants… Cela m’a beaucoup étonnée. Je ne pensais pas qu’on pouvait accorder de l’importance aux sourds, car on ne parle pas souvent de nous ! Comment êtes-vous devenue sourde ? C’est de naissance, d’origine génétique. Ma mère est également atteinte de surdité. Mais dès l’âge de 18 mois, j’ai été appareillée des deux oreilles, ce qui me permet d’entendre quasi-normalement. Comment s’est déroulée votre scolarité ? J’ai suivi ma scolarité dans une école normale, mais en bénéficiant de l’appui d’une codeuse, et en ayant recours au micro. Et puis, ma mère m’a beaucoup soutenue. Du coup, je n’ai jamais redoublé et à la rentrée 2012, j’ai commencé le collège. Mais il est vrai que ce n’est pas toujours facile et que cela demande plus de travail que pour une personne qui entend bien, d’autant que je n’aime pas faire répéter (rires) ! Et avec les camarades de classe ? Au début, les amis sont toujours un peu surpris. Puis ils s’habituent, et ensuite, ils ne font même plus attention ! Ce qui a été un peu plus difficile, c’est lorsque j’ai changé d’école au primaire, et qu’il a fallu tout réexpliquer à tout le monde, car les camarades ne savaient pas trop comment se comporter avec moi ! Et après le collège, quels sont vos projets ? Je dois dire que je n’étais pas très emballée à l’idée de faire le collège, car je n’aime pas beaucoup les études. Mais c’est le meilleur moyen d’avoir un bon métier ! Quant à la suite, je n’en ai aucune idée ! Ce que je sais, c’est que j’aime beaucoup les langues, surtout l’allemand et l’italien. L’anglais, j’ai plus de mal à le comprendre, en raison des sonorités. J’aime bien aussi le monde du social et de la santé ! Vous avez l’air en tout cas d’être particulièrement déterminée à étudier… Oui, je consacre beaucoup de temps aux études, tous les soirs de 5 heures à 9 heures. Le collège n’a rien à voir avec le cycle, c’est beaucoup plus exigeant ! Je suis quelqu’un qui est plus dans l’avoir que dans l’être. Alors, je veux tout ! Mais je suis prête à vraiment travailler pour avoir ce que je veux ! Que désirez-vous par exemple ? Un cheval ! Je suis passionnée d’équitation, que je pratique depuis une dizaine d’années ! Comment vous est venue cette passion ? Petite, comme tous les enfants, j’ai essayé un peu tous les sports. Le patinage, l’athlétisme, puis l’équitation. Et j’ai adoré ça. Je n’aime pas les hypocrites, et du coup, j’aime beaucoup le contact avec les chevaux: quand on a des problèmes, on peut tout leur dire, sans qu’ils le répètent. En tout cas, je passe mon brevet en février prochain, et, j’aimerais ensuite faire de la compétition ! Et le reste de vos loisirs ? J’aime bien tout ce qui est technologie, comme les ordinateurs, les iPhones, etc. Sinon, quand les études m’en laissent le temps, je sors avec mes amis. Propos recueillis par Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • Programme du congrès 2011 : « Les mystères de l’audition : de l’oreille à l’appareil » | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Programme du congrès 2011 : « Les mystères de l’audition : de l’oreille à l’appareil » 15 mai 2011 Publié le : Réceptacle de l’audition, notre oreille est un organe complexe dont de nombreuses personnes, malentendantes ou non, ignorent encore le fonctionnement exact. C’est la raison pour laquelle ce 11ème congrès est consacré aux mystères de l’oreille et à son subtil fonctionnement. Second versant de la journée, l’appareillage qui vient suppléer à la fonction auditive lorsqu’elle est défaillante. L’occasion de se pencher sur les bases de cet art délicat qui permet à nombre de malentendants de retrouver une vie normale. A qui s’adresse cette rencontre ? Cette journée de réflexion s’adresse à toutes et à tous. Elle concerne autant les personnes malentendantes que leur entourage, les professionnels de l’audition (médecins ORL, audioprothésistes, enseignantes en lecture labiale), les associations et les organisations, les jeunes en cours de scolarité/études, les membres du corps enseignant, les chef-fe-s d’entreprises, les journalistes, ainsi que toute personne que le phénomène croissant de la perte auditive concerne à titre professionnel, politique, préventif ou curatif. Le programme de la journée Conférences le matin « Les mystères de l’oreille », présentés par le docteur Albert Mudry, ORL lausannois qui abordera divers aspects de l’anatomie, de la physiologie, mais aussi des nombreuses pathologies qui peuvent affecter l’oreille ainsi que les traitements existants. Le Dr Mudry abordera également l’importante question des implants, qu’il s’agisse des implants cochléaires, mais aussi du BAHA, cet ingénieux implant auditif à ancrage osseux qui permet de traiter avec succès les surdités unilatérales. « Les mystères de l’appareil ». Olivier Gaches, audioprothésiste, prendra la suite du Dr Mudry, cette fois pour évoquer les subtilités de l’art de l’appareillage, les technologies qui y sont liées et les perspectives ouvertes dans le futur, dans ce domaine si important pour de nombreux malentendants. Explications à l’appui, il répondra à toutes les questions que nous nous posons sur les appareils auditifs et leur fonctionnement. Table-ronde de l’après-midi Comme à l’accoutumée, l’après-midi sera consacrée à un espace d’échange et de débats sur les thèmes abordés dans la matinée. Le public pourra ainsi faire part de ses témoignages et de ses interrogations sous les yeux attentifs des deux orateurs de la matinée, l’ensemble des débats étant placés sous la conduite de Charaf Abdessemed, journaliste indépendant. Renseignements Céline Besson, forom écoute Tel. 021 614 60 50 Fax 021 614 60 51 info@ecoute.ch www.ecoute.ch Participation Le prix comprend l’accès aux conférences, le café-croissant d’accueil, les pauses, le repas de midi et la documentation. Les inscriptions ne sont validées que par le paiement, lequel se fait par ccp, avant le 15 mai 2011 . Compte n° 10-22479-1, mention « congrès » Inscriptions individuelles: Fr. 65.- AVS/AI, étudiants: Fr 50.- Inscriptions en couple: Fr 110.- Couples AVS/AI, étudiants: Fr 100.- Inscriptions groupées: Fr 50.-/p. personne (minimum 5 pers.) Pour bénéficier de l’avantage des tarifs, les inscriptions collectives (familles ou associations/amicales) doivent nous parvenir ensemble (remplir un bulletin par personne svp). Une boucle magnétique sera installée. Les inscriptions peuvent être faxées au 021 614 60 51. Date: samedi 28 mai 2011 Lieu: Université de Lausanne (Lausanne-Dorigny) Bâtiment Anthropole Auditoire 1129 Horaire: 09h30 – 16h, accueil dès 9h. SUIVANT PRECEDENT

  • Anaïs Avert : « ma vocation ? Aider les autres ! » | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Anaïs Avert : « ma vocation ? Aider les autres ! » 18 mars 2016 Publié le : Née en 1999, sourde de naissance, Anaïs Avert vit à Villars-Sainte-Croix, dans le canton de Vaud, où elle suit un apprentissage d’assistante en soins et santé communautaire. Rencontre avec une jeune fille joyeuse et bien dans sa peau qui s’épanouit entre ses études et sa famille. En juin dernier, vous avez reçu le Prix aux élèves malentendants, décerné par forom écoute…. Je ne m’y attendais pas, et ça m’a fait plaisir. Je l’ai vécu comme une reconnaissance des efforts que j’ai fournis, quelque chose qui montre que nous ne sommes pas oubliés ! Depuis quand êtes-vous malentendante ? En fait, je suis sourde, probablement depuis la naissance, mais on ne s’en est rendu compte que vers l’âge de 3 ans, quand j’ai eu du retard pour commencer à parler ! C’était une surdité profonde et j’ai été appareillée aussitôt des deux oreilles. En plus en 2007, comme la perte s’aggravait de plus en plus, j’ai été opérée et on m’a posé un implant cochléaire à gauche… ça m’allait bien, je voulais l’implant depuis que j’étais toute petite (rires) ! Savez-vous quelle est la cause de cette surdité ? Non, pas vraiment. Mais comme ma jeune sœur est également sourde, on soupçonne bien sûr une origine génétique ! Comment s’est déroulée votre scolarité ? Dans une école spécialisée ou dans une école normale ? En fait, avant la scolarité, et en alternance avec la garderie, j’étais à l’Ecole cantonale pour enfant sourds de Lausanne. Puis, j’ai ensuite intégré une école ordinaire, depuis l’enfantine jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire. Et cela s’est bien passé ? Oui, avec l’appui d’enseignants spécialisés, puis d’une codeuse, tout s’est bien passé. Au début, cela n’a pas été facile, bien sûr. Mais à partir de la 5ème année, j’ai commencé à avoir beaucoup de plaisir à aller à l’école. Les enseignants et les élèves ont été très ouverts, ils se sont intéressés à mes problèmes auditifs… Pour finir, j’ai terminé ma scolarité obligatoire en juin 2015 ! A quoi attribuez-vous votre réussite ? D’abord au fait que j’ai dû beaucoup travailler à la maison ! Ensuite, à mes parents qui m’ont beaucoup soutenue et que je tiens à remercier ! Ils ont toujours été là pour me remonter le moral quand celui-ci flanchait (rires)! Et quelles études suivez-vous depuis la rentrée ? Je fais un CFC d’assistante en soins et santé communautaire dans un EMS pas loin de chez moi, à Cheseaux. Et bien entendu, les lundis et mardis sont consacrés aux cours ! Cet apprentissage, c’était votre choix ? Ah oui ! J’avais fait des tests à l’école qui avaient montré que j’étais faite pour ça. Et maintenant je peux confirmer : j’adore ce que je fais, c’est vraiment ma vocation. J’aime venir en aide aux autres, dont la détresse me touche beaucoup… Qu’aimez-vous exactement dans ce métier ? Tout ! Et particulièrement le contact avec les autres, surtout les personnes âgées. Celles-ci m’apportent énormément, je passe de très bons moments avec elles… Vos problèmes auditifs vous posent-ils des soucis ? Pas vraiment ! Souvent, les résidents sont eux-mêmes sourds, ils ont donc tendance à parler plus fort. Et puis, je les informe d’emblée de mon handicap et cela ne me gêne pas du tout de faire répéter ! En fait, je suis très fière d’être sourde ! Fière ? Comment ça ? Parce que je suis différente des autres, parce que je me suis battue pour y arriver malgré les difficultés, parce que c’est une force qui me fait avancer en réalité ! Et les cours, comment se déroulent-ils ? C’est super intéressant, mais ce n’est vraiment pas facile et cela exige beaucoup de travail, car ce n’est plus du tout le même rythme que l’école ! Les journées sont fatigantes et les tests plus difficiles. Heureusement, de temps en temps, mais pas tout le temps, je fais appel à une codeuse-interprète, ce qui me permet de me reposer un peu. Le reste du temps, je me débrouille avec mon micro et les enseignants jouent bien le jeu. Et au niveau notes, êtes-vous satisfaite de vos résultats ? Ce n’est pas encore à la hauteur du travail que je fournis, mais j’espère que ça va venir car je m’épanouis beaucoup dans cet apprentissage ! Et que pensez-vous faire à l’issue de vos études, dans trois ans ? Franchement, je n’en ai aucune idée! Je vais exercer mon métier quelques années, ça c’est sûr. Mais ensuite, tout est ouvert : peut-être m’engager dans une maturité, ou pourquoi pas - ce serait vraiment un rêve -, aller travailler quelques temps dans un Mercy Ship, ces bateaux-hôpital qui sillonnent le monde pour soigner les gens ! Ce serait une expérience extraordinaire ! Propos recueillis par Charaf Abdessemed En photo: Anaïs à droite avec sa soeur Camille à gauche, dans une réelle complicité. SUIVANT PRECEDENT

  • Tania Pasche: « mon rêve ? Fonder une famille ! » | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Tania Pasche: « mon rêve ? Fonder une famille ! » 15 novembre 2013 Publié le : Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est rayonnante. Âgée de 17 ans, Tania Pasche est une optimiste qui a systématiquement le sourire aux lèvres. Pour cette Vaudoise, qui vient d’entamer un apprentissage d’assistante en pharmacie à Villeneuve, là où elle a grandi, l’avenir s’annonce sous de radieux auspices. Née sourde et implantée à l’âge de 10 ans, cette jeune fille bien dans sa peau se reconnaît deux piliers dans sa vie: sa famille et sa foi chrétienne. Recevoir le Prix aux élèves malentendants décerné par forom écoute, ça vous a fait quel effet ? J’ai été très surprise, mais ça m’a fait plaisir, surtout que j’aime beaucoup lire (le prix comprend un bon à échanger en librairie, ndlr). Heureusement, le directeur a renoncé à l’annoncer lors des Promotions, car je n’aime pas être au centre de l’attention (rires) ! Depuis quand êtes-vous malentendante ? Je suis sourde depuis la naissance, sans que l’on en sache la cause. J’ai d’abord porté un appareil auditif, puis ai été implantée une première fois à l’âge de 9 ans, et à 12 ans pour l’autre oreille. Grâce à la logopédie et à l’implant cochléaire, j’ai pu entendre et parler… Cela a-t-il eu un impact sur votre scolarité ? Oui et non. J’ai toujours suivi ma scolarité dans une école normale, ici à Villeneuve, mais j’ai bénéficié des services d’une codeuse qui me suivait pour les cours dont j’avais besoin. Ma codeuse, qui est devenue une amie, m’a tellement apporté, elle a permis de compenser le handicap ! Evidemment, il faut beaucoup travailler (rires)… Et avec les camarades de classe ? C’est vrai, c’est parfois difficile, surtout quand on est en groupe, et que tout le monde parle en même temps… D’autant que parfois, les autres n’aiment pas répéter… Mais bon, cela finit par passer… Apparemment, vous surmontez facilement les difficultés… (Grand sourire) En fait, je ne me sens pas différente des autres… C’est vrai, ce n’est pas toujours facile, mais j’ai la chance d’avoir autour de moi une famille très unie avec un frère, deux sœurs et des parents attentifs. Et puis, il y a aussi le fait que j’ai la foi: je suis chrétienne et le Seigneur est mon meilleur ami! Et aujourd’hui, où en êtes-vous dans votre scolarité ? J’ai terminé en juin ma scolarité obligatoire. Et depuis la rentrée, je fais un apprentissage comme assistante en pharmacie. Je travaille trois jours par semaine à plein temps, et je suis des cours pendant deux jours à Lausanne. Comment en êtes-vous arrivée à faire ce choix ? J’ai fait des stages un peu partout, comme fleuriste, comme gestionnaire en intendance dans un EMS, en garderie (rires)… J’aime les enfants, mais je n’ai pas aimé la garderie… Voir des enfants séparés de leurs parents si jeunes, ça a été difficile pour moi. Et puis, il faut dire que l’environnement y est très bruyant. Quant à la pharmacie, j’ai toujours trouvé chouette ce métier. Il y a le côté santé, l’aspect contact avec les autres, qui sont très enrichissants. J’y ai fait un stage et la patronne m’a dit: « si tu veux, je t’engage ! » Et n’est-ce pas trop difficile, avec les problèmes d’audition ? Non, ça va ! Les collègues s’habituent à me parler en face et à ne pas parler tous en même temps (rires) ! Pour les clients, je n’ai pas encore commencé à servir, alors on verra bien comment ça va se passer… Et pour les cours à Lausanne ? C’est intensif, il y a beaucoup de choses à apprendre et je dois vraiment beaucoup me concentrer, même si là encore, ma codeuse m’aide énormément. Heureusement, il y a la pause de midi, qui me permet de respirer un peu. Vous trouvez tout de même un peu de temps pour les loisirs ? Cela dépend des périodes, parce que maintenant je n'ai presque plus le temps à cause des cours! Mais j’aime beaucoup lire, cuisiner, bricoler et faire du sport. Vélo, rollers, ski, snowboard, natation, je touche à tout… Et après votre apprentissage, quels sont vos projets ? Voyager, visiter un peu le monde et travailler. Et puis surtout, mon vœu le plus cher serait de fonder une famille, avec au moins cinq enfants (rires) ! Propos recueillis par Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • Molière en boucle | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Molière en boucle 15 janvier 2019 Publié le : Boucle magnétique lors de la représentation du Misanthrope de Molière le 27 janvier 2019 et sous-titrage sur les tablettes dès 20 inscriptions. A vos agendas ! Si la boucle magnétique est opérationnelle pour le spectacle du Misanthrope mis en scène par Alain Françon, qui se déroulera le 27 janvier prochain, 20 inscriptions sont nécessaires pour qu’il soit sous-titré sur les tablettes. Avis donc aux amateurs de Molière, inscrivez-vous dès maintenant ! C’est sous l’impulsion du Théâtre de Carouge que cette soirée culturelle se déroulera à « La Cuisine », le théâtre éphémère du Théâtre de Carouge pendant les travaux de reconstruction. Grâce à une collaboration étroite entre le Théâtre de Carouge, l’Association Genevoise des Malentendants, AGM, et la Fondation romande des malentendants, forom écoute, les salles de spectacles sont optimisées pour un accès aisé à la culture. « La salle est pourvue d’une boucle magnétique. Il suffit d’un appareil auditif réglé sur la position T pour en bénéficier » explique Olga Timofeeva, chargée du public international et du sous-titrage au Théâtre de Carouge. Quels sont les tenants et aboutissants de cette démarche ? Soucieux d’accueillir tous les publics, notre Théâtre propose une programmation variée et plutôt classique avec une palette de mesures d’accessibilité. L’ancienne salle François-Simon était déjà équipée de la boucle magnétique pour les personnes malentendantes et nous proposions des représentations audiodécrites pour les personnes malvoyantes et aveugles. Notre démarche d’amélioration de l’accessibilité de notre Théâtre est partie de l’idée des sous-titres en anglais et en français pour les personnes non francophones. Nous nous sommes alors rendu compte que le sous-titrage en français pouvait également être bénéfique pour les personnes sourdes et malentendantes, étant donné que la boucle magnétique n’était parfois pas suffisante. En ce qui concerne la projection des sous-titres au-dessus du plateau, grâce au nouveau système de tablettes électroniques développé par le Théâtre, les spectateurs ayant besoin de sous-titres peuvent choisir leurs places librement et la langue des sous-titres. Culture accessible Genève L’accès à la culture pour les personnes handicapées est mis en œuvre par la Ville de Genève, qui développe progressivement les mesures nécessaires. Les personnes munies d'un appareil auditif peuvent mieux comprendre ce qui se dit sur la scène d’un théâtre. Aujourd’hui, le Casino-Théâtre, le Victoria Hall, le Grand Théâtre, ainsi que les salles de spectacle genevoises du Théâtre de Carouge, Cinéma Bio et Cinémas du Grütli possèdent ce dispositif. Plus d’informations sur : www.ville-geneve.ch/themes/public/situation-handicap/handicap-culture/ [border-around color="blue"]Le Misanthrope Du 9 janvier au 8 février 2019 À La Cuisine, rue Baylon 2 à Carouge Sous-titré en français et en anglais les vendredi 1er et mercredi 6 février 2019 Des dates supplémentaires de sous-titrage sont possibles pour des groupes à partir de 20 personnes (informations supplémentaires : otimofeeva@tcag.ch) http://tcag.ch/saison/piece/le-misanthrope/60/ Inscriptions pour la sortie culturelle avec l’AGM auprès de Françoise Perdichizzi-Reyes, coordinatrice AGM : francoise.perdichizzi@agdm.ch ou 022 735 54 90. www.agdm.ch Tarifs : CHF 15.- pour les membres de l’AGM et CHF 20.- pour les non-membres uniquement pour la sortie du 27 janvier 2019[/border-around] Copyright Michel Corbou SUIVANT PRECEDENT

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